Entre 1.800 lycéens et étudiants, selon la police, et 2.500 selon les organisateurs, ont manifesté jeudi dans les rues de Bordeaux pour protester contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités. "Loi Pécresse: étudiants en détresse", "Contre l'école des riches et des patrons, refusons la sélection" proclamaient notamment des banderoles en tête de cortège.
Des élèves de lycées, généraux ou professionnels, ont participé en bon nombre au rassemblement, pour être "solidaires avec les facs en galère". Un étudiant de l'université Bordeaux III, Mickael, participait à la manifestation pour protester "contre la privatisation des facs et pour montrer notre peur d'un système à l'américaine, où la part de l'Etat va diminuer de plus en plus". "Je suis étudiant en Lettres, et avec la loi Pécresse, cela risque d'être l'une des filières les moins intéressantes pour les entreprises", a ajouté cet étudiant de 21 ans, qui brandissait une banderole affirmant "L'université n'est pas un marché".
Selon le rectorat de Bordeaux, plusieurs lycées de Gironde ont été perturbés jeudi matin, avec notamment le blocage du lycée de Bazas où seule une trentaine d'élèves a pu accéder aux cours, et le lycée Jean-Monnet à Libourne qui relevait 58% d'absentéisme.
Plusieurs lycées ont été bloqués jeudi matin par des élèves au Pays basque, notamment à Biarritz et Anglet, en signe de solidarité avec les étudiants grévistes opposés à la loi Pécresse, a-t-on appris auprès de responsables d'établissements.Au lycée André Malraux de Biarritz, qui compte 700 élèves, "plusieurs centaines" de lycéens étaient rassemblés devant les grilles, un seul portillon restant disponible pour les enseignants et les "rares élèves" qui ont souhaité assister aux cours, a indiqué à l'AFP la direction de l'établissement.
A Anglet, une situation identique se présentait devant le lycée Cantau, un établissement de près de 1.300 élèves où les cours étaient bien dispensés, mais devant un "nombre très réduit d'élèves", a indiqué la direction. Les lycéens rassemblés devant les grilles scandaient des slogans hostiles à la loi Pécresse devant des banderoles exprimant leur solidarité avec les étudiants et leur hostilité à la "suppression des BEP".
Une "situation confuse" régnait par ailleurs au lycée René Cassin de Bayonne, où les cours se déroulaient normalement mais où quelque 150 jeunes "issus d'autres établissements" étaient venus manifester, selon le proviseur joint par l'AFP.
Les étudiants du Pays basque n'ont jusqu'à présent participé à aucun des mouvements de grève ou de blocage observés au niveau national.
A Lyon, entre 700 étudiants et lycéens, selon la police, et 1.500, selon les organisateurs, ont manifesté jeudi en fin de matinée à Lyon, contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités et contre les réformes sociales du gouvernement. "Lois anti-sociales = riposte générale", proclamait la banderole de tête du cortège, qui a défilé sous la pluie de la place Bellecour, dans le centre-ville de Lyon, jusqu'au rectorat de l'université.
Le principal campus de l'université Lyon II, situé à Bron, était toujours bloqué jeudi matin, malgré les résultats d'un vote électronique qui s'est déroulé mercredi, où une majorité (59%) des étudiants (taux de participation 35%) s'est prononcée en faveur de la reprise des cours.
Des élèves de lycées, généraux ou professionnels, ont participé en bon nombre au rassemblement, pour être "solidaires avec les facs en galère". Un étudiant de l'université Bordeaux III, Mickael, participait à la manifestation pour protester "contre la privatisation des facs et pour montrer notre peur d'un système à l'américaine, où la part de l'Etat va diminuer de plus en plus". "Je suis étudiant en Lettres, et avec la loi Pécresse, cela risque d'être l'une des filières les moins intéressantes pour les entreprises", a ajouté cet étudiant de 21 ans, qui brandissait une banderole affirmant "L'université n'est pas un marché".
Selon le rectorat de Bordeaux, plusieurs lycées de Gironde ont été perturbés jeudi matin, avec notamment le blocage du lycée de Bazas où seule une trentaine d'élèves a pu accéder aux cours, et le lycée Jean-Monnet à Libourne qui relevait 58% d'absentéisme.
Plusieurs lycées ont été bloqués jeudi matin par des élèves au Pays basque, notamment à Biarritz et Anglet, en signe de solidarité avec les étudiants grévistes opposés à la loi Pécresse, a-t-on appris auprès de responsables d'établissements.Au lycée André Malraux de Biarritz, qui compte 700 élèves, "plusieurs centaines" de lycéens étaient rassemblés devant les grilles, un seul portillon restant disponible pour les enseignants et les "rares élèves" qui ont souhaité assister aux cours, a indiqué à l'AFP la direction de l'établissement.
A Anglet, une situation identique se présentait devant le lycée Cantau, un établissement de près de 1.300 élèves où les cours étaient bien dispensés, mais devant un "nombre très réduit d'élèves", a indiqué la direction. Les lycéens rassemblés devant les grilles scandaient des slogans hostiles à la loi Pécresse devant des banderoles exprimant leur solidarité avec les étudiants et leur hostilité à la "suppression des BEP".
Une "situation confuse" régnait par ailleurs au lycée René Cassin de Bayonne, où les cours se déroulaient normalement mais où quelque 150 jeunes "issus d'autres établissements" étaient venus manifester, selon le proviseur joint par l'AFP.
Les étudiants du Pays basque n'ont jusqu'à présent participé à aucun des mouvements de grève ou de blocage observés au niveau national.
A Lyon, entre 700 étudiants et lycéens, selon la police, et 1.500, selon les organisateurs, ont manifesté jeudi en fin de matinée à Lyon, contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités et contre les réformes sociales du gouvernement. "Lois anti-sociales = riposte générale", proclamait la banderole de tête du cortège, qui a défilé sous la pluie de la place Bellecour, dans le centre-ville de Lyon, jusqu'au rectorat de l'université.
Le principal campus de l'université Lyon II, situé à Bron, était toujours bloqué jeudi matin, malgré les résultats d'un vote électronique qui s'est déroulé mercredi, où une majorité (59%) des étudiants (taux de participation 35%) s'est prononcée en faveur de la reprise des cours.