Europe
21/11/2008 19:22

Etudiants français tués à Londres: les deux accusés jugés en avril

Londres- Les deux hommes accusés des meurtres sauvages de deux étudiants français fin juin ont plaidé non coupables vendredi, ouvrant la voie à un procès à partir du 21 avril, a annoncé le juge du tribunal londonien de l'Old Bailey.



Nigel Edward Farmer, 33 ans, et Daniel Sonnex, 23 ans, ont plaidé non coupables de tous les chefs d'accusation retenus contre eux: meurtres, séquestrations, incendie volontaire et cambriolage, lors d'une brève audience.

Ils feront donc l'objet d'un procès qui débutera le 21 avril 2009 et qui devrait durer six semaines environ, a annoncé le juge à l'issue de l'audience, au cours de laquelle les deux accusés se sont exprimés par lien vidéo interposé.

Les corps de Gabriel Ferez et Laurent Bonomo, âgés de 23 ans, avaient été retrouvés dans le studio loué par ce dernier à Sterling Gardens, dans le quartier de New Cross, dans le sud-est de Londres. Les deux jeunes Français avaient été ligotés, bâillonnés et lacérés de plus de 240 coups de couteau au total sur le cou, le dos, le torse et la tête, avant que le studio ne soit incendié. Plusieurs objets, dont deux consoles portables et des cartes bancaires, avaient disparu.

Olivier Ferez, père de Gabriel et originaire de la région d'Amiens, dans le nord de la France, a assisté à cette audience à l'Old Bailey vendredi matin. Il n'a pas voulu faire de commentaire.

Marie-Claire Sparrow, avocate londonienne de la mère de Gabriel Ferez, Françoise Villemot, ainsi que des parents de Laurent Bonomo, originaires de la région d'Aix-en-Provence (sud), s'est en revanche déclarée entièrement satisfaite. "Nous sommes très contents. On veut savoir ce qui s'est passé et la seule manière de le savoir, c'est d'avoir un procès criminel", a-t-elle déclaré.

Si les accusés avaient plaidé coupable, ils auraient directement reçu leur condamnation, sans qu'un procès ne soit organisé.

La brutalité du double meurtre avait choqué l'opinion publique anglaise tout en intriguant la police sur les motifs de l'acte. L'enquête se poursuit toujours afin de tenter d'éclaircir l'affaire. Au lendemain des crimes, les médias avaient largement spéculé sur la possibilité d'un cambriolage qui avait mal tourné, voire que les voleurs avaient voulu torturer leurs victimes afin de leur extorquer les codes de leurs cartes de crédit.


Source: Yahoo News

Awa Diakhate



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