Faits Divers - Société
17/01/2016 21:26

Essai thérapeutique mortel: un fait exceptionnel

Alors qu'une personne est décédée dimanche à la suite d'un essai thérapeutique et que cinq autres sont toujours hospitalisées, les services publics de santé assurent qu'il s'agit d'un événement exceptionnel. Un décès qui mettra probablement un coup d'arrêt aux candidatures des cobayes, particulièrement pour ceux qui se soumettent aux tests thérapeutiques pour gagner de l'argent.
En l'état, les pouvoirs publics ont imposé l'arrêt des tests et diligenté un inspection technique. D'autre part, des enquêtes détermineront les responsabilités. On se souvient de l'instruction judiciaire menée notamment à l'encontre de Laurent Fabius, alors premier Ministre, dans l'affaire du sang contaminé à la suite de plaintes déposés par les familles des victimes. Revue de presse :


Essai thérapeutique mortel : un "cobaye" raconte
Jamais pareil accident n'avait été recensé en France, a souligné la ministre de la Santé Marisol Touraine lors d'une conférence de presse. Sur 128 volontaires, 90 personnes ont reçu la molécule à des doses variables, les autres ont reçu un placebo. Les six victimes sont celles qui ont pris de manière répétée le médicament. (metronews.fr)

Accident thérapeutique à Rennes: de nombreux "cobayes" songent à arrêter
C'est la molécule BIA 10-2474 qui serait à l'origine de ce drame, rapporte ce samedi Le Parisien. Cette dernière, selon le quotidien, a été mise au point par le leader de l'industrie pharmaceutique portugaise Bial, puis testée par le laboratoire privé, agréé, Biotrial de Rennes. Au lendemain de l'annonce de ce terrible accident, de nombreux "cobayes", pourtant habitués à ce genre de tests, songent à arrêter de se porter volontaires. (lexpress.fr)

Essai thérapeutique à Rennes : s'agit-il d'un surdosage ?
Biotrial, connu pour son sérieux, réalisait cet essai pour Bial, un grand groupe pharmaceutique portugais. "C'est ce groupe portugais qui a fabriqué la molécule. Est-ce la nature même de la molécule qui est en cause, ou s'agit-il d'un surdosage ? C'est ce que devront déterminer les enquêteurs", conclut Sylvain Lequesne. (francetvinfo.fr)


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