France
18/02/2007 18:24

France-USA: Quand les Français n'ont pas le Bon papier

Le passeport éléctronique français est toléré par les USA

L'année dernière, beaucoup de Français ont été confrontés à des difficultés pour entrer aux Etats-Unis puisque ces derniers exigeaient désormais un passeport biométrique, lequel n'était, pour des raisons de conflit avec l'Imprimerie nationale, pas délivré en France.
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L'année dernière, beaucoup de Français ont été confrontés à des difficultés pour entrer aux Etats-Unis y compris lorsqu'il s'agit de séjours linguistiques puisque les services américains exigeaient désormais un passeport biométrique - lequel n'était, pour des raisons de conflit avec l'Imprimerie nationale, pas délivré en France. Depuis le mois d'avril, de nouveaux passeports sont délivrés pour permettre aux citoyens français d'entrer aux Etats-Unis sans visa. Ces nouveaux passeports ne sont pourtant pas des passeports biométriques mais des passeports électroniques, c'est-à-dire qu'ils contiennent une puce qui renferme qu'une version numérisée de la photo.

Restriction des liquides en cabine

Le vrai passeport biométrique comportera une puce contenant la photo numérisée ainsi que les empreintes digitales et celle de l'iris de l'oeil. Mais il ne sera disponible en France qu'en 2009.

Toutefois, votre passeport électronique est bel est bien valide et vous permettra d'entrer normalement aux Etats-Unis et d'y effectuer un agréable séjour linguistique et ou de tourisme.

Tous les aéroports français et les agences de voyages arborent désormais des affiches d'information sur la limitation à 10 centilitres des flacons de liquides, gels ou pâtes dans les bagages en cabine, indiquait fin 2006 la Direction générale de l'aviation civile.

Ces produits doivent être présentés au contrôle dans un sac plastique transparent fermé de 20 centimètres de côté environ, conformément à la décision prise par l'Union européenne le 27 septembre, a indiqué la DGAC lors d'une conférence de presse.

Cette mesure est entrée en vigueur simultanément dans les 25 pays de l'UE, ainsi qu'en Norvège, en Islande et en Suisse. Elle concerne tous les vols au départ de ces pays, y compris les vols intérieurs.

Elle a été adoptée en concertation avec les Etats-Unis pour faire face "aux nouvelles menaces des explosifs liquides".

Des exceptions sont prévues pour les médicaments liquides accompagnés d'une ordonnance et pour les aliments pour bébé.

L'achat de bouteilles plus grandes dans les zones "duty free" des aéroports européens reste possible. Mais ces bouteilles achetées en zone réservée devront être transportées dans des sacs scellés.

Les passagers venant d'un pays hors d'Europe et empruntant une correspondance se voient en revanche confisquer leurs achats duty free au contrôle de sûreté à l'entrée dans l'UE, "faute de garantie sur la traçabilité des produits", indique Jacques le Guillou, responsable de la sous-direction de la sûreté et de la défense à la DGAC.

Depuis le 6 novembre également, les passagers doivent présenter leurs divers appareils électriques ou ordinateur séparément de leur bagage de cabine.

L'Administration recommande aux aéroports et compagnies aériennes de proposer des sacs transparents fermés (type sacs de congélation à fermeture éclair) mais elle invite les passagers à préparer eux-mêmes cet emballage avant d'aller à l'aéroport.

Elle leur conseille aussi "vivement d'enregistrer le maximum de produits liquides en bagages de soute pour éviter toute confiscation et ne pas ralentir les procédures de sûreté".

M. Le Guillou rappelle que l'Europe et les Etats-Unis ont pris ces mesures après la découverte, le 10 août en Grande-Bretagne, de projets d'attentats.

"Leur plan prévoyait de rapprocher deux produits liquides stables, difficilement détectables, en présence d'un détonateur, pour en faire une arme redoutable, alors qu'en soute ils seraient inutilisables", explique M. le Guillou.

"En limitant la taille des flacons, on évite d'atteindre une masse critique", ajoute le représentant français au Comité de sûreté de l'aviation civile de l'UE.

La nouvelle réglementation est prise à titre conservatoire pour six mois, avec pour objectif de "trouver d'ici là un moyen d'analyser la composition chimique des liquides à travers leur flacons sans prélèvement, ce qui permettrait un allègement des contraintes", selon lui.

Les informations pratiques relatives à ces nouvelles mesures sont disponibles sur le site de la DGAC (www.aviation-civile.gouv.fr).


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