Cette décision met fin officiellement à 16 mois d'une campagne tendue qui a laissé des traces dans le camp démocrate. La sénatrice de New York apportera publiquement son soutien à son rival samedi lors d'un rassemblement à Washington et appellera à l'unité du Parti démocrate contre le républicain John McCain.
"Samedi, je présenterai mes félicitations au sénateur Obama et mon soutien à sa candidature", écrit Hillary Clinton dans une lettre à ses partisans diffusée jeudi matin.
"J'avais dit pendant la campagne que je soutiendrais le sénateur Obama avec force s'il était le candidat du Parti démocrate et je compte tenir cette promesse", ajoute-t-elle.
La tenue de cette réunion publique était prévue vendredi, mais elle a été décalée à samedi afin que davantage de personnes puissent y assister.
"La campagne a été longue et âprement disputée, mais j'ai toujours dit que mes divergences avec le sénateur Obama étaient faibles par rapport aux différences que nous avons avec le sénateur McCain et les Républicains", écrit encore Clinton.
"Je dirai samedi comment, ensemble, nous pouvons rassembler le parti derrière le sénateur Obama. Les enjeux sont trop élevés et la tâche qui nous attend est trop importante pour faire autrement."
Clinton n'a pas encore décidé si elle mettra formellement un terme à sa campagne, ou suspendra seulement ses activités afin de garder de l'influence sur les délégués qui se sont engagés à ses côtés ou ont été élus sur son nom, ont fait savoir des membres de son équipe.
La sénatrice de New York, qui a rallié près de 18 millions de voix et plus de 1.900 délégués sur son nom pendant la campagne pour l'investiture démocrate, avait refusé mardi de reconnaître sa défaite, alors que Barack Obama franchissait le seuil de 2.118 délégués nécessaires pour être désigné.
Elle a passé la majeure partie de la journée de mercredi à discuter avec ses partisans, dont bon nombre lui ont conseillé de renoncer à se maintenir coûte que coûte.
À LA RECHERCHE DU VICE-PRÉSIDENT
Barack Obama, qui assistait mercredi soir à New York à deux réunions visant à récolter des fonds, s'est félicité de cette décision et il a rendu à nouveau hommage à la "campagne extraordinaire" de son ancienne rivale. "Maintenant que les querelles internes à la famille sont terminées, nous pouvons tous nous concentrer sur ce qu'il faut faire en novembre."
La première tâche d'Obama est de se choisir un (ou une) colistier pour le scrutin du 4 novembre. Son équipe a annoncé mercredi que trois personnalités, dont la fille de l'ancien président Kennedy, Caroline Kennedy, avaient été chargées de lui proposer des noms.
Hillary Clinton a fait savoir mardi à des membres démocrates du Congrès qu'elle était "ouverte" à l'idée d'être la colistière d'Obama, selon certains d'entre eux.
Les soutiens de Clinton ont déjà commencé à s'activer pour qu'elle soit sollicitée.
Robert Johnson, fondateur du réseau Black Entertainement Television, destiné essentiellement aux Afro-américains, a fait savoir qu'il avait écrit à l'organisation des membres noirs du Congrès (Congressionnal Black Caucus) pour les inciter à plaider en faveur d'un ticket Obama-Clinton.
Né d'un père kényan et d'une mère originaire du Kansas, Barack Obama est, dans l'histoire des Etats-Unis, le premier candidat issu de la communauté afro-américaine ayant des chances de faire son entrée à la Maison blanche.
"Nous allons avoir une conversation dans les prochaines semaines, et je suis très confiant sur l'unité qu'affichera le parti pour gagner en novembre", s'est borné à déclarer Obama à propos de Clinton.
Dans une interview à la chaîne NBC, il a confirmé qu'il prendrait son temps avant de se décider, tout en ajoutant qu'il serait heureux d'avoir Bill Clinton à ses côtés pour le soutenir. "J'ai le sentiment qu'en avançant, j'aurai besoin que Bill Clinton s'implique dans ce processus. Il reste une personnalité charismatique de ce pays. Et j'aimerais qu'il s'implique", a-t-il dit.
De son côté, John McCain a lancé mercredi un appel aux partisans déçus de Clinton, assurant que "toutes les voix seront les bienvenues" et jouant la carte de l'expérience face au jeune Obama, 46 ans, que la sénatrice avait brandie à plusieurs reprises pendant leur duel.
