"L'état d'urgence a été décrété à Jolo, à compter d'aujourd'hui à 09h00 locales (01h00 GMT)", a déclaré un haut gradé de l'armée. En vertu de cette mesure, l'ensemble des forces de sécurité est placé en état d'alerte sur l'île et les déplacements des personnes sont limités.
Les autorités locales ont, en dernière minute, demandé aux ravisseurs d'épargner la vie de leurs trois otages.
Abdusakur Tan, gouverneur de la province de Sulu, dit avoir demandé mardi à l'un des chefs d'Abu Sayyaf de revenir sur la menace de décapiter l'un des trois otages à partir de 06h00 GMT, alors même que le gouvernement de Manille a fait savoir qu'il serait "physiquement impossible" de se conformer aux exigences de la guérilla.
On ignore pour l'instant ce qu'il est advenu des otages après l'expiration de l'ultimatum lancé par Abu Sayyaf.
Les rebelles musulmans exigent du gouvernement qu'il retire ses troupes de la région, en échange de la libération d'un des captifs.
La Philippine Mary Jean Lacaba, le Suisse Andreas Notter et l'Italien Eugenio Vagni, tous membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), sont détenus dans la jungle de Jolo depuis le 15 janvier. Ils ont été enlevés après une visite dans une prison de la région, où la Croix-Rouge finance un projet d'adduction d'eau.
Les rebelles d'Abu Sayyaf, liés par ailleurs à l'organisation islamiste Jemaah Islamiah active dans le Sud-Est asiatique, n'ont pas hésité par le passé à décapiter certains de leurs otages, dont un Américain, Guillermo Sobero, tué en juin 2001 sur l'île de Basilan, voisine de celle de Jolo.
Le gouvernement a déclaré ce mois-ci s'être conformé d'ores et déjà à certaines exigences de la guérilla, en desserrant l'étau autour des positions rebelles. A la date de dimanche, près de 1.500 soldats, policiers et volontaires civils armés s'étaient repliés, reculant d'une quinzaine de kilomètres par rapport aux lignes rebelles, dans l'intérieur de Jolo.
Source: Yahoo News
Les autorités locales ont, en dernière minute, demandé aux ravisseurs d'épargner la vie de leurs trois otages.
Abdusakur Tan, gouverneur de la province de Sulu, dit avoir demandé mardi à l'un des chefs d'Abu Sayyaf de revenir sur la menace de décapiter l'un des trois otages à partir de 06h00 GMT, alors même que le gouvernement de Manille a fait savoir qu'il serait "physiquement impossible" de se conformer aux exigences de la guérilla.
On ignore pour l'instant ce qu'il est advenu des otages après l'expiration de l'ultimatum lancé par Abu Sayyaf.
Les rebelles musulmans exigent du gouvernement qu'il retire ses troupes de la région, en échange de la libération d'un des captifs.
La Philippine Mary Jean Lacaba, le Suisse Andreas Notter et l'Italien Eugenio Vagni, tous membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), sont détenus dans la jungle de Jolo depuis le 15 janvier. Ils ont été enlevés après une visite dans une prison de la région, où la Croix-Rouge finance un projet d'adduction d'eau.
Les rebelles d'Abu Sayyaf, liés par ailleurs à l'organisation islamiste Jemaah Islamiah active dans le Sud-Est asiatique, n'ont pas hésité par le passé à décapiter certains de leurs otages, dont un Américain, Guillermo Sobero, tué en juin 2001 sur l'île de Basilan, voisine de celle de Jolo.
Le gouvernement a déclaré ce mois-ci s'être conformé d'ores et déjà à certaines exigences de la guérilla, en desserrant l'étau autour des positions rebelles. A la date de dimanche, près de 1.500 soldats, policiers et volontaires civils armés s'étaient repliés, reculant d'une quinzaine de kilomètres par rapport aux lignes rebelles, dans l'intérieur de Jolo.
Source: Yahoo News