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31/05/2010 17:13

France-Afrique: une indépendance inachevée

France-Afrique, une indépendance inachever, Le Sénégal a fêté, début avril, le cinquantième anniversaire de son indépendance . Des célébrations en grande pompe, avec défilé militaire et inauguration d'une gigantesque statue à la gloire du continent.


Sommet Afrique- France: une histoire de fauteuils
Allez, un petit quiz azuréen, histoire de gravir le Sommet d'un pas alerte. - Question n°1. Qui a dit en 2006, avant de récidiver l'année suivante: "Economiquement, la France n'a pas besoin de l'Afrique"? Réponse: Nicolas Sarkozy. -Question n°2. Qui a dit ce 31 mai 2010 à Nice: "La France et l'Europe ont autant besoin de l'Afrique que l'Afrique a besoin de l'Europe et de la France"? Réponse: Sarkozy Nicolas. Mieux, à la faveur de son allocution d'ouverture du 25e Sommet Afrique-France, le président a exalté la vitalité du continent noir, son "formidable dynamisme démographique" et ses "ressources considérables", qui en font "la principale réserve de croissance de l'économie mondiale pour les décennies à venir". "L'Afrique, a insisté le successeur de Jacques Chirac, est notre avenir." "Anormal que l'Afrique ne compte aucun membre permanent à l'ONU" Lors de la cérémonie, expédiée en 15 minutes Rolex en main, le locataire de l'Elysée a aussi décliné les trois thèmes soumis cette fois à la sagacité des 38 chefs d'Etat, de gouvernement et de délégations rassemblés ici. A commencer par "la place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale". En clair, son poids au sein des instances onusiennes. "Il est absolument anormal, martèle Sarkozy, que l'Afrique ne compte aucun membre permanent" au sein d'un Conseil de sécurité des Nations unies qui doit, à ses yeux, être réformé sans tarder.(l'expresse)

France-Afrique : l'indépendance inachevée
Le Sénégal a fêté, début avril, le cinquantième anniversaire de son indépendance . Des célébrations en grande pompe, avec défilé militaire et inauguration d'une gigantesque statue à la gloire du continent. Le faste sénégalais risque cependant de rester bien singulier. Alors que treize autres pays africains commémorent cette année la fin de la domination française en 1960, les festivités, partout ailleurs, restent étonnamment discrètes. Les difficultés financières ne suffisent pas à expliquer les programmes étriqués des agapes. La gêne est palpable, comme si ce souvenir risquait davantage de réveiller les ambiguïtés de la relation entre la France et ses anciennes colonies qu'une amitié que l'on dit trop facilement indéfectible.Le silence entourant le jubilé n'étonne pas tout le monde. «Il y a une indifférence en France, mais en Afrique aussi. Pour qu'il y ait fête, il faudrait qu'il y ait quelque chose à fêter. Et on peut vraiment se demander si c'est le cas», analyse Martin Ziguélé, ancien premier ministre centrafricain. Pour lui, les difficultés du quotidien après un demi-siècle de liberté accaparent toute l'attention des Africains, souvent trop jeunes pour se souvenir. Sur le continent, 60 à 65% de la population a moins de 25 ans. En France, un sondage montre que 69% des citoyens ne se sentent pas concernés. «Le temps passe. Il y a de moins en moins de Français qui connaissent l'Afrique et de moins d'Africains qui ont fait leurs études en France. Mais il reste des liens », veut croire Hubert Védrine.(lefigaro)


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