Football (éliminatoires Euro 2012): la France part en reconquête face au Bélarus
C'est sans véritable meneur de jeu que l'équipe de France de football va partir en reconquête vendredi face au Bélarus, pour son premier match des éliminatoires de l'Euro 2012. Laurent Blanc, le nouveau sélectionneur, ne peut compter sur Franck Ribéry, le chef d'orchestre du Bayern de Munich, suspendu trois matches pour son rôle de leader dans la "mutinerie" des joueurs à Knysna, lors du fiasco des Bleus à la Coupe du monde en Afrique du Sud. Yoann Gourcuff, le meneur de jeu de l'Olympique Lyonnais, est lui suspendu pour deux matches pour son carton rouge reçu face aux Bafana Bafana sud-africains lors du Mondial, alors que Samir Nasri, la plaque tournante d'Arsenal, s'est blessé au genou lors de la journée d'ouverture de la Premier League anglaise. "C'est déplaisant tous ces forfaits dans le même secteur de jeu. Mais on va s'adapter. La grande qualité d'un entraîneur ou d'un sélectionneur est de s'adapter", a souligné Laurent Blanc lors du stage de Clairefontaine. Le successeur de Raymond Domenech se met donc la pression avant ce match qu'il juge capital. "On va jouer pour attaquer, pour gagner ce match. On va mettre tout en oeuvre pour produire du jeu et se procurer des occasions", affirme le "Président" des Bleus champions du monde et d'Europe 1998 et 2000. Du temps de la splendeur des Bleus, le Bélarus, 78e nation mondiale au classement de la FIFA, aurait servi de mise en bouche à Saint-Denis. Désormais classée 21e à la FIFA après ses éliminations sans gloire au premier tour du Mondial et de l'Euro 2008, la France qui a gagné un seul de ses 10 derniers matches, a peur du tout venant. "On est 21e, j'ai demandé de l'humilité à tout le monde", souligne Blanc. "J'entends qu'on a deux matches faciles à jouer, la réalité me semble plus difficile". Après le Bélarus vendredi au Stade de France, les Bleus disputeront quatre jours plus tard leur deuxième match des éliminatoires à Sarajevo contre la Bosnie-Herzégovine. Ils recevront ensuite la Roumanie et le Luxembourg. "Débuter à la maison est plutôt à mes yeux un atout qu'un inconvénient. Trois réceptions pour les quatre premiers matches peuvent permettre de prendre les points que l'on veut", explique Laurent Blanc. "Si les spectateurs veulent se défouler, qu'ils aillent autre part. Même s'ils ont des choses à critiquer, on entame une compétition". Blanc a besoin d'engranger rapidement des points pour poursuivre dans la sérénité la reconstruction du football français. Ce très accessible groupe D des éliminatoires, avec la Roumanie 42e au classement FIFA, la Bosnie 57e, l'Albanie 70e et le Luxembourg 117e, devrait lui permettre de mener à bien sa mission. Le chantier est cependant énorme. Outre les difficultés ponctuelles concernant la conduite du jeu, Blanc doit aussi rebâtir une charnière centrale. Il devrait reconduire le duo Philippe Mexès - Adil Rami, aligné face à la Norvège le 11 août dernier pour son entrée en fonction. La paire avait pris un courant d'air sur le but norvégien de la victoire (2-1), mais le sélectionneur entend donner du temps au temps pour réhabiliter ce secteur de jeu qu'il juge déterminant."On est conscient du fiasco qu'il y a eu à notre poste", a souligné Rami mercredi à Clairefontaine. "A nous d'en faire bon usage". William Gallas et Eric Abidal, titulaires lors des deux premiers matches en Afrique du Sud, n'ont pas été convoqués par Blanc. Gallas ne semble pas incarner l'avenir et Abidal doit se stabiliser dans l'axe, ce qui n'est pas le cas au FC Barcelone où il a joué latéral gauche. "Nous sommes complémentaires, il y a un bon feeling entre nous, et sur le terrain on vit bien. On peut faire une belle paire", a ajouté le défenseur lillois à propos de Mexès qui évolue à l'AS Rome. "Il (Mexès) ne me met pas de pression, mais quand il doit gueuler, il gueule. Il a plus d'expérience que moi", a expliqué Rami. Les deux joueurs ont bénéficié de conseils particuliers de Blanc, leader de la défense centrale des Bleus champions du monde, soucieux de bonnes relances. "Il nous a dit de jouer dans les pieds, de rarement dégager, de jouer au ballon", indique Rami. Le duo devra museler Vitali Kutuzov, l'attaquant de Bari, et Alexandre Hleb, en partance du FC Barcelone pour Birmingham, les deux joueurs vedette de la formation de Bernd Stange. "Hleb, j'ai joué quelques saisons avec lui. Il va être le danger de cette équipe. Il n'est pas costaud mais il a les deux pieds, une bonne vision du jeu. C'est un bon finisseur. Ce sera vraiment le joueur clé", a déclaré Gaël Clichy, le défenseur d'Arsenal, qui devrait être titulaire à gauche vendredi soir en l'absence de Patrice Evra, suspendu cinq matches pour son rôle de leader dans la grève des joueurs à Knysna. Bacary Sagna devrait occuper le poste de latéral droit. (AP)
La Lituanie freine les Bleus
Les Bleus 2010 ne sont plus au sommet du rebond. Vainqueurs de leurs trois premiers matches au championnat du monde à Izmir (Turquie) et déjà qualifiés pour les huitièmes de finale, les hommes de Vincent Collet se sont inclinés devant la Lituanie (69-55). Ils laissent du même coup la première place du groupe à leurs adversaires du soir, assurés de terminer en tête de la poule. La France devra à tout prix éviter un nouvel écueil face à la Nouvelle Zélande jeudi lors de l'ultime journée. Une défaite par plus de onze points d'écart serait en effet synonyme de huitième de finale contre l'ogre turc devant son public. Le début de partie du cinq français ne laissait pourtant pas présager ces comptes d'apothicaires. Le premier quart-temps de Boris Diaw et compagnie frôlait la perfection comme l'indiquait la table de marque (24-11). Avec une défense agressive et des shooteurs en réussite, l'affaire était rondement menée. La sérénité des Français à la pause (30-24) avait presque fait oublier aux supporters tricolores la fragilité d'une équipe passée de l'ombre à la lumière entre les matches de préparation et le show turc. A la reprise, plus rien. Le trou noir. Passes non-assurées, attaques forcées, couverture inexistante, la France bafouillait son basket (18 pertes de balle) et relançait des Lituaniens totalement hors du coup quelques minutes plus tôt. Le troisième quart changeait la face du match avec un 18-11 (41-52) infligé par les géants de l'est aux petits bleus. Les statistiques de l'ailier fort Linas Kleiza bondissaient (0 point à la pause, 15 en fin de rencontre) pour creuser l'écart définitif (69-55). (Liberation.fr)
Source: Yahoo Actualités
C'est sans véritable meneur de jeu que l'équipe de France de football va partir en reconquête vendredi face au Bélarus, pour son premier match des éliminatoires de l'Euro 2012. Laurent Blanc, le nouveau sélectionneur, ne peut compter sur Franck Ribéry, le chef d'orchestre du Bayern de Munich, suspendu trois matches pour son rôle de leader dans la "mutinerie" des joueurs à Knysna, lors du fiasco des Bleus à la Coupe du monde en Afrique du Sud. Yoann Gourcuff, le meneur de jeu de l'Olympique Lyonnais, est lui suspendu pour deux matches pour son carton rouge reçu face aux Bafana Bafana sud-africains lors du Mondial, alors que Samir Nasri, la plaque tournante d'Arsenal, s'est blessé au genou lors de la journée d'ouverture de la Premier League anglaise. "C'est déplaisant tous ces forfaits dans le même secteur de jeu. Mais on va s'adapter. La grande qualité d'un entraîneur ou d'un sélectionneur est de s'adapter", a souligné Laurent Blanc lors du stage de Clairefontaine. Le successeur de Raymond Domenech se met donc la pression avant ce match qu'il juge capital. "On va jouer pour attaquer, pour gagner ce match. On va mettre tout en oeuvre pour produire du jeu et se procurer des occasions", affirme le "Président" des Bleus champions du monde et d'Europe 1998 et 2000. Du temps de la splendeur des Bleus, le Bélarus, 78e nation mondiale au classement de la FIFA, aurait servi de mise en bouche à Saint-Denis. Désormais classée 21e à la FIFA après ses éliminations sans gloire au premier tour du Mondial et de l'Euro 2008, la France qui a gagné un seul de ses 10 derniers matches, a peur du tout venant. "On est 21e, j'ai demandé de l'humilité à tout le monde", souligne Blanc. "J'entends qu'on a deux matches faciles à jouer, la réalité me semble plus difficile". Après le Bélarus vendredi au Stade de France, les Bleus disputeront quatre jours plus tard leur deuxième match des éliminatoires à Sarajevo contre la Bosnie-Herzégovine. Ils recevront ensuite la Roumanie et le Luxembourg. "Débuter à la maison est plutôt à mes yeux un atout qu'un inconvénient. Trois réceptions pour les quatre premiers matches peuvent permettre de prendre les points que l'on veut", explique Laurent Blanc. "Si les spectateurs veulent se défouler, qu'ils aillent autre part. Même s'ils ont des choses à critiquer, on entame une compétition". Blanc a besoin d'engranger rapidement des points pour poursuivre dans la sérénité la reconstruction du football français. Ce très accessible groupe D des éliminatoires, avec la Roumanie 42e au classement FIFA, la Bosnie 57e, l'Albanie 70e et le Luxembourg 117e, devrait lui permettre de mener à bien sa mission. Le chantier est cependant énorme. Outre les difficultés ponctuelles concernant la conduite du jeu, Blanc doit aussi rebâtir une charnière centrale. Il devrait reconduire le duo Philippe Mexès - Adil Rami, aligné face à la Norvège le 11 août dernier pour son entrée en fonction. La paire avait pris un courant d'air sur le but norvégien de la victoire (2-1), mais le sélectionneur entend donner du temps au temps pour réhabiliter ce secteur de jeu qu'il juge déterminant."On est conscient du fiasco qu'il y a eu à notre poste", a souligné Rami mercredi à Clairefontaine. "A nous d'en faire bon usage". William Gallas et Eric Abidal, titulaires lors des deux premiers matches en Afrique du Sud, n'ont pas été convoqués par Blanc. Gallas ne semble pas incarner l'avenir et Abidal doit se stabiliser dans l'axe, ce qui n'est pas le cas au FC Barcelone où il a joué latéral gauche. "Nous sommes complémentaires, il y a un bon feeling entre nous, et sur le terrain on vit bien. On peut faire une belle paire", a ajouté le défenseur lillois à propos de Mexès qui évolue à l'AS Rome. "Il (Mexès) ne me met pas de pression, mais quand il doit gueuler, il gueule. Il a plus d'expérience que moi", a expliqué Rami. Les deux joueurs ont bénéficié de conseils particuliers de Blanc, leader de la défense centrale des Bleus champions du monde, soucieux de bonnes relances. "Il nous a dit de jouer dans les pieds, de rarement dégager, de jouer au ballon", indique Rami. Le duo devra museler Vitali Kutuzov, l'attaquant de Bari, et Alexandre Hleb, en partance du FC Barcelone pour Birmingham, les deux joueurs vedette de la formation de Bernd Stange. "Hleb, j'ai joué quelques saisons avec lui. Il va être le danger de cette équipe. Il n'est pas costaud mais il a les deux pieds, une bonne vision du jeu. C'est un bon finisseur. Ce sera vraiment le joueur clé", a déclaré Gaël Clichy, le défenseur d'Arsenal, qui devrait être titulaire à gauche vendredi soir en l'absence de Patrice Evra, suspendu cinq matches pour son rôle de leader dans la grève des joueurs à Knysna. Bacary Sagna devrait occuper le poste de latéral droit. (AP)
La Lituanie freine les Bleus
Les Bleus 2010 ne sont plus au sommet du rebond. Vainqueurs de leurs trois premiers matches au championnat du monde à Izmir (Turquie) et déjà qualifiés pour les huitièmes de finale, les hommes de Vincent Collet se sont inclinés devant la Lituanie (69-55). Ils laissent du même coup la première place du groupe à leurs adversaires du soir, assurés de terminer en tête de la poule. La France devra à tout prix éviter un nouvel écueil face à la Nouvelle Zélande jeudi lors de l'ultime journée. Une défaite par plus de onze points d'écart serait en effet synonyme de huitième de finale contre l'ogre turc devant son public. Le début de partie du cinq français ne laissait pourtant pas présager ces comptes d'apothicaires. Le premier quart-temps de Boris Diaw et compagnie frôlait la perfection comme l'indiquait la table de marque (24-11). Avec une défense agressive et des shooteurs en réussite, l'affaire était rondement menée. La sérénité des Français à la pause (30-24) avait presque fait oublier aux supporters tricolores la fragilité d'une équipe passée de l'ombre à la lumière entre les matches de préparation et le show turc. A la reprise, plus rien. Le trou noir. Passes non-assurées, attaques forcées, couverture inexistante, la France bafouillait son basket (18 pertes de balle) et relançait des Lituaniens totalement hors du coup quelques minutes plus tôt. Le troisième quart changeait la face du match avec un 18-11 (41-52) infligé par les géants de l'est aux petits bleus. Les statistiques de l'ailier fort Linas Kleiza bondissaient (0 point à la pause, 15 en fin de rencontre) pour creuser l'écart définitif (69-55). (Liberation.fr)
Source: Yahoo Actualités