"Il faut absolument casser ce mouvement-là", a souligné Didier Lombard à l'issue d'une rencontre avec le ministre du Travail, Xavier Darcos, sur la vague de suicides qui frappe l'entreprise.
Vingt-trois personnes se sont suicidées dans l'entreprise depuis début 2008 selon les syndicats, qui en appellent à l'Etat, actionnaire principal de leur groupe qui emploie 100.000 personnes.
Au nombre des mesures décidées par l'entreprise, qui entend enrayer l'"effet de contagion", un numéro vert permettra aux salariés dans la difficulté de parler à des psychologues extérieurs à France Télécom et un cabinet d'audit sera désigné par les organisations syndicales pour dresser un état des lieux de la situation. Le nombre de médecins du travail va également être augmenté.
"A la fin de l'année, on devrait être fin prêts pour repartir sur de nouvelles bases. (...) Le France Télécom du mois de décembre ne sera pas le France Télécom d'aujourd'hui", a assuré Didier Lombard.
Xavier Darcos a pressé la direction de l'entreprise de prendre "toute la mesure du problème". "L'Etat pense aux salariés", a-t-il souligné.
"Il est essentiel qu'elle accompagne attentivement ses personnels car il n'y a pas de progrès technologiques sans progrès social", a déclaré le ministre, en estimant qu'"une grande partie du stress" des salariés était liée aux mutations.
Les changements d'affectation sont gelés jusqu'au 31 octobre.
Source: Reuters via Yahoo News
Vingt-trois personnes se sont suicidées dans l'entreprise depuis début 2008 selon les syndicats, qui en appellent à l'Etat, actionnaire principal de leur groupe qui emploie 100.000 personnes.
Au nombre des mesures décidées par l'entreprise, qui entend enrayer l'"effet de contagion", un numéro vert permettra aux salariés dans la difficulté de parler à des psychologues extérieurs à France Télécom et un cabinet d'audit sera désigné par les organisations syndicales pour dresser un état des lieux de la situation. Le nombre de médecins du travail va également être augmenté.
"A la fin de l'année, on devrait être fin prêts pour repartir sur de nouvelles bases. (...) Le France Télécom du mois de décembre ne sera pas le France Télécom d'aujourd'hui", a assuré Didier Lombard.
Xavier Darcos a pressé la direction de l'entreprise de prendre "toute la mesure du problème". "L'Etat pense aux salariés", a-t-il souligné.
"Il est essentiel qu'elle accompagne attentivement ses personnels car il n'y a pas de progrès technologiques sans progrès social", a déclaré le ministre, en estimant qu'"une grande partie du stress" des salariés était liée aux mutations.
Les changements d'affectation sont gelés jusqu'au 31 octobre.
Source: Reuters via Yahoo News