Art et Culture
12/08/2010 11:42

Faire plusieurs choses à la fois nous rend idiot

Répondre au téléphone tout en écrivant en e-mail, discuter du choix du restaurant en vérifiant sa réputation sur le web... Ce type de comportement, devenu banal en seulement quelques années, porte un nom: le «multitasking». La pratique, qui consiste donc à faire plusieurs choses à la fois, n'est évidemment pas idéale en termes de productivité.


Faire plusieurs choses à la fois nous rend idiot
Répondre au téléphone tout en écrivant en e-mail, discuter du choix du restaurant en vérifiant sa réputation sur le web... Ce type de comportement, devenu banal en seulement quelques années, porte un nom: le «multitasking». La pratique, qui consiste donc à faire plusieurs choses à la fois, n'est évidemment pas idéale en termes de productivité. Elle entrainerait en plus des dégâts considérables sur le cerveau. Le Chicago Tribune se fait ainsi l'écho d'une étude effectuée par des chercheurs de l'université de Londres aux conclusions alarmantes. L'enquête, basée sur 1.100 salariés britanniques soumis au «multitasking électronique», établit que le quotient intellectuel de ceux-ci diminuerait de manière plus significative que celui de fumeurs de cannabis ou d'adeptes des nuits blanches. La mise en cause de cette pratique n'est pas une nouveauté. En 2009, une recherche effectuée par le professeur Earl Miller, spécialiste en neurologie au Massachusetts Institute of Technology, avait déjà démontré que le cerveau humain était incapable de gérer efficacement plusieurs choses à la fois. Il ne peut que jongler d'une tâche à l'autre avec plus ou moins de succès. Le «multitasking» demande ainsi beaucoup plus d'efforts aux méninges que de traiter les différentes tâches du quotidien les unes après les autres. Pire encore: la pratique favoriserait chez les enfants le développement de comportements à tendance autistique, en plus d'entraîner des difficultés d'apprentissage.(slate)

Un recours en référé menace un décret-clef de l'Hadopi
Le fournisseur d'accès à Internet (FAI) associatif FDN a déposé un recours en référé devant le Conseil d'Etat contre le décret 2010-872, un texte-clef définissant la commission de protection des droits de la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi). La commission des droits est l'organe central de l'Hadopi. C'est elle qui doit examiner les données collectées par les sociétés mandatées par les ayants droit, et déterminer si la Hadopi doit envoyer ou non des avertissements à l'internaute pour lui intimer de surveiller son réseau. C'est également elle qui peut choisir de transmettre le dossier d'un internaute au juge, après deux avertissements. Mais pour FDN, ce décret est miné par un vice de procédure. Le FAI note en effet qu'il s'appuie sur un précédent décret, contre lequel il avait déjà déposé un recours, au motif qu'il aurait dû faire l'objet d'une consultation de l'Arcep, le gendarme des télécommunications français. La légalié du décret instituant la commission de protection des droits est donc questionnable, estime l'association. Lors de son premier recours, déposé en mai, FDN avait choisi 'de ne pas utiliser la procédure du référé. Il n'y avait pas d'urgence particulière à décider de la légalité ou de l'illégalité d'un décret qui n'était pas appliqué', explique Benjamin Bayart, le président de l'association, sur le blog de FDN. Mais le décret sur la commission de protection des droits devrait en revanche être mis en application très rapidement, l'Hadopi ayant fait savoir qu'elle comptait envoyer les premiers avertissements par courriel à la rentrée.(lemonde)

Source: Yahoo Actualités


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