Ceux-ci sont passé de 58 en 2007 à 126 l'an dernier, soit une augmentation de 117%.
Ces meurtres dans le milieu avaient pourtant diminué chaque année depuis 2003 où 101 crimes de ce type avaient alors été enregistrés.
Les régions parisienne, grenobloise et marseillaise, où sont concentrées nombre d'activités criminelles et délictuelles, sont aujourd'hui aux avant-postes de cette flambée de violence. Ainsi lundi, trois hommes ont été abattus et deux autres grièvement blessés alors qu'ils se trouvaient dans un véhicule dans le XIV arrondissement de la cité phocéenne. "Ça donne l'impression d'un règlement de comptes sans doute lié au trafic de drogue", avait indiqué Jacques Dallest, le procureur de la République.
Pour les policiers spécialisés dans le grand banditisme, les contentieux liés au trafic de stupéfiants constituent la cause numéro un de ces petits meurtres entre ennemis. "Pour les jeunes des cités, la violence est quotidienne et ils n'hésitent pas à se tuer à entre eux dès qu'il y a un problème voire même à tirer sur les policiers", souffle un commissaire. "Cela est aussi visible avec les enlèvements entre voyous qui sont eux aussi en augmentation".
L'augmentation du trafic de cocaïne dans les quartiers sensibles contribue à cette tendance lourde du banditisme. La guerre ouverte entre de nouvelles équipes sans foi ni loi accélère la recomposition du milieu avec des caïds tués à un rythme accéléré et qu'il faut donc remplacer de plus en plus rapidement.
L'émergence de nouvelles générations est aussi perceptible en Corse où la mort de Richard Casanova ou de Jean-Jé Colonna, parrains présumés de l'Ile de beauté, entraîne une redistribution des cartes depuis deux ans. "De nouvelles têtes émergent et semblent pour l'instant incontrôlables", explique-t-on de même source. Ainsi, un jeune homme a été abattu jeudi soir à Ajaccio par quatre hommes circulant à moto. L'un d'entre eux est descendu du deux-roues pour l'achever avant de prendre la fuite avec ses complices.
Source: Yahoo News
Ces meurtres dans le milieu avaient pourtant diminué chaque année depuis 2003 où 101 crimes de ce type avaient alors été enregistrés.
Les régions parisienne, grenobloise et marseillaise, où sont concentrées nombre d'activités criminelles et délictuelles, sont aujourd'hui aux avant-postes de cette flambée de violence. Ainsi lundi, trois hommes ont été abattus et deux autres grièvement blessés alors qu'ils se trouvaient dans un véhicule dans le XIV arrondissement de la cité phocéenne. "Ça donne l'impression d'un règlement de comptes sans doute lié au trafic de drogue", avait indiqué Jacques Dallest, le procureur de la République.
Pour les policiers spécialisés dans le grand banditisme, les contentieux liés au trafic de stupéfiants constituent la cause numéro un de ces petits meurtres entre ennemis. "Pour les jeunes des cités, la violence est quotidienne et ils n'hésitent pas à se tuer à entre eux dès qu'il y a un problème voire même à tirer sur les policiers", souffle un commissaire. "Cela est aussi visible avec les enlèvements entre voyous qui sont eux aussi en augmentation".
L'augmentation du trafic de cocaïne dans les quartiers sensibles contribue à cette tendance lourde du banditisme. La guerre ouverte entre de nouvelles équipes sans foi ni loi accélère la recomposition du milieu avec des caïds tués à un rythme accéléré et qu'il faut donc remplacer de plus en plus rapidement.
L'émergence de nouvelles générations est aussi perceptible en Corse où la mort de Richard Casanova ou de Jean-Jé Colonna, parrains présumés de l'Ile de beauté, entraîne une redistribution des cartes depuis deux ans. "De nouvelles têtes émergent et semblent pour l'instant incontrôlables", explique-t-on de même source. Ainsi, un jeune homme a été abattu jeudi soir à Ajaccio par quatre hommes circulant à moto. L'un d'entre eux est descendu du deux-roues pour l'achever avant de prendre la fuite avec ses complices.
Source: Yahoo News