Un concert en plein air de l'opéra de Berlin, des spectacles et une grande fête à la porte de Brandebourg sont programmés dans la soirée.
Le point d'orgue des festivités, en début de soirée, sera la chute symbolique de mille dominos géants en polystyrène installés sur une portion de 1,5 km de l'ancien tracé du "mur de la honte".
La chancelière Angela Merkel, qui travaillait à l'époque comme scientifique à Berlin-Est, a rendu hommage dans un discours au courage des Allemands de l'Est qui ont contribué à la chute du Mur.
"La nuit du 9 novembre 1989 fut la réalisation d'un rêve. Beaucoup de personnes y ont contribué. Mais cela aurait été impossible sans le courage du peuple de l'ex-Allemagne de l'Est", a dit Angela Merkel, premier chancelier de l'histoire à avoir grandi à l'Est du Mur.
Elle s'était entretenue plus tôt avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui représente les Etats-Unis en l'absence du président Barack Obama.
Le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre britannique Gordon Brown et le président russe Dmitri Medvedev assisteront également aux festivités.
"Le mur est tombé. Deux Berlin ne font plus qu'un. Deux Allemagnes ne font plus qu'une. Deux Europes ne font plus qu'une", devait déclarer Gordon Brown lundi soir selon le texte de son discours à venir.
"La majesté (de l'instant) ne réside pas dans la présence d'une structure, mais dans son absence", devait-il ajouter, tout en rendant hommage à "l'esprit inébranlable" de ceux qui ont osé "rêver dans l'obscurité" du monde communiste.
De grands acteurs de l'époque sont aussi attendus dans la capitale allemande, l'artisan de la "perestroïka" Mikhaïl Gorbatchev ou encore Lech Walesa, qui mena les premiers grands mouvements de contestation anticommunistes, en Pologne à la tête du syndicat Solidarité au début des années 1980.
Les chaînes de télévision ont diffusé en boucle tout au long du week-end documentaires et témoignages sur ce moment historique qui bouleversa le visage de l'Europe, préluda à la réunification de l'Allemagne un an plus tard, le 3 octobre 1990, et accéléra l'implosion de l'Union soviétique, en 1991.
"Il n'y a sans doute eu aucun grand tournant aussi radical et immédiatement visible que le 9 novembre 1989", souligne le quotidien Kölnische Rundschau dans un éditorial.
"Toute personne qui se trouvait peu avant huit heures du soir à la porte de Brandebourg aurait considéré comme un rêve absurde de voir une foule de gens en haut du Mur quatre heures plus tard."
Pour contrer l'exode massif de ses ressortissants vers la capitaliste Berlin-Ouest, le régime communiste est-allemand entreprit d'ériger une "barrière de protection antifasciste" aux premières heures du 13 août 1961.
Selon une étude publiée cette année, 136 personnes au moins périrent en tentant de franchir le Mur pendant les 28 ans qui séparent cette date du 9 novembre 1989.
Plusieurs milliers, toutefois, parvinrent à échapper aux mines, aux chiens et aux gardes postés dans des miradors à l'aide d'ingénieux systèmes de tunnels, de caches aménagées dans des voitures, pour passer à l'Ouest.
La chute du mur de Berlin fut le point d'orgue de plusieurs mois de rassemblements de plus en plus massifs pour la liberté. Les premiers exodes d'Allemands de l'Est avaient eu lieu durant l'été via la frontière hongroise avec l'Autriche.
Elle a débouché sur l'ouverture au capitalisme, ce que déplorent encore certains Allemands. Plusieurs centaines de manifestants anarchistes ont manifesté samedi contre la "fausse liberté" du modèle économique libéral.
Dans un sondage réalisé par le quotidien Leipziger Volkszeitung auprès d'un millier d'Allemands, une personne interrogée sur huit souhaitait la reconstruction du Mur, la proportion étant semblable à l'Ouest comme à l'Est.
Mikhaïl Gorbatchev, l'ancien chancelier Helmut Kohl et l'ancien président américain George Bush père apparaissent lundi dans une publicité de deux pages dans la presse allemande.
"Aucun mur n'est jamais assez solide pour étouffer l'esprit de l'homme", déclare Bush dans un commentaire accolé à la photo des trois dirigeants au pouvoir dans leur pays à l'époque.
Source: Associated ¨Presse via Yahoo News
Le point d'orgue des festivités, en début de soirée, sera la chute symbolique de mille dominos géants en polystyrène installés sur une portion de 1,5 km de l'ancien tracé du "mur de la honte".
La chancelière Angela Merkel, qui travaillait à l'époque comme scientifique à Berlin-Est, a rendu hommage dans un discours au courage des Allemands de l'Est qui ont contribué à la chute du Mur.
"La nuit du 9 novembre 1989 fut la réalisation d'un rêve. Beaucoup de personnes y ont contribué. Mais cela aurait été impossible sans le courage du peuple de l'ex-Allemagne de l'Est", a dit Angela Merkel, premier chancelier de l'histoire à avoir grandi à l'Est du Mur.
Elle s'était entretenue plus tôt avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui représente les Etats-Unis en l'absence du président Barack Obama.
Le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre britannique Gordon Brown et le président russe Dmitri Medvedev assisteront également aux festivités.
"Le mur est tombé. Deux Berlin ne font plus qu'un. Deux Allemagnes ne font plus qu'une. Deux Europes ne font plus qu'une", devait déclarer Gordon Brown lundi soir selon le texte de son discours à venir.
"La majesté (de l'instant) ne réside pas dans la présence d'une structure, mais dans son absence", devait-il ajouter, tout en rendant hommage à "l'esprit inébranlable" de ceux qui ont osé "rêver dans l'obscurité" du monde communiste.
De grands acteurs de l'époque sont aussi attendus dans la capitale allemande, l'artisan de la "perestroïka" Mikhaïl Gorbatchev ou encore Lech Walesa, qui mena les premiers grands mouvements de contestation anticommunistes, en Pologne à la tête du syndicat Solidarité au début des années 1980.
Les chaînes de télévision ont diffusé en boucle tout au long du week-end documentaires et témoignages sur ce moment historique qui bouleversa le visage de l'Europe, préluda à la réunification de l'Allemagne un an plus tard, le 3 octobre 1990, et accéléra l'implosion de l'Union soviétique, en 1991.
"Il n'y a sans doute eu aucun grand tournant aussi radical et immédiatement visible que le 9 novembre 1989", souligne le quotidien Kölnische Rundschau dans un éditorial.
"Toute personne qui se trouvait peu avant huit heures du soir à la porte de Brandebourg aurait considéré comme un rêve absurde de voir une foule de gens en haut du Mur quatre heures plus tard."
Pour contrer l'exode massif de ses ressortissants vers la capitaliste Berlin-Ouest, le régime communiste est-allemand entreprit d'ériger une "barrière de protection antifasciste" aux premières heures du 13 août 1961.
Selon une étude publiée cette année, 136 personnes au moins périrent en tentant de franchir le Mur pendant les 28 ans qui séparent cette date du 9 novembre 1989.
Plusieurs milliers, toutefois, parvinrent à échapper aux mines, aux chiens et aux gardes postés dans des miradors à l'aide d'ingénieux systèmes de tunnels, de caches aménagées dans des voitures, pour passer à l'Ouest.
La chute du mur de Berlin fut le point d'orgue de plusieurs mois de rassemblements de plus en plus massifs pour la liberté. Les premiers exodes d'Allemands de l'Est avaient eu lieu durant l'été via la frontière hongroise avec l'Autriche.
Elle a débouché sur l'ouverture au capitalisme, ce que déplorent encore certains Allemands. Plusieurs centaines de manifestants anarchistes ont manifesté samedi contre la "fausse liberté" du modèle économique libéral.
Dans un sondage réalisé par le quotidien Leipziger Volkszeitung auprès d'un millier d'Allemands, une personne interrogée sur huit souhaitait la reconstruction du Mur, la proportion étant semblable à l'Ouest comme à l'Est.
Mikhaïl Gorbatchev, l'ancien chancelier Helmut Kohl et l'ancien président américain George Bush père apparaissent lundi dans une publicité de deux pages dans la presse allemande.
"Aucun mur n'est jamais assez solide pour étouffer l'esprit de l'homme", déclare Bush dans un commentaire accolé à la photo des trois dirigeants au pouvoir dans leur pays à l'époque.
Source: Associated ¨Presse via Yahoo News