Interrogée mardi 9 octobre par France Inter sur l'amendement sur les tests ADN au projet de loi immigration, Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la politique de la Ville, a jugé "dégueulasse" qu'on "instrumentalise l'immigration".
"L'ADN je ne suis pas d'accord parce que je pense qu'on touche à quelque chose qui n'est pas bon pour notre pays" a-t-elle déclaré. "Je le dis aussi en tant que fille d'immigrés: y en a marre qu'on instrumentalise à chaque fois l'immigration, pour des raisons très précises. Je trouve ça dégueulasse!", a-t-elle ajouté.
Interrogée sur l'hypothèse d'un recours à des statistiques ethniques, elle a répondu: "ça aussi c'est un autre combat. Je ne veux pas qu'on définisse les gens en fonction de leurs origines, de leur religion. Créer des catégories de population c'est dangereux", a estimé la secrétaire d'Etat.
"Je suis une femme libre, ne l'oubliez jamais", a fait valoir Fadela Amara. "J'ai la possibilité de dire ce que j'ai à dire et, très franchement, le jour vraiment où ce sera trop insupportable, le jour où ce sera trop dur, eh bien je partirai !", a-t-elle dit.
"L'ADN je ne suis pas d'accord parce que je pense qu'on touche à quelque chose qui n'est pas bon pour notre pays" a-t-elle déclaré. "Je le dis aussi en tant que fille d'immigrés: y en a marre qu'on instrumentalise à chaque fois l'immigration, pour des raisons très précises. Je trouve ça dégueulasse!", a-t-elle ajouté.
Interrogée sur l'hypothèse d'un recours à des statistiques ethniques, elle a répondu: "ça aussi c'est un autre combat. Je ne veux pas qu'on définisse les gens en fonction de leurs origines, de leur religion. Créer des catégories de population c'est dangereux", a estimé la secrétaire d'Etat.
"Je suis une femme libre, ne l'oubliez jamais", a fait valoir Fadela Amara. "J'ai la possibilité de dire ce que j'ai à dire et, très franchement, le jour vraiment où ce sera trop insupportable, le jour où ce sera trop dur, eh bien je partirai !", a-t-elle dit.