"Evidemment, on va avoir des discussions avec les autorités polonaises, et sans doute au plus haut niveau, pour essayer de voir comment sortir de cette situation", a déclaré à la presse le porte-parole du ministère, Eric Chevallier.
Interrogé sur les moyens que la France pourrait utiliser, il a souligné que "le terme pression n'est certainement pas celui qu'on emploierait".
Dans une interview publiée mardi, le président Kaczynski a annoncé qu'il ne ratifierait pas le traité européen de Lisbonne, estimant qu'il était "sans objet" après son rejet par les électeurs irlandais.
M. Chevallier s'est employé à minimiser la portée de l'attitude du président polonais.
"Ce n'est pas un refus polonais de ratifier. Le président polonais a dit que pour le moment il a choisi de surseoir à la signature de cette ratification. Il n'a pas dit je ne signerai jamais, il a dit pour le moment", a relevé M. Chevallier.
"On va reprendre les discussions" avec les Polonais, a indiqué pour sa part une source à la présidence française.
"Le président polonais n'a jamais été un partenaire spécialement facile de la construction européenne", a ajouté la même source, expliquant qu'elle ne voyait "pas comment il pourrait défier la volonté du Parlement" polonais, qui a voté la ratification du traité de Lisbonne.
"Pour des pays comme la Pologne, le meilleur argument c'est l'élargissement", ajoute-t-on à l'Elysée.
"Ce n'est pas une menace, c'est simplement un constat (...) si le nouveau traité n'est pas appliqué, c'est l'ancien qui le sera, donc Nice, et il dit que nous ne pouvons pas aller au-delà des 27 sans modifier les institutions", poursuit-on.
"Ca a été une grave erreur d'élargir l'Europe avant de réformer les institutions, mais nous n'allons pas répéter la même erreur", a-t-on assuré à la présidence française.
Source: yahoo news
Interrogé sur les moyens que la France pourrait utiliser, il a souligné que "le terme pression n'est certainement pas celui qu'on emploierait".
Dans une interview publiée mardi, le président Kaczynski a annoncé qu'il ne ratifierait pas le traité européen de Lisbonne, estimant qu'il était "sans objet" après son rejet par les électeurs irlandais.
M. Chevallier s'est employé à minimiser la portée de l'attitude du président polonais.
"Ce n'est pas un refus polonais de ratifier. Le président polonais a dit que pour le moment il a choisi de surseoir à la signature de cette ratification. Il n'a pas dit je ne signerai jamais, il a dit pour le moment", a relevé M. Chevallier.
"On va reprendre les discussions" avec les Polonais, a indiqué pour sa part une source à la présidence française.
"Le président polonais n'a jamais été un partenaire spécialement facile de la construction européenne", a ajouté la même source, expliquant qu'elle ne voyait "pas comment il pourrait défier la volonté du Parlement" polonais, qui a voté la ratification du traité de Lisbonne.
"Pour des pays comme la Pologne, le meilleur argument c'est l'élargissement", ajoute-t-on à l'Elysée.
"Ce n'est pas une menace, c'est simplement un constat (...) si le nouveau traité n'est pas appliqué, c'est l'ancien qui le sera, donc Nice, et il dit que nous ne pouvons pas aller au-delà des 27 sans modifier les institutions", poursuit-on.
"Ca a été une grave erreur d'élargir l'Europe avant de réformer les institutions, mais nous n'allons pas répéter la même erreur", a-t-on assuré à la présidence française.
Source: yahoo news