L'une des priorités de ce bref séjour sera d'obtenir un engagement politique du gouvernement irakien pour conclure un accord de protection des investissements français en Irak, dit-on côté français.
François Fillon devait rencontrer le Premier ministre irakien Nouri al Maliki à Bagdad vers midi heure locale (09h00 GMT).
Il se rendra ensuite à Souleimaniye, dans le Kurdistan irakien, pour s'y entretenir avec le chef de l'Etat Jalal Talabani.
La reconstruction de ce pays de 30 millions d'habitants après six ans de guerre ainsi que la troisième réserve de pétrole du monde, derrière l'Arabie Saoudite et l'Iran, font miroiter d'importants contrats aux pays occidentaux.
Le chef du gouvernement français est accompagné d'une importante délégation de patrons français, dont Christophe de Margerie (Total), Louis Gallois (EADS), Henri Lachmann (Schneider) et Jean-Louis Chaussade (directeur général de Suez Environnement).
Sont également du voyage la ministre de l'Economie Christine Lagarde et la présidente du Medef, Laurence Parisot.
La visite du Premier ministre français survient symboliquement deux jours après le retrait des unités de combat américaines des centres urbains irakiens.
François Fillon rencontre les dirigeants irakiens quatre mois après Nicolas Sarkozy qui leur avait proposé une "collaboration sans limite" en février.
"Il y a tout à reconstruire en Irak, absolument tout et c'est donc pour les entreprises françaises et pour l'emploi des Français absolument immense", avait souligné le chef de l'Etat.
Lors de sa visite de quatre heures à Bagdad, le président français avait invité son homologue irakien pour une visite d'Etat en France avant la fin 2009.
Mardi, le premier grand appel d'offre des Irakiens depuis l'invasion américaine en 2003, pour l'exploitation de six de ses champs pétroliers et de deux gisements de gaz n'a pas rencontré le succès escompté, la rémunération proposée par Bagdad ayant découragé les investisseurs.
Bien que l'or noir irakien soit l'un des moins chers du monde à extraire, les consortiums étrangers n'étaient pas prêts à se soumettre aux exigences financières de Bagdad, qui a un besoin urgent d'argent frais.
Les six gisements mis aux enchères représentaient 43 milliards de barils de brut sur 115 milliards de réserves prouvées.
Depuis le début de l'invasion américaine, l'Irak a dépensé huit milliards de dollars pour relancer sa production, mais ses niveaux de production demeurent inférieurs à ceux enregistrés sous le régime de Saddam Hussein.
La production est actuellement de 2,4 millions de barils par jour contre 2,6 millions avant l'intervention américaine et 3,5 millions au milieu des années 70.
Source: Reuters via Yahoo News
François Fillon devait rencontrer le Premier ministre irakien Nouri al Maliki à Bagdad vers midi heure locale (09h00 GMT).
Il se rendra ensuite à Souleimaniye, dans le Kurdistan irakien, pour s'y entretenir avec le chef de l'Etat Jalal Talabani.
La reconstruction de ce pays de 30 millions d'habitants après six ans de guerre ainsi que la troisième réserve de pétrole du monde, derrière l'Arabie Saoudite et l'Iran, font miroiter d'importants contrats aux pays occidentaux.
Le chef du gouvernement français est accompagné d'une importante délégation de patrons français, dont Christophe de Margerie (Total), Louis Gallois (EADS), Henri Lachmann (Schneider) et Jean-Louis Chaussade (directeur général de Suez Environnement).
Sont également du voyage la ministre de l'Economie Christine Lagarde et la présidente du Medef, Laurence Parisot.
La visite du Premier ministre français survient symboliquement deux jours après le retrait des unités de combat américaines des centres urbains irakiens.
François Fillon rencontre les dirigeants irakiens quatre mois après Nicolas Sarkozy qui leur avait proposé une "collaboration sans limite" en février.
"Il y a tout à reconstruire en Irak, absolument tout et c'est donc pour les entreprises françaises et pour l'emploi des Français absolument immense", avait souligné le chef de l'Etat.
Lors de sa visite de quatre heures à Bagdad, le président français avait invité son homologue irakien pour une visite d'Etat en France avant la fin 2009.
Mardi, le premier grand appel d'offre des Irakiens depuis l'invasion américaine en 2003, pour l'exploitation de six de ses champs pétroliers et de deux gisements de gaz n'a pas rencontré le succès escompté, la rémunération proposée par Bagdad ayant découragé les investisseurs.
Bien que l'or noir irakien soit l'un des moins chers du monde à extraire, les consortiums étrangers n'étaient pas prêts à se soumettre aux exigences financières de Bagdad, qui a un besoin urgent d'argent frais.
Les six gisements mis aux enchères représentaient 43 milliards de barils de brut sur 115 milliards de réserves prouvées.
Depuis le début de l'invasion américaine, l'Irak a dépensé huit milliards de dollars pour relancer sa production, mais ses niveaux de production demeurent inférieurs à ceux enregistrés sous le régime de Saddam Hussein.
La production est actuellement de 2,4 millions de barils par jour contre 2,6 millions avant l'intervention américaine et 3,5 millions au milieu des années 70.
Source: Reuters via Yahoo News