"La mixité sociale n'existe pas !"
Dix ans de dispositifs n'ont pas réduit l'écart entre les quartiers pauvres et environnants. Faut-il encore une politique de la ville en France ? Entretien. Dans un rapport publié mardi, la Cour de comptes dresse un constat d'échec de dix ans de politique de la ville. L'Institution met en garde contre une insuffisance de crédits pour mener à son terme la rénovation urbaine et recommande de concentrer les crédits sur les départements qui rencontrent les plus grandes difficultés. Pour Renaud Epstein, sociologue, maître de conférences en sciences politiques à l'université de Nantes, l'objectif de mixité tant sociale que fonctionnelle est "absurde". Le Point.fr : Pourquoi les réformes engagées depuis dix ans se sont-elles soldées par des échecs ? Renaud Epstein : Les raisons sont multiples. Il est clair en tout cas que la vaste réforme de la politique de la ville organisée par la loi Borloo en 2003 - qui avait été inspirée par le rapport 2002 de la Cour des comptes - n'a pas été couronnée de succès.(lepoint.fr) Une société sans diggérence fonctionnerait-elle?
Sérieusement, que reproche-t-on à PSA?
Le groupe automobile est symptomatique de l'industrie française, et pas qu'automobile. Dans la série «les socialistes français n'aiment pas les entreprises», PSA Peugeot Citroën tient la vedette. La firme automobile qui jouissait plutôt d'une bonne image d'entreprise sérieuse, propriété d'une famille protestante anti-bling-bling, a déclenché un tir de barrage à boulets rouges et roses avec l'annonce de la fermeture d'Aulnay. Les socialistes ont sans doute beaucoup à reprocher à Philippe Varin, le PDG du groupe, à commencer par ces 8.000 suppressions d'emplois, méchant cadeau d'arrivée au pouvoir. «Le changement c'est maintenant» a vilaine allure... Et, sans doute, oui, l'annonce a été retardée pour l'après-élections. Pas par choix politique, d'ailleurs: tout simplement pour ne pas voir les candidats se livrer à une surenchère de promesses (il y en a eu quand même) que PSA savait que ni lui ni même les candidats ne pourraient tenir. Dans ces périodes pré-électorales, mieux vaut se tenir coi, à carreau. Mais bon, les socialos l'ont mauvaise, ça se comprend.(slate.fr) Je ne sais plus trop ce que l'ont reproche à PSA, surproduction un truc dans ce genre.
Incendie de Saint-Maximin : quel avenir pour le site Molydal ?
Hier après-midi, cinq des douze blessés dans l’explosion et l’incendie lundi matin de l’usine Molydal à Saint-Maximin étaient encore soignés à l’hôpital de Creil, essentiellement pour des brûlures. La plupart des victimes ont été touchées aux jambes, les flammes s’étant propagées d’abord au sol avant de se transformer « en boule de feu », selon le récit des salariés. Une femme souffre de plaies au visage et aux mains, après avoir été obligée de sauter par une des fenêtres de l’entreprise pour échapper au sinistre. Alors qu’une enquête est ouverte par la gendarmerie, plusieurs questions se posent désormais sur l’évaluation des risques par les pouvoirs publics. Faut-il reconstruire sur le site? Installée dans une zone artisanale à cheval entre Creil et Saint-Maximin, l’usine de lubrifiants industriels, qui compte 49 salariés, est proche de la gigantesque zone commerciale de Cora, très fréquentée par le public. Or, ce fabricant utilise des solvants, des produits très inflammables. Lundi, une soixantaine d’entreprises et un millier de personnes ont été évacuées.(leparisien.fr) Le site perdra surement plus d'argent que prévu.
Source: Yahoo actualités
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Dix ans de dispositifs n'ont pas réduit l'écart entre les quartiers pauvres et environnants. Faut-il encore une politique de la ville en France ? Entretien. Dans un rapport publié mardi, la Cour de comptes dresse un constat d'échec de dix ans de politique de la ville. L'Institution met en garde contre une insuffisance de crédits pour mener à son terme la rénovation urbaine et recommande de concentrer les crédits sur les départements qui rencontrent les plus grandes difficultés. Pour Renaud Epstein, sociologue, maître de conférences en sciences politiques à l'université de Nantes, l'objectif de mixité tant sociale que fonctionnelle est "absurde". Le Point.fr : Pourquoi les réformes engagées depuis dix ans se sont-elles soldées par des échecs ? Renaud Epstein : Les raisons sont multiples. Il est clair en tout cas que la vaste réforme de la politique de la ville organisée par la loi Borloo en 2003 - qui avait été inspirée par le rapport 2002 de la Cour des comptes - n'a pas été couronnée de succès.(lepoint.fr) Une société sans diggérence fonctionnerait-elle?
Sérieusement, que reproche-t-on à PSA?
Le groupe automobile est symptomatique de l'industrie française, et pas qu'automobile. Dans la série «les socialistes français n'aiment pas les entreprises», PSA Peugeot Citroën tient la vedette. La firme automobile qui jouissait plutôt d'une bonne image d'entreprise sérieuse, propriété d'une famille protestante anti-bling-bling, a déclenché un tir de barrage à boulets rouges et roses avec l'annonce de la fermeture d'Aulnay. Les socialistes ont sans doute beaucoup à reprocher à Philippe Varin, le PDG du groupe, à commencer par ces 8.000 suppressions d'emplois, méchant cadeau d'arrivée au pouvoir. «Le changement c'est maintenant» a vilaine allure... Et, sans doute, oui, l'annonce a été retardée pour l'après-élections. Pas par choix politique, d'ailleurs: tout simplement pour ne pas voir les candidats se livrer à une surenchère de promesses (il y en a eu quand même) que PSA savait que ni lui ni même les candidats ne pourraient tenir. Dans ces périodes pré-électorales, mieux vaut se tenir coi, à carreau. Mais bon, les socialos l'ont mauvaise, ça se comprend.(slate.fr) Je ne sais plus trop ce que l'ont reproche à PSA, surproduction un truc dans ce genre.
Incendie de Saint-Maximin : quel avenir pour le site Molydal ?
Hier après-midi, cinq des douze blessés dans l’explosion et l’incendie lundi matin de l’usine Molydal à Saint-Maximin étaient encore soignés à l’hôpital de Creil, essentiellement pour des brûlures. La plupart des victimes ont été touchées aux jambes, les flammes s’étant propagées d’abord au sol avant de se transformer « en boule de feu », selon le récit des salariés. Une femme souffre de plaies au visage et aux mains, après avoir été obligée de sauter par une des fenêtres de l’entreprise pour échapper au sinistre. Alors qu’une enquête est ouverte par la gendarmerie, plusieurs questions se posent désormais sur l’évaluation des risques par les pouvoirs publics. Faut-il reconstruire sur le site? Installée dans une zone artisanale à cheval entre Creil et Saint-Maximin, l’usine de lubrifiants industriels, qui compte 49 salariés, est proche de la gigantesque zone commerciale de Cora, très fréquentée par le public. Or, ce fabricant utilise des solvants, des produits très inflammables. Lundi, une soixantaine d’entreprises et un millier de personnes ont été évacuées.(leparisien.fr) Le site perdra surement plus d'argent que prévu.
Source: Yahoo actualités
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