Actuellement directeur général délégué du groupe, Stéphane Richard deviendra directeur général à compter de lundi prochain, 1er mars. A ce titre, il occupera le rôle de mandataire social, présidera le comité exécutif et sera responsable des résultats et des activités du groupe. De son côté, Didier Lombard occupera, à partir de la semaine prochaine, la fonction de président. Il sera le garant du respect des bonnes pratiques de gouvernance, représentera le groupe auprès des gouvernements, des partenaires et des clients et, surtout, contribuera à la définition de la stratégie technologique de France Télécom. « Cette petite répartition va beaucoup faciliter les choses. Cela me libère d'un certain nombre de contradictions. Je ressens cela très positivement », explique le nouveau président.
Un comité de direction élargi et consensuel
L'état-major passe de neuf à quinze membres, permettant de ménager à la fois la chèvre et le chou. Dans son nouveau comité exécutif, Stéphane Richard a nommé des gens du sérail de France Télécom (Jean-Philippe Vanot à la qualité, Jean-Paul Cottet au marketing, Thierry Bonhomme pour les réseaux et la R&D), tout en donnant leur chance à quelques « quadras » (Vivek Badrinath au pôle Entreprises, Delphine Ernotte à la filiale France, Raoul Roverato à Orange Vallée, Olaf Swantee à l' International et aux achats). La politique est également au rendez-vous, avec la nomination d'une ancienne ministre, Christine Albanel, à la communication et aux contenus et d'un haut fonctionnaire, Pierre Louette, au secrétariat général et aux opérateurs. Ce dernier a occupé des fonctions dans le cabinet d'Edouard Balladur, chez France Télévisions, chez LVMH et au sein de la cour des Comptes, avant de devenir PDG de l'AFP. « Pierre Louette connaît les arcanes politico-juridico-administratives de notre pays », souligne Stéphane Richard. Cette nouvelle organisation sera effective à compter du 6 avril.
Refondre la culture sociale de l’entreprise
Vis-à-vis des salariés, Stéphane Richard se veut rassurant. Après la série de suicides qui a ébranlé l'opérateur, il veut pouvoir tirer rapidement un trait sur le passé en déployant une batterie de mesures sociales. Il a signé avec les représentants des salariés un accord sur le temps partiel des seniors en novembre dernier et souhaite entériner d'ici au 5 mars un contrat sur la mobilité et l'équilibre vie professionnelle/vie privée. Parallèlement, les effectifs RH ont été augmentés (150 recrutements fin 2009) et la cadence de travail dans les centres d'appels a baissé. « Les opérateurs ont désormais vingt minutes de plus par jour pour organiser leur travail ou simplement discuter entre eux », explique Stéphane Richard. Un nouveau mode de management sera également instauré. Un centre de formation interne, baptisé Orange Campus, sera mis en place cette année pour diffuser les bonnes pratiques auprès des 10 000 managers du groupe. Les 1 100 responsables les plus importants verront, par ailleurs, leur part de salaire variable attribuée sur la base de critères sociaux. « Il reste encore à définir ce qu'est exactement la performance sociale », précise Stéphane Richard, qui gardera pendant un certain temps la fonction de directeur général France afin de pouvoir mener toutes ces actions à leur terme.
Fibre optique : une nouvelle offre commerciale avant l’été
Sur le front technologique, France Télécom va reprendre les investissements dans la fibre optique, qu'il avait gelés en 2010 pour cause de désaccord concurrentiel. L'opérateur va mettre deux milliard d'euros sur la table pour developper la couverture, qui aujourd'hui s'étend sur l'Ile-de-France et une dizaine d'agglomérations en France. D'ici à fin 2012, il compte câbler 45 agglomérations dans 22 régions métropolitaines. D'ici à 2015, il souhaite être présent dans 96 départements métropolitains et dans trois départements d'outre-mer. Le déploiement de la fibre optique sera « progressif, car il faut reconstituer les équipes techniques et la base de sous-traitants », précise Stéphane Richard. Une nouvelle offre commerciale devrait voir le jour d'ici à mi-2010.
Source: Yahoo News
Un comité de direction élargi et consensuel
L'état-major passe de neuf à quinze membres, permettant de ménager à la fois la chèvre et le chou. Dans son nouveau comité exécutif, Stéphane Richard a nommé des gens du sérail de France Télécom (Jean-Philippe Vanot à la qualité, Jean-Paul Cottet au marketing, Thierry Bonhomme pour les réseaux et la R&D), tout en donnant leur chance à quelques « quadras » (Vivek Badrinath au pôle Entreprises, Delphine Ernotte à la filiale France, Raoul Roverato à Orange Vallée, Olaf Swantee à l' International et aux achats). La politique est également au rendez-vous, avec la nomination d'une ancienne ministre, Christine Albanel, à la communication et aux contenus et d'un haut fonctionnaire, Pierre Louette, au secrétariat général et aux opérateurs. Ce dernier a occupé des fonctions dans le cabinet d'Edouard Balladur, chez France Télévisions, chez LVMH et au sein de la cour des Comptes, avant de devenir PDG de l'AFP. « Pierre Louette connaît les arcanes politico-juridico-administratives de notre pays », souligne Stéphane Richard. Cette nouvelle organisation sera effective à compter du 6 avril.
Refondre la culture sociale de l’entreprise
Vis-à-vis des salariés, Stéphane Richard se veut rassurant. Après la série de suicides qui a ébranlé l'opérateur, il veut pouvoir tirer rapidement un trait sur le passé en déployant une batterie de mesures sociales. Il a signé avec les représentants des salariés un accord sur le temps partiel des seniors en novembre dernier et souhaite entériner d'ici au 5 mars un contrat sur la mobilité et l'équilibre vie professionnelle/vie privée. Parallèlement, les effectifs RH ont été augmentés (150 recrutements fin 2009) et la cadence de travail dans les centres d'appels a baissé. « Les opérateurs ont désormais vingt minutes de plus par jour pour organiser leur travail ou simplement discuter entre eux », explique Stéphane Richard. Un nouveau mode de management sera également instauré. Un centre de formation interne, baptisé Orange Campus, sera mis en place cette année pour diffuser les bonnes pratiques auprès des 10 000 managers du groupe. Les 1 100 responsables les plus importants verront, par ailleurs, leur part de salaire variable attribuée sur la base de critères sociaux. « Il reste encore à définir ce qu'est exactement la performance sociale », précise Stéphane Richard, qui gardera pendant un certain temps la fonction de directeur général France afin de pouvoir mener toutes ces actions à leur terme.
Fibre optique : une nouvelle offre commerciale avant l’été
Sur le front technologique, France Télécom va reprendre les investissements dans la fibre optique, qu'il avait gelés en 2010 pour cause de désaccord concurrentiel. L'opérateur va mettre deux milliard d'euros sur la table pour developper la couverture, qui aujourd'hui s'étend sur l'Ile-de-France et une dizaine d'agglomérations en France. D'ici à fin 2012, il compte câbler 45 agglomérations dans 22 régions métropolitaines. D'ici à 2015, il souhaite être présent dans 96 départements métropolitains et dans trois départements d'outre-mer. Le déploiement de la fibre optique sera « progressif, car il faut reconstituer les équipes techniques et la base de sous-traitants », précise Stéphane Richard. Une nouvelle offre commerciale devrait voir le jour d'ici à mi-2010.
Source: Yahoo News