Le Trésor Public gabonais avait acquis en septembre 2006, auprès de l'agence In Consulting, 13 fourgons blindés pour le transport de fonds pour la coquette somme de 3,6 milliards de FCFA.
Suite à une série d'attaques de convois de fonds dans la Nyanga et à Libreville à cette période, le Trésorier payeur général avait convoqué une réunion pour trouver des solutions de protections des fonds convoyés.
Outre l'installation de caméras dans les trésoreries du pays, il avait été décidé de l'acquisition de 13 fourgons blindés équipés d'une technologie de pointe pour la protection des fonds publics.
Or, une information judiciaire ouverte en 2008 par le parquet de Libreville, à la suite des dénonciations de l'un des promoteurs de l'opération, avait révélé que les fourgons n'auraient coûté que 800 millions de FCFA.
Par l'intermédiaire de son associé, le directeur financier de sa structure, Roger Nguema Mbeng, monsieur Félix Bongo serait parvenu à obtenir l'appui d'un conseiller juridique, d'un gestionnaire du ministère des Finances ainsi que celui d'un comptable de l'Union Gabonaise de Banque (UGB) pour l'obtention de faux en écriture bancaire.
Grâce à ses appuis aux finances et à un ordre de virement établit au compte d'une société fictive, la société In Consulting parvient ainsi à détourner plus de 2,6 milliards de francs CFA en livrant les fourgons qui n'auraient en fait coûté que 800 millions de francs CFA.
Les responsables de l'agence In Consulting, Félix Bongo et Roger Nguema Mbeng, ainsi que plusieurs complices, avaient été mis sous le coup d'un mandat d'arrêt international lancé par la justice gabonaise pour faux en écriture de commerce.
Le Parquet de Libreville précise que c’est le «faux en écriture de commerce et en écriture bancaire que la justice reproche à Félix Bongo (un ancien agent du Trésor public), à Roger Nguema Mbeng, directeur financier de In Consulting et à Soundas Soundas, un gestionnaire de l’Union gabonaise de banque (UGB-Filiale du Crédit agricole)».
Selon la justice gabonaise, «la supercherie a permis à Félix Bongo et à son collaborateur Roger Nguema Mbeng d’engranger un trop perçu de plus de 2,6 milliards de F CFA».
Un complice lésé lors du partage, Arthur Dossi, a permis à la justice de mettre à jour ce détournement et d'engager les poursuites nécessaires à l'encontre des responsables.
Félix Bongo avait toujours clamé son innocence et son avocate, maître Gisèle Eyue Bekale, considère que «le dossier de son client est vide».
Source: Yahoo News
Suite à une série d'attaques de convois de fonds dans la Nyanga et à Libreville à cette période, le Trésorier payeur général avait convoqué une réunion pour trouver des solutions de protections des fonds convoyés.
Outre l'installation de caméras dans les trésoreries du pays, il avait été décidé de l'acquisition de 13 fourgons blindés équipés d'une technologie de pointe pour la protection des fonds publics.
Or, une information judiciaire ouverte en 2008 par le parquet de Libreville, à la suite des dénonciations de l'un des promoteurs de l'opération, avait révélé que les fourgons n'auraient coûté que 800 millions de FCFA.
Par l'intermédiaire de son associé, le directeur financier de sa structure, Roger Nguema Mbeng, monsieur Félix Bongo serait parvenu à obtenir l'appui d'un conseiller juridique, d'un gestionnaire du ministère des Finances ainsi que celui d'un comptable de l'Union Gabonaise de Banque (UGB) pour l'obtention de faux en écriture bancaire.
Grâce à ses appuis aux finances et à un ordre de virement établit au compte d'une société fictive, la société In Consulting parvient ainsi à détourner plus de 2,6 milliards de francs CFA en livrant les fourgons qui n'auraient en fait coûté que 800 millions de francs CFA.
Les responsables de l'agence In Consulting, Félix Bongo et Roger Nguema Mbeng, ainsi que plusieurs complices, avaient été mis sous le coup d'un mandat d'arrêt international lancé par la justice gabonaise pour faux en écriture de commerce.
Le Parquet de Libreville précise que c’est le «faux en écriture de commerce et en écriture bancaire que la justice reproche à Félix Bongo (un ancien agent du Trésor public), à Roger Nguema Mbeng, directeur financier de In Consulting et à Soundas Soundas, un gestionnaire de l’Union gabonaise de banque (UGB-Filiale du Crédit agricole)».
Selon la justice gabonaise, «la supercherie a permis à Félix Bongo et à son collaborateur Roger Nguema Mbeng d’engranger un trop perçu de plus de 2,6 milliards de F CFA».
Un complice lésé lors du partage, Arthur Dossi, a permis à la justice de mettre à jour ce détournement et d'engager les poursuites nécessaires à l'encontre des responsables.
Félix Bongo avait toujours clamé son innocence et son avocate, maître Gisèle Eyue Bekale, considère que «le dossier de son client est vide».
Source: Yahoo News