11 300 euros donnés par le PC, non comptabilisés par le PS
Comme l'UMP, le Parti socialiste reçoit des dons d'autres partis politiques. En 2008, ce sont 89 885 euros que le parti de la rue de Solférino récolte dans ses caisses. Les contributeurs sont Aimer Angers, petit parti lié au maire PS de cette ville, Jean-Claude Antonioni, avec un don de 20 050 euros ; l'Union des socialistes pour Midi-Pyrénées, association des élus PS de cette région, qui a donné 24 835 euros ; les Verts, à hauteur de 2 600 euros dans le cadre d'un accord électoral entre les deux partis. Toutefois, la formation qui figure en tête des partis donateurs à l'endroit du Parti socialiste est... le Parti communiste, pour un transfert de 53 700 euros en 2008, selon la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). 'Le Parti communiste et la fédération des Bouches-du-Rhône du Parti socialiste sont parvenus à un accord de liste lors des élections municipales de 2008, explique Serge Leblond, trésorier du PC. Cette somme correspond à une rétrocession de financement public conforme à nos accords.' Curieusement, la somme notée au débit du Parti communiste n'est pas celle qui apparaît sur le bilan du Parti socialiste : ce dernier ne compte que 42 400 euros à son actif en provenance de son partenaire.(lemonde)
Fin de l'audition d'Eric Woerth dans l'affaire Bettencourt: qu'a-t-il dit?
Le feuilleton de la semaine dans l'affaire Bettencourt, ce sont les interrogatoires de Liliane Bettencourt et Eric Woerth. Ce jeudi, Eric Woerth a répondu aux questions des enquêteurs portant sur des soupçons de fraude fiscale, de conflit d'intérêts et de financement illégal de parti politique. Le ministre du Travail était entendu depuis 8h30 par les enquêteurs de la brigade financière. Son audition s'est terminée vers 16h45, rapporte BFM. L'avocat d'Eric Woerth tiendra une conférence de presse vers 17h30. Quel sera le dénouement de la saga interrogatoire? On sait déjà que l'audition de Liliane Bettencourt par les enquêteurs de la brigade financière n'a pas été très fructueuse. On retiendra qu'elle entretenait des "relations très épisodiques" avec le couple Woerth. Liliane Bettencourt et Eric Woerth ont été entendus suite aux enregistrements clandestins réalisés par le maître d'hôtel de la milliardaire. Ces enregistrements ont suscité des suspicions sur trois gros dossiers: fraude fiscale, conflit d'intérêts et financement illégal de parti politique.(lepost)
Le financement occulte est un délit sans preuves (mis à jour)
L'affaire Bettencourt-Woerth-UMP cache-t-elle des financements occultes ? Policiers, magistrats et tous ceux qui travaillent à cette enquête le savent : l'argent liquide ne laisse pas de trace. Le financement occulte est judiciairement improuvable. Explications. Comme dans l'affaire Elf, la « coupure physique »... Dans le jargon des intermédiaires, le mécanisme s'appelle la « coupure physique ». L'expression avait été employée par feu Alfred Sirven, le conseiller spécial du président d'Elf Aquitaine, durant le procès qui avait disséqué en 2003 les dérives financières de la compagnie pétrolière. A l'audience (que je suivais alors pour RFI), Sirven avait raconté comment et pourquoi il avait distribué, dans son bureau à Paris, pas moins de 243 millions de francs (37 millions d'euros) en petites coupures à... tout un tas de responsables politiques français. Le système, baptisé Oscar, fonctionnait de la manière suivante : une société basée en Suisse répondait sur un simple coup de téléphone d'Alfred Sirven. « J'ai besoin de tant, demain à Paris. - D'accord, le code sera un demi-ticket de métro. » Le lendemain, un porteur de valises se présentait dans ses bureaux de l'avenue Georges V, exigeant le demi-ticket de métro (expédié en parallèle) en échange du colis : une valise pleine de billets. Il ne restait plus aux bénéficiaires qu'à passer à l'office du généreux distributeur.(rue89)
Financement : petits arrangements entre amis à gauche
Comment se finance la gauche française ? Comme pour la majorité présidentielle, objet d'une enquête précédente, les partis de l'opposition échangent entre eux des flux financiers parfois complexes. Le Monde.fr a cherché, à partir des données de 2008 les dernières disponibles de la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), à décrypter la façon dont l'opposition gère ses finances. Un financement centré sur les cotisations Le Parti socialiste disposait, en 2008 d'un budget total de 59 166 852 euros, soit plus que l'UMP (52 108 172 euros). Une manne qui provient avant tout des cotisations des adhérents (12 369 123 d'euros, 20,9 % du total) et des élus socialistes, qui reversent 10 % de leur rémunération (pour un total de 13 166 686 euros, soit 22,3 % du budget du parti). En regard, l'UMP ne recueille que 13 % de ses fonds par les cotisations, et préfère compter sur les dons (14,2 % de ses recettes) et l'aide de l'Etat (66,2 % des recettes, contre 38,4 % pour le PS). La structure de financement du PC est proche de celle du PS (31 559 485 euros de recettes en 2008, dont 50,3 % grâce aux cotisations de ses élus). Le parti communiste reçoit beaucoup de dons également (14,2 %, autant que l'UMP), mais demande moins à ses adhérents.(lemonde)
Source: Yahoo Actualités
Comme l'UMP, le Parti socialiste reçoit des dons d'autres partis politiques. En 2008, ce sont 89 885 euros que le parti de la rue de Solférino récolte dans ses caisses. Les contributeurs sont Aimer Angers, petit parti lié au maire PS de cette ville, Jean-Claude Antonioni, avec un don de 20 050 euros ; l'Union des socialistes pour Midi-Pyrénées, association des élus PS de cette région, qui a donné 24 835 euros ; les Verts, à hauteur de 2 600 euros dans le cadre d'un accord électoral entre les deux partis. Toutefois, la formation qui figure en tête des partis donateurs à l'endroit du Parti socialiste est... le Parti communiste, pour un transfert de 53 700 euros en 2008, selon la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). 'Le Parti communiste et la fédération des Bouches-du-Rhône du Parti socialiste sont parvenus à un accord de liste lors des élections municipales de 2008, explique Serge Leblond, trésorier du PC. Cette somme correspond à une rétrocession de financement public conforme à nos accords.' Curieusement, la somme notée au débit du Parti communiste n'est pas celle qui apparaît sur le bilan du Parti socialiste : ce dernier ne compte que 42 400 euros à son actif en provenance de son partenaire.(lemonde)
Fin de l'audition d'Eric Woerth dans l'affaire Bettencourt: qu'a-t-il dit?
Le feuilleton de la semaine dans l'affaire Bettencourt, ce sont les interrogatoires de Liliane Bettencourt et Eric Woerth. Ce jeudi, Eric Woerth a répondu aux questions des enquêteurs portant sur des soupçons de fraude fiscale, de conflit d'intérêts et de financement illégal de parti politique. Le ministre du Travail était entendu depuis 8h30 par les enquêteurs de la brigade financière. Son audition s'est terminée vers 16h45, rapporte BFM. L'avocat d'Eric Woerth tiendra une conférence de presse vers 17h30. Quel sera le dénouement de la saga interrogatoire? On sait déjà que l'audition de Liliane Bettencourt par les enquêteurs de la brigade financière n'a pas été très fructueuse. On retiendra qu'elle entretenait des "relations très épisodiques" avec le couple Woerth. Liliane Bettencourt et Eric Woerth ont été entendus suite aux enregistrements clandestins réalisés par le maître d'hôtel de la milliardaire. Ces enregistrements ont suscité des suspicions sur trois gros dossiers: fraude fiscale, conflit d'intérêts et financement illégal de parti politique.(lepost)
Le financement occulte est un délit sans preuves (mis à jour)
L'affaire Bettencourt-Woerth-UMP cache-t-elle des financements occultes ? Policiers, magistrats et tous ceux qui travaillent à cette enquête le savent : l'argent liquide ne laisse pas de trace. Le financement occulte est judiciairement improuvable. Explications. Comme dans l'affaire Elf, la « coupure physique »... Dans le jargon des intermédiaires, le mécanisme s'appelle la « coupure physique ». L'expression avait été employée par feu Alfred Sirven, le conseiller spécial du président d'Elf Aquitaine, durant le procès qui avait disséqué en 2003 les dérives financières de la compagnie pétrolière. A l'audience (que je suivais alors pour RFI), Sirven avait raconté comment et pourquoi il avait distribué, dans son bureau à Paris, pas moins de 243 millions de francs (37 millions d'euros) en petites coupures à... tout un tas de responsables politiques français. Le système, baptisé Oscar, fonctionnait de la manière suivante : une société basée en Suisse répondait sur un simple coup de téléphone d'Alfred Sirven. « J'ai besoin de tant, demain à Paris. - D'accord, le code sera un demi-ticket de métro. » Le lendemain, un porteur de valises se présentait dans ses bureaux de l'avenue Georges V, exigeant le demi-ticket de métro (expédié en parallèle) en échange du colis : une valise pleine de billets. Il ne restait plus aux bénéficiaires qu'à passer à l'office du généreux distributeur.(rue89)
Financement : petits arrangements entre amis à gauche
Comment se finance la gauche française ? Comme pour la majorité présidentielle, objet d'une enquête précédente, les partis de l'opposition échangent entre eux des flux financiers parfois complexes. Le Monde.fr a cherché, à partir des données de 2008 les dernières disponibles de la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), à décrypter la façon dont l'opposition gère ses finances. Un financement centré sur les cotisations Le Parti socialiste disposait, en 2008 d'un budget total de 59 166 852 euros, soit plus que l'UMP (52 108 172 euros). Une manne qui provient avant tout des cotisations des adhérents (12 369 123 d'euros, 20,9 % du total) et des élus socialistes, qui reversent 10 % de leur rémunération (pour un total de 13 166 686 euros, soit 22,3 % du budget du parti). En regard, l'UMP ne recueille que 13 % de ses fonds par les cotisations, et préfère compter sur les dons (14,2 % de ses recettes) et l'aide de l'Etat (66,2 % des recettes, contre 38,4 % pour le PS). La structure de financement du PC est proche de celle du PS (31 559 485 euros de recettes en 2008, dont 50,3 % grâce aux cotisations de ses élus). Le parti communiste reçoit beaucoup de dons également (14,2 %, autant que l'UMP), mais demande moins à ses adhérents.(lemonde)
Source: Yahoo Actualités