PARIS (AFP) - Dominique Strauss-Kahn, candidat déclaré à l'investiture du PS pour 2007, a exprimé dimanche son "trouble" à l'égard de l'attitude du premier secrétaire François Hollande dans la compétition interne au parti pour l'élection présidentielle.
"Ce qui me trouble, c'est la manière dont réagit le premier secrétaire du PS" dans cette affaire, a déclaré le député PS du Val-d'Oise, invité du grand jury RTL-Le Figaro-LCI. François Hollande "nous demande d'attendre novembre (pour désigner le candidat socialiste à l'Elysée, NDLR). En réalité, tout près de lui, on est en campagne", a expliqué DSK, dans une allusion à Ségolène Royal, compagne du premier secrétaire."Il dit: +je ne veux voir qu'une tête -plutôt la mienne+" et dans ces conditions, "on ne peut pas dire: +On verra en septembre+", date à laquelle M. Hollande a prévu d'annoncer s'il est lui-même candidat, a poursuivi M. Strauss-Kahn.
Selon lui, il n'y a que "deux solutions : ou bien on décide plus tôt (du nom du candidat), on dit qu'on est en campagne et chacun doit dire s'il est en campagne, y compris le premier secrétaire. Ou bien on décide qu'on n'est pas en campagne. Mais ce n'est pas: une chose pour les uns, une chose pour les autres".
L'ancien ministre de l'Economie et des Finances de Lionel Jospin a estimé que "le rôle du premier secrétaire, c'est d'organiser la compétition d'une manière ouverte, équitable". Cependant, a-t-il précisé en réponse à une question, François Hollande "n'a pas manqué à l'impartialité".
Appelé à commenter la popularité de Ségolène Royal et sa possible candidature pour 2007...