Le passage de la flamme olympique jeudi dans la capitale australienne Canberra s'est achevé sans incident majeur malgré des manifestations et des tensions entre la police australienne et des agents de sécurité chinois.
"Cela a été globalement calme, nous sommes très contents de la façon dont cela s'est déroulé", s'est félicité auprès de l'AFP un porte-parole de la police.
Toutefois, des tensions sont apparues entre les policiers australiens qui ont dû faire valoir leurs prérogatives en faisant reculer les gardes chinois chargés de protéger le brandon olympique et d'encadrer son porteur.
Mercredi, Canberra avait promis que ces agents escortant les relais à l'étranger, critiqués pour avoir rudoyé des manifestants pro-Tibet, n'auraient qu'un rôle "technique" et que la sécurité serait son apanage.
Le médaillé d'or olympique Sebastian Coe, président du comité organisateur des Jeux de Londres en 2012 avait qualifié ces hommes habillés en bleu et blanc de "voyous".
La police fédérale australienne a confirmé avoir procédé à cinq arrestations.
Les forces de l'ordre ont veillé à maintenir séparés les groupes de milliers de manifestants arborant le long du parcours des drapeaux rouges chinois et ceux, moins nombreux, brandissant la bannière multicolore du Tibet.
Aux slogans des uns, "La Chine unie pour toujours", "Stop aux mensonges", ont fait écho ceux des autres: "Honte à la Chine" et "Droits de l'Homme pour le Tibet".
Un avion a également tracé en lettres de fumée dans le ciel les mots "Free Tibet" (libérez le Tibet), suivi d'un second, quelques temps plus tard, tirant une banderole portant l'inscription "Go, go Beijing Olympics" (En avant les JO de Pékin).
Le porte-parole du comité olympique australien, Mike Tancred, a estimé que l'atmophère relevait de celle d'un match de football. "Tout s'est pas mal passé, nous savions qu'il y aurait des tensions mais... ça s'est déroulé calmement dans la plupart des endroits", a-t-il dit.
"Je pense qu'il y avait bien plus de 10.000 membres de la communauté chinoise venus à Canberra depuis Melbourne et Sydney", a-t-il ajouté.
La flamme olympique, symbole de paix et d'amitié entre les peuples, s'est muée en fardeau au gré de son périple à travers le monde.
Depuis le 24 mars et la cérémonie d'allumage de la flamme à Olympie (Grèce), des incidents, parfois violents, ont émaillé le périple mondial de la torche, braquant les projecteurs sur la situation au Tibet et mettant la Chine dans l'embarras.
Son passage a été mouvementé à Londres et a tourné au fiasco à Paris, où des incidents ont éclaté, entraînant un coup de froid diplomatique entre la France et la Chine.
Mardi, le relais indonésien avait été réduit au strict minimum et la cérémonie a été cantonnée dans l'enceinte du stade national de Jakarta.
Le Japon sera la prochaine étape du passage de la flamme olympique.
Les manifestations seront autorisées samedi lors de son passage à Nagano (centre), a promis mardi le ministre japonais des Affaires étrangères, mais seuls des rassemblements minuscules seront tolérés, selon les partisans de la cause tibétaine.
"Cela a été globalement calme, nous sommes très contents de la façon dont cela s'est déroulé", s'est félicité auprès de l'AFP un porte-parole de la police.
Toutefois, des tensions sont apparues entre les policiers australiens qui ont dû faire valoir leurs prérogatives en faisant reculer les gardes chinois chargés de protéger le brandon olympique et d'encadrer son porteur.
Mercredi, Canberra avait promis que ces agents escortant les relais à l'étranger, critiqués pour avoir rudoyé des manifestants pro-Tibet, n'auraient qu'un rôle "technique" et que la sécurité serait son apanage.
Le médaillé d'or olympique Sebastian Coe, président du comité organisateur des Jeux de Londres en 2012 avait qualifié ces hommes habillés en bleu et blanc de "voyous".
La police fédérale australienne a confirmé avoir procédé à cinq arrestations.
Les forces de l'ordre ont veillé à maintenir séparés les groupes de milliers de manifestants arborant le long du parcours des drapeaux rouges chinois et ceux, moins nombreux, brandissant la bannière multicolore du Tibet.
Aux slogans des uns, "La Chine unie pour toujours", "Stop aux mensonges", ont fait écho ceux des autres: "Honte à la Chine" et "Droits de l'Homme pour le Tibet".
Un avion a également tracé en lettres de fumée dans le ciel les mots "Free Tibet" (libérez le Tibet), suivi d'un second, quelques temps plus tard, tirant une banderole portant l'inscription "Go, go Beijing Olympics" (En avant les JO de Pékin).
Le porte-parole du comité olympique australien, Mike Tancred, a estimé que l'atmophère relevait de celle d'un match de football. "Tout s'est pas mal passé, nous savions qu'il y aurait des tensions mais... ça s'est déroulé calmement dans la plupart des endroits", a-t-il dit.
"Je pense qu'il y avait bien plus de 10.000 membres de la communauté chinoise venus à Canberra depuis Melbourne et Sydney", a-t-il ajouté.
La flamme olympique, symbole de paix et d'amitié entre les peuples, s'est muée en fardeau au gré de son périple à travers le monde.
Depuis le 24 mars et la cérémonie d'allumage de la flamme à Olympie (Grèce), des incidents, parfois violents, ont émaillé le périple mondial de la torche, braquant les projecteurs sur la situation au Tibet et mettant la Chine dans l'embarras.
Son passage a été mouvementé à Londres et a tourné au fiasco à Paris, où des incidents ont éclaté, entraînant un coup de froid diplomatique entre la France et la Chine.
Mardi, le relais indonésien avait été réduit au strict minimum et la cérémonie a été cantonnée dans l'enceinte du stade national de Jakarta.
Le Japon sera la prochaine étape du passage de la flamme olympique.
Les manifestations seront autorisées samedi lors de son passage à Nagano (centre), a promis mardi le ministre japonais des Affaires étrangères, mais seuls des rassemblements minuscules seront tolérés, selon les partisans de la cause tibétaine.