On vit, outre Rhin, dans la peur de l’inflation qui avait abouti à la prise de pouvoir par Hitler avec les conséquences que l’on connaît. A contrario, en France, les trente glorieuses nous apprennent que la croissance ne vient que par les relances, en parallèle, de la consommation et de la production. La confrontation France Allemagne est donc attendue sur le terrain économique avec, comme atout pour l’Allemagne, une main d’œuvre à moins de cinq euros de l’heure. Aux USA, avant de réduire les budgets, les autorités fédérales ont préféré attendre que le secteur privé soit en mesure de prendre la relève. C’est certainement là que résident les divergences franco-allemandes. Pour autant François Hollande ne sera plus isolé dans son souhait, pour l’Europe, d’instaurer plus de relance que d’austérité Le nouveau chef du gouvernement italien, Enrico Letta, effectuera mardi à Berlin une visite officielle à l’occasion de laquelle il souhaite dégager une meilleure "marge de manœuvre" dans les négociations de l’Italie avec l'UE. Si l’amitié franco-allemande n’est pas à remettre en question, il semble bien qu’une fronde européenne prenne naissance contre les pratiques austères préconisées par l’Allemagne du fait qu’elles freinent l’indispensable relance économique de l’Europe. Dans l’attente de la réunion de la Banque centrale américaine mardi et mercredi et de celle de la BCE jeudi, la Bourse de Paris se montre confiante, tout comme celle de Francfort.
Aujourd’hui, selon un sondage LH2 pour le Nouvel Observateur, seul un Français sur quatre fait encore confiance au chef de l’Etat pour redresser la situation de la France. La critique enfle encore à droite devant ce que certains n’hésitent pas à nommer la dégradation des relations franco-allemandes. Pourtant, l’indice de confiance des Français ne serait pas meilleur devant un Président de droite dont on suppose qu’il mènerait, comme l’a fait Nicolas Sarkozy, une politique européenne conforme en tous points aux souhaits d’Angela Merkel. Les Français, dans leur ensemble, ne sont d’ailleurs pas favorables à une politique d’austérité. Si François Hollande semblait avoir renoncé, en juin 2012, à imposer une politique de relance pour l’Europe, de nouvelles occasions de renégocier pourraient surgir prochainement. La courbe de son indice de confiance, à n’en pas douter, s’en trouverait modifiée.
Aujourd’hui, selon un sondage LH2 pour le Nouvel Observateur, seul un Français sur quatre fait encore confiance au chef de l’Etat pour redresser la situation de la France. La critique enfle encore à droite devant ce que certains n’hésitent pas à nommer la dégradation des relations franco-allemandes. Pourtant, l’indice de confiance des Français ne serait pas meilleur devant un Président de droite dont on suppose qu’il mènerait, comme l’a fait Nicolas Sarkozy, une politique européenne conforme en tous points aux souhaits d’Angela Merkel. Les Français, dans leur ensemble, ne sont d’ailleurs pas favorables à une politique d’austérité. Si François Hollande semblait avoir renoncé, en juin 2012, à imposer une politique de relance pour l’Europe, de nouvelles occasions de renégocier pourraient surgir prochainement. La courbe de son indice de confiance, à n’en pas douter, s’en trouverait modifiée.