Si le prix Nobel Joseph Stiglitz approuve l'élection de Dominique Strauss-Kahn à la direction générale du FMI, il en conteste le processus d'élection. "C'est un bon choix, mais la façon dont il a été choisi pose des problèmes importants que, je pense, lui-même reconnaît", a-t-il déclaré à la chaîne France 24 dans un entretien qui sera diffusé vendredi 5 octobre.
Ce processus devrait "compliquer la tâche" de l'ancien ministre de l'Economie, qui prendra ses fonctions le 1er novembre, précise l'économiste.
"Le problème est que le FMI ne se conforme pas à ce que tout le monde considère aujourd'hui comme les meilleures pratiques démocratiques“, explique-t-il. Son problème? “Il est toujours dirigé comme [...] il l'était il y a 60 ans au moment de sa création".
Le directeur général du FMI "est toujours européen. Personne ne demande 'qui est la personne la plus qualifiée?' pour ce poste, poursuit Robert Stiglitz. “C'est juste que l'Europe a décidé qu'elle voulait Dominique Strauss-Kahn, et les Etats-Unis ont dit 'quelque soit la personne que veut l'Europe, nous sommes pour'".
Ce n'est pas la première fois que le lauréat du prix Nobel d'économie 2001, autrefois chef économiste de la Banque mondiale, dénonce les dérives des organisations nées des accords de Bretton-Woods (1944).
Par ailleurs, il partage l'avis de DSK sur la nécessité de réformer le Fonds monétaire international, notamment en accordant plus de poids aux pays émergents. Tous deux recommandent un système de double majorité (majorité des quote-parts, majorité des pays).
Ce processus devrait "compliquer la tâche" de l'ancien ministre de l'Economie, qui prendra ses fonctions le 1er novembre, précise l'économiste.
"Le problème est que le FMI ne se conforme pas à ce que tout le monde considère aujourd'hui comme les meilleures pratiques démocratiques“, explique-t-il. Son problème? “Il est toujours dirigé comme [...] il l'était il y a 60 ans au moment de sa création".
Le directeur général du FMI "est toujours européen. Personne ne demande 'qui est la personne la plus qualifiée?' pour ce poste, poursuit Robert Stiglitz. “C'est juste que l'Europe a décidé qu'elle voulait Dominique Strauss-Kahn, et les Etats-Unis ont dit 'quelque soit la personne que veut l'Europe, nous sommes pour'".
Ce n'est pas la première fois que le lauréat du prix Nobel d'économie 2001, autrefois chef économiste de la Banque mondiale, dénonce les dérives des organisations nées des accords de Bretton-Woods (1944).
Par ailleurs, il partage l'avis de DSK sur la nécessité de réformer le Fonds monétaire international, notamment en accordant plus de poids aux pays émergents. Tous deux recommandent un système de double majorité (majorité des quote-parts, majorité des pays).