La visite du dalaï lama, 73 ans, prix Nobel de la Paix et figure mondiale de la non-violence, essentiellement religieuse, a été marquée par un entretien vendredi avec le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner dans un temple bouddhiste de l'Hérault à Roqueredonde.
Au cours de cette rencontre le dalaï lama a dénoncé la répression chinoise "brutale" qui règne au Tibet, parallèlement aux jeux Olympiques. L'épouse du chef de l'Etat Carla Bruni-Sarkozy et la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade ont été également reçues par le dalaï lama vendredi.
"Sa sainteté a exprimé son sentiment sur la situation qui règne actuellement au Tibet et notamment qu'il y a une certaine forme de répression extrêmement brutale qui continue à régner en parallèle aux Jeux Olympiques", a déclaré à la presse son interprète en France, Matthieu Ricard, qui a assisté à la rencontre.
Le dalaï lama a aussi insisté sur le fait que pour gagner sa "respectabilité au sein de la communauté mondiale", la Chine, "une grande puissance", a "besoin d'une autorité morale" qu'elle n'obtiendra qu'en "marchant vers la démocratie".
L'épouse du chef de l'Etat Carla Bruni-Sarkozy et la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme Rama Yade ont été également reçues par le dalaï lama mais n'ont fait aucun commentaire à la sortie.
Tout aussi discret, M. Kouchner a simplement lancé à la presse qu'il avait dit au dalaï lama qu'il était "toujours le bienvenu en France".
Il s'agissait de la seule et unique rencontre entre des représentants du gouvernement français et le chef spirituel tibétain durant sa visite entamée le 12 août et qui se termine samedi.
L'Elysée avait indiqué que le président Nicolas Sarkozy ne recevrait pas le dalaï lama à cette occasion, ce qui a suscité les critiques de l'opposition en France. Le président américain Georges W. Bush ou la chancelière allemande Angela Merkel ont rencontré le religieux tibétain au cours de l'année écoulée.
L'annonce de la rencontre à Roqueredonde a été critiquée par le Parti socialiste qui l'a qualifiée de "séance de rattrapage après l'échec total de la diplomatie sarkozyste sur le dossier chinois".
Après l'inauguration du temple bouddhiste de Lérab Ling à Roqueredonde, Carla Bruni-Sarkozy a rencontré le dalaï lama à huis clos et ils ont évoqué "des sujets personnels", selon le représentant du leader tibétain en Europe, Jampal Chosang, ajoutant que Mme Sarkozy avait transmis "les salutations" de son mari.
M. Kouchner et Mme Yade les ont ensuite rejoints puis le chef de la diplomatie est resté seul quelques instants avec le dalaï lama.
M. Kouchner "a toujours eu une grande sympathie pour la cause du Tibet, donc son soutien personnel et en tant que ce ministre est tout à fait acquis. Il l'a clairement redit et il me semble que c'est parfaitement sincère", a souligné Matthieu Ricard.
Il a précisé que le ministre avait bien accueilli le fait que le Parlement tibétain en exil se réunirait en septembre pour proposer de nouvelles options aux Chinois, en vue de négociations sino-tibétaines le mois suivant.
A son arrivée, la première dame de France avait été accueillie par le dalaï lama qui lui a passé autour du cou une "kata", traditionnelle écharpe de soie blanche, symbole de bienvenue au Tibet.
Ils ont ensuite inauguré le temple, un centre international de retraite et d'enseignement fondé par le maître tibétain Sogyal Rinpoché, face au causse du Larzac. Près de 2.000 invités ont assisté à la cérémonie, parmi lesquelles l'ex-Premier ministre Alain Juppé et les actrices Juliette Binoche et Line Renaud.
Le chef temporel et spirituel du bouddhisme tibétain avait entamé son séjour le 12 août avec une visite à la pagode de la congrégation vietnamienne d'Evry (Essonne), la plus vaste d'Europe (4.000 m2), où 1.500 fidèles l'ont accueillis.
A Nantes le dalaï lama a aussi dispensé un cycle d'enseignements de cinq jours, et a prononcé devant plus de 9.000 personnes une conférence sur le thème de la paix universelle.
Sourxce: Yahoo News
Au cours de cette rencontre le dalaï lama a dénoncé la répression chinoise "brutale" qui règne au Tibet, parallèlement aux jeux Olympiques. L'épouse du chef de l'Etat Carla Bruni-Sarkozy et la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade ont été également reçues par le dalaï lama vendredi.
"Sa sainteté a exprimé son sentiment sur la situation qui règne actuellement au Tibet et notamment qu'il y a une certaine forme de répression extrêmement brutale qui continue à régner en parallèle aux Jeux Olympiques", a déclaré à la presse son interprète en France, Matthieu Ricard, qui a assisté à la rencontre.
Le dalaï lama a aussi insisté sur le fait que pour gagner sa "respectabilité au sein de la communauté mondiale", la Chine, "une grande puissance", a "besoin d'une autorité morale" qu'elle n'obtiendra qu'en "marchant vers la démocratie".
L'épouse du chef de l'Etat Carla Bruni-Sarkozy et la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme Rama Yade ont été également reçues par le dalaï lama mais n'ont fait aucun commentaire à la sortie.
Tout aussi discret, M. Kouchner a simplement lancé à la presse qu'il avait dit au dalaï lama qu'il était "toujours le bienvenu en France".
Il s'agissait de la seule et unique rencontre entre des représentants du gouvernement français et le chef spirituel tibétain durant sa visite entamée le 12 août et qui se termine samedi.
L'Elysée avait indiqué que le président Nicolas Sarkozy ne recevrait pas le dalaï lama à cette occasion, ce qui a suscité les critiques de l'opposition en France. Le président américain Georges W. Bush ou la chancelière allemande Angela Merkel ont rencontré le religieux tibétain au cours de l'année écoulée.
L'annonce de la rencontre à Roqueredonde a été critiquée par le Parti socialiste qui l'a qualifiée de "séance de rattrapage après l'échec total de la diplomatie sarkozyste sur le dossier chinois".
Après l'inauguration du temple bouddhiste de Lérab Ling à Roqueredonde, Carla Bruni-Sarkozy a rencontré le dalaï lama à huis clos et ils ont évoqué "des sujets personnels", selon le représentant du leader tibétain en Europe, Jampal Chosang, ajoutant que Mme Sarkozy avait transmis "les salutations" de son mari.
M. Kouchner et Mme Yade les ont ensuite rejoints puis le chef de la diplomatie est resté seul quelques instants avec le dalaï lama.
M. Kouchner "a toujours eu une grande sympathie pour la cause du Tibet, donc son soutien personnel et en tant que ce ministre est tout à fait acquis. Il l'a clairement redit et il me semble que c'est parfaitement sincère", a souligné Matthieu Ricard.
Il a précisé que le ministre avait bien accueilli le fait que le Parlement tibétain en exil se réunirait en septembre pour proposer de nouvelles options aux Chinois, en vue de négociations sino-tibétaines le mois suivant.
A son arrivée, la première dame de France avait été accueillie par le dalaï lama qui lui a passé autour du cou une "kata", traditionnelle écharpe de soie blanche, symbole de bienvenue au Tibet.
Ils ont ensuite inauguré le temple, un centre international de retraite et d'enseignement fondé par le maître tibétain Sogyal Rinpoché, face au causse du Larzac. Près de 2.000 invités ont assisté à la cérémonie, parmi lesquelles l'ex-Premier ministre Alain Juppé et les actrices Juliette Binoche et Line Renaud.
Le chef temporel et spirituel du bouddhisme tibétain avait entamé son séjour le 12 août avec une visite à la pagode de la congrégation vietnamienne d'Evry (Essonne), la plus vaste d'Europe (4.000 m2), où 1.500 fidèles l'ont accueillis.
A Nantes le dalaï lama a aussi dispensé un cycle d'enseignements de cinq jours, et a prononcé devant plus de 9.000 personnes une conférence sur le thème de la paix universelle.
Sourxce: Yahoo News