Source: yahoo news
"Samedi, je présenterai mes félicitations au sénateur Obama et mon soutien à sa candidature", écrit Hillary Clinton dans une lettre à ses partisans diffusée jeudi matin.
"J'avais dit pendant la campagne que je soutiendrais le sénateur Obama avec force s'il était le candidat du Parti démocrate et je compte tenir cette promesse", ajoute-t-elle.
La tenue de cette réunion publique était prévue vendredi, mais elle a été décalée à samedi afin que davantage de personnes puissent y assister.
"La campagne a été longue et âprement disputée, mais j'ai toujours dit que mes divergences avec le sénateur Obama étaient faibles par rapport aux différences que nous avons avec le sénateur McCain et les Républicains", écrit encore Clinton.
"Je dirai samedi comment, ensemble, nous pouvons rassembler le parti derrière le sénateur Obama. Les enjeux sont trop élevés et la tâche qui nous attend est trop importante pour faire autrement."
Clinton n'a pas encore décidé si elle mettra formellement un terme à sa campagne, ou suspendra seulement ses activités afin de garder de l'influence sur les délégués qui se sont engagés à ses côtés ou ont été élus sur son nom, ont fait savoir des membres de son équipe.
La sénatrice de New York, qui a rallié près de 18 millions de voix et plus de 1.900 délégués sur son nom pendant la campagne pour l'investiture démocrate, avait refusé mardi de reconnaître sa défaite, alors que Barack Obama franchissait le seuil de 2.118 délégués nécessaires pour être désigné.
Elle a passé la majeure partie de la journée de mercredi à discuter avec ses partisans, dont bon nombre lui ont conseillé de renoncer à se maintenir coûte que coûte.
À LA RECHERCHE DU VICE-PRÉSIDENT
Barack Obama, qui assistait mercredi soir à New York à deux réunions visant à récolter des fonds, s'est félicité de cette décision et il a rendu à nouveau hommage à la "campagne extraordinaire" de son ancienne rivale. "Maintenant que les querelles internes à la famille sont terminées, nous pouvons tous nous concentrer sur ce qu'il faut faire en novembre."
La première tâche d'Obama est de se choisir un (ou une) colistier pour le scrutin du 4 novembre. Son équipe a annoncé mercredi que trois personnalités, dont la fille de l'ancien président Kennedy, Caroline Kennedy, avaient été chargées de lui proposer des noms.
Hillary Clinton a fait savoir mardi à des membres démocrates du Congrès qu'elle était "ouverte" à l'idée d'être la colistière d'Obama, selon certains d'entre eux.
Les soutiens de Clinton ont déjà commencé à s'activer pour qu'elle soit sollicitée.
Robert Johnson, fondateur du réseau Black Entertainement Television, destiné essentiellement aux Afro-américains, a fait savoir qu'il avait écrit à l'organisation des membres noirs du Congrès (Congressionnal Black Caucus) pour les inciter à plaider en faveur d'un ticket Obama-Clinton.
Né d'un père kényan et d'une mère originaire du Kansas, Barack Obama est, dans l'histoire des Etats-Unis, le premier candidat issu de la communauté afro-américaine ayant des chances de faire son entrée à la Maison blanche.
"Nous allons avoir une conversation dans les prochaines semaines, et je suis très confiant sur l'unité qu'affichera le parti pour gagner en novembre", s'est borné à déclarer Obama à propos de Clinton.
Dans une interview à la chaîne NBC, il a confirmé qu'il prendrait son temps avant de se décider, tout en ajoutant qu'il serait heureux d'avoir Bill Clinton à ses côtés pour le soutenir. "J'ai le sentiment qu'en avançant, j'aurai besoin que Bill Clinton s'implique dans ce processus. Il reste une personnalité charismatique de ce pays. Et j'aimerais qu'il s'implique", a-t-il dit.
De son côté, John McCain a lancé mercredi un appel aux partisans déçus de Clinton, assurant que "toutes les voix seront les bienvenues" et jouant la carte de l'expérience face au jeune Obama, 46 ans, que la sénatrice avait brandie à plusieurs reprises pendant leur duel.
Source: yahoo news