France
23/08/2010 12:14

Epidémie de dengue aux Antilles

Une réunion s'est tenue dimanche matin à la préfecture de Martinique avec toutes les institutions impliquées dans l'éradication de l'épidémie de dengue, dont l'armée. Les forces militaires agiront sur le terrain dès ce lundi, a déclaré le commandant supérieur des forces armées.


Epidémie de dengue aux Antilles: l'armée se mobilise
Une réunion s'est tenue dimanche matin à la préfecture de Martinique avec toutes les institutions impliquées dans l'éradication de l'épidémie de dengue, dont l'