Le groupe français versera 1,5 milliard d'euros à son homologue danois et recevra en contrepartie 75% des actions de la future entité, TDC détenant les 25% restants, ont indiqué les deux groupes dans un communiqué commun.
La coentreprise aura une part de marché d'environ 38% dans la téléphonie mobile en Suisse, soit 3,4 millions de clients, et 1,1 million de clients dans le haut débit fixe, ce qui représente une part de 13%.
C'est la deuxième opération d'affilée de ce type pour France Télécom, qui a récemment annoncé le rapprochement de sa filiale britannique Orange UK avec T-Mobile, conformément à sa stratégie de consolidation dans les pays matures.
"On verra s'il y a d'autres pays dans lesquels nous pouvons procéder à une consolidation entre acteurs locaux comme nous l'avons fait au Royaume-Uni et en Suisse, mais c'est peut-être la fin de ce type d'opération pour l'instant", a indiqué Gervais Pellissier, directeur général adjoint chargé des finances de l'opérateur français, lors d'une conférence téléphonique.
"Les marchés vont probablement voir cette consolidation supplémentaire d'un bon oeil, mais France Télécom l'a peut-être surpayé", explique Robin Bienenstock, analyste chez Bernstein Research, qui précise que l'opération fait ressortir une valorisation de 9,5 fois l'Ebitda.
La coentreprise aurait réalisé en 2008 un chiffre d'affaires total proforma de deux milliards d'euros et un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 534 millions d'euros.
France Télécom et TDC attendent une décision des autorités de la concurrence d'ici mai 2010.
Cette étape constituerait toutefois plus qu'une simple formalité, selon certains analystes, dont l'un souligne dans une note que "la Suisse connaîtrait une situation du duopole, unique en Europe".
France Télécom et TDC ont fait savoir que l'opération aurait un impact neutre sur le bénéfice par action en 2010 et un effet positif à partir de 2011. L'impact sur les cash flows est quant à lui immédiatement positif.
La transaction ne remet pas en cause l'objectif de France Télécom qui vise à maintenir un ratio de dette nette inférieur à deux fois l'Ebitda "à moyen terme", ont-ils ajouté.
Les deux opérateurs tablent sur des synergies totales de l'ordre de 2,1 milliards d'euros, pour des coûts d'intégration estimés à 92 millions d'euros. Les synergies doivent permettre de réduire les dépenses d'investissements de 376 millions d'euros jusqu'en 2015. Par la suite, les économies devraient s'élever à 43 millions d'euros par an.
Thomas Sieber, actuel directeur général d'Orange Suisse et futur dirigeant du nouvel ensemble, a expliqué lors d'une conférence téléphonique que les deux marques Orange et Sunrise coexisteraient dans un premier temps.
"On prendra le temps d'étudier ce volet. Les deux marques sont très complémentaires sur le marché suisse, d'un point de vue régional mais également de segments de clients", a-t-il commenté.
Vers 12h55, le titre France Télécom gagnait 1,70%, à 17,34 euros. A Copenhague, l'action TDC faisait un bond de 10,62% à 250,00 couronnes.
Source: Reuters via Yahoo News
La coentreprise aura une part de marché d'environ 38% dans la téléphonie mobile en Suisse, soit 3,4 millions de clients, et 1,1 million de clients dans le haut débit fixe, ce qui représente une part de 13%.
C'est la deuxième opération d'affilée de ce type pour France Télécom, qui a récemment annoncé le rapprochement de sa filiale britannique Orange UK avec T-Mobile, conformément à sa stratégie de consolidation dans les pays matures.
"On verra s'il y a d'autres pays dans lesquels nous pouvons procéder à une consolidation entre acteurs locaux comme nous l'avons fait au Royaume-Uni et en Suisse, mais c'est peut-être la fin de ce type d'opération pour l'instant", a indiqué Gervais Pellissier, directeur général adjoint chargé des finances de l'opérateur français, lors d'une conférence téléphonique.
"Les marchés vont probablement voir cette consolidation supplémentaire d'un bon oeil, mais France Télécom l'a peut-être surpayé", explique Robin Bienenstock, analyste chez Bernstein Research, qui précise que l'opération fait ressortir une valorisation de 9,5 fois l'Ebitda.
La coentreprise aurait réalisé en 2008 un chiffre d'affaires total proforma de deux milliards d'euros et un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 534 millions d'euros.
France Télécom et TDC attendent une décision des autorités de la concurrence d'ici mai 2010.
Cette étape constituerait toutefois plus qu'une simple formalité, selon certains analystes, dont l'un souligne dans une note que "la Suisse connaîtrait une situation du duopole, unique en Europe".
France Télécom et TDC ont fait savoir que l'opération aurait un impact neutre sur le bénéfice par action en 2010 et un effet positif à partir de 2011. L'impact sur les cash flows est quant à lui immédiatement positif.
La transaction ne remet pas en cause l'objectif de France Télécom qui vise à maintenir un ratio de dette nette inférieur à deux fois l'Ebitda "à moyen terme", ont-ils ajouté.
Les deux opérateurs tablent sur des synergies totales de l'ordre de 2,1 milliards d'euros, pour des coûts d'intégration estimés à 92 millions d'euros. Les synergies doivent permettre de réduire les dépenses d'investissements de 376 millions d'euros jusqu'en 2015. Par la suite, les économies devraient s'élever à 43 millions d'euros par an.
Thomas Sieber, actuel directeur général d'Orange Suisse et futur dirigeant du nouvel ensemble, a expliqué lors d'une conférence téléphonique que les deux marques Orange et Sunrise coexisteraient dans un premier temps.
"On prendra le temps d'étudier ce volet. Les deux marques sont très complémentaires sur le marché suisse, d'un point de vue régional mais également de segments de clients", a-t-il commenté.
Vers 12h55, le titre France Télécom gagnait 1,70%, à 17,34 euros. A Copenhague, l'action TDC faisait un bond de 10,62% à 250,00 couronnes.
Source: Reuters via Yahoo News