Finul élargie: l'Onu en quête de troupes attend davantage de Paris
PhotoAP/Ben Curtis
Mercredi soir, M. Malloch Brown avait redit les attentes de l'Onu vis-à-vis de Paris.
"Nous espérons beaucoup que la France ne va pas se contenter d'exprimer sa disposition à commander (la Finul) mais sera aussi en mesure de faire une offre précise, combien de troupes elle peut déployer, quel genre d'encadrement elle peut mettre en place pour renforcer notre quartier général", avait-il déclaré sur la chaîne de télévision américaine PBS.
Et cela, avait-il ajouté, "devrait être la clé de la confirmation des promesses d'engagement d'autres pays européens, ainsi que de pays musulmans, qui ont exprimé le désir de participer à cette force".
La ministre française de la défense, Michèle Alliot-Marie, avait indiqué mercredi que la France était prête à assurer le commandement de la Finul élargie jusqu'en février, tout en mettant en garde contre une mission "floue" de cette force qui risquerait d'entraîner une "catastrophe". "La question aujourd'hui, ce n'est pas combien et quand. C'est pour quoi faire et comment", avait-elle dit.
Depuis qu'une trêve fragile s'est instaurée au Liban sud après un mois de durs combats entre Israël et la milice chiite libanaise Hezbollah, Paris a marqué son intention d'assumer ses responsabilités, mais a aussi multiplié les signaux de prudence, craignant de payer son engagement au prix du sang.
La résolution 1701 prévoit le déploiement au Liban sud d'une Finul renforcée de 15.000 hommes (contre 2.000 actuellement), en appui de 15.000 soldats de l'armée libanaise promis par Beyrouth, parallèlement au retrait progressif de l'armée israélienne.
Lire l'article sur Edicom.ch
"Nous espérons beaucoup que la France ne va pas se contenter d'exprimer sa disposition à commander (la Finul) mais sera aussi en mesure de faire une offre précise, combien de troupes elle peut déployer, quel genre d'encadrement elle peut mettre en place pour renforcer notre quartier général", avait-il déclaré sur la chaîne de télévision américaine PBS.
Et cela, avait-il ajouté, "devrait être la clé de la confirmation des promesses d'engagement d'autres pays européens, ainsi que de pays musulmans, qui ont exprimé le désir de participer à cette force".
La ministre française de la défense, Michèle Alliot-Marie, avait indiqué mercredi que la France était prête à assurer le commandement de la Finul élargie jusqu'en février, tout en mettant en garde contre une mission "floue" de cette force qui risquerait d'entraîner une "catastrophe". "La question aujourd'hui, ce n'est pas combien et quand. C'est pour quoi faire et comment", avait-elle dit.
Depuis qu'une trêve fragile s'est instaurée au Liban sud après un mois de durs combats entre Israël et la milice chiite libanaise Hezbollah, Paris a marqué son intention d'assumer ses responsabilités, mais a aussi multiplié les signaux de prudence, craignant de payer son engagement au prix du sang.
La résolution 1701 prévoit le déploiement au Liban sud d'une Finul renforcée de 15.000 hommes (contre 2.000 actuellement), en appui de 15.000 soldats de l'armée libanaise promis par Beyrouth, parallèlement au retrait progressif de l'armée israélienne.
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La France envoie 200 soldats en attendant que l'ONU définisse le nouveau mandat de la Finul
A quelques heures d'une réunion cruciale de l'ONU, qui devrait définir le nouveau mandat de la Finul, Jacques Chirac a annoncé l'envoi d'urgence de deux cents militaires sur le terrain pour renforcer le contingent existant. Le président a réaffirmé que la France était disposée à prendre le commandement de la nouvelle force au Liban.
Dans la foulée, l'Elysée a confirmé le maintien du dispositif d'appui à la Finul, baptisé "Baliste" (1 700 hommes), qui a notamment contribué à l'évacuation des ressortissants français du pays.
S'agit-il d'une annonce pour rassurer la communauté internationale ou pour rappeler les conditions françaises d'engagement dans la force internationale ? Cette offre a été en effet faite par le président Jacques Chirac au secrétaire général de l'ONU Kofi Annan lors d'un entretien téléphonique alors qu'une réunion des pays contributeurs potentiels était prévue dans la soirée au siège des Nations unies à New York. M. Chirac "a rappelé que la mission, les règles d'engagement et les moyens de cette force doivent encore être précisés, de même que la répartition des contingents, qui doit refléter l'engagement de toute la communauté internationale". Il a également demandé un déploiement "dans l'immédiat" de l'armée libanaise dans le Sud, dans la région frontalière avec Israël autrefois occupée par le mouvement chiite Hezbollah.
Lire l'article dans Le Monde
Dans la foulée, l'Elysée a confirmé le maintien du dispositif d'appui à la Finul, baptisé "Baliste" (1 700 hommes), qui a notamment contribué à l'évacuation des ressortissants français du pays.
S'agit-il d'une annonce pour rassurer la communauté internationale ou pour rappeler les conditions françaises d'engagement dans la force internationale ? Cette offre a été en effet faite par le président Jacques Chirac au secrétaire général de l'ONU Kofi Annan lors d'un entretien téléphonique alors qu'une réunion des pays contributeurs potentiels était prévue dans la soirée au siège des Nations unies à New York. M. Chirac "a rappelé que la mission, les règles d'engagement et les moyens de cette force doivent encore être précisés, de même que la répartition des contingents, qui doit refléter l'engagement de toute la communauté internationale". Il a également demandé un déploiement "dans l'immédiat" de l'armée libanaise dans le Sud, dans la région frontalière avec Israël autrefois occupée par le mouvement chiite Hezbollah.
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