Noah et Forget auditionnés par le Sénat pour évasion fiscale
Les ex-capitaines et vainqueurs de Coupe Davis de tennis, Yannick Noah et Guy Forget, ont tenté d’opposer l'«optimisation des revenus», qu’ils ont pratiquée, à des faits d'évasion fiscale, mardi, lors d’une audition de la commission d’enquête du Sénat sur l'évasion des capitaux. Les deux anciens équipiers ont d’abord mis en avant la brièveté d’une carrière de joueur devant la commission présidée par le sénateur Philippe Dominati qui a déjà interrogé d’autres sportifs et remettra son rapport d’ici à un mois. «En tennis, on a une carrière courte», a plaidé Guy Forget, installé en Suisse depuis une vingtaine d’années. «Pendant cette période qui dure une dizaine d’années, les joueurs essayent d’optimiser leurs revenus», a-t-il poursuivi, précisant que seuls les 120 meilleurs joueurs du circuit «rentrent dans leurs frais» et que les joueurs classés au-delà de ce rang perdent de l’argent. Selon lui, le budget annuel minimal pour un joueur du Top 100 est de 125 000 euros en incluant les frais divers (entraîneur, déplacements...).(libération.fr) Ce sont des affaires qui se traitent à couteaux tirés.
Hyperconnectivité au bureau : le casse-tête juridique
Les salariés imposent aujourd'hui leurs appareils à l'entreprise. Qui est responsable en cas de vol ? Quel droit de regard l'employeur a-t-il ? Éclairage. La mode du BYOB (Bring Your Own Bottle) est derrière nous. Place au BYOD ("Bring Your Own Device" ou "apportez votre appareil personnel"), cette tendance qui consiste à emporter sur son lieu de travail ses outils nomades. 74 % des salariés âgés de 20 à 29 ans (64 % de Français) utilisent au moins un terminal personnel au bureau, qu'il se nomme smartphone, tablette numérique ou PC portable. C'est ce que révèle l'enquête publiée le 19 juin par le fournisseur de solutions de sécurité Fortinet, qui a interrogé plus de 3 800 salariés actifs dans quinze pays. Addiction. Les personnes interrogées considèrent pour la plupart qu'une telle utilisation est un droit, une pratique normale dans leur environnement, et non un simple privilège que leur accorderait la direction. Et leur motivation est essentiellement d'ordre personnel. Près de la moitié des sondés éprouvent, en effet, le besoin d'envoyer au moins un SMS par jour, et 35 % avouent qu'ils doivent consulter au moins une fois par jour leur réseau social. "Il faut donc s'attendre à une augmentation de ce phénomène à tendance addictive, même si les résultats côté français sont respectivement de 19 % pour les réseaux sociaux et de 38 % pour les SMS", commente Yann Pradelle, vice-président régional Europe du Sud et Afrique chez Fortinet.(lepoint.fr) Une clause devrait être réservée à ca dans les contrats d'embauche.
Affaire Karachi : enquête sur deux suicides suspects
Renaud Van Ruymbeke, un des juges en charge des investigations sur l'attentat qui a coûté la vie à onze Français au Pakistan en 2002, s'intéresse selon Le Monde à d'autres décès qui seraient survenus dans des circonstances troublantes, dans les années 1990. Dans l'affaire Karachi , on comptait jusqu'à présent quinze victimes. Celles, dont 11 Français, qui avaient trouvé la mort le 8 mai 2002 dans l'attentat contre le bus de la Direction des constructions navales (DCN) au Pakistan. Mais les enquêteurs qui se penchent sur ce dossier, en se demandant si l'attentat n'était pas une représaille à l'arrêt par la France du versement de rétrocommissions, s'intéressent aussi à deux morts suspectes en marge de l'affaire, révèle mardi une enquête du Monde . C'est le juge Renaud Van Ruymbeke , chargé du volet financier des investigations sur l'affaire Karachi, qui aurait fait rouvrir ces deux dossiers. André Rigault, ingénieur au centre d'essais de la DCN, dans l'Indre, oeuvrait à la conception des moteurs de sous-marins. Il a donc travaillé dans le cadre du contrat Agosta, signé en 1994 et qui prévoyait la livraison de trois sous-marins au Pakistan.(lefigaro.fr) Tout les suicides sont suspects, mais ceux-là encore plus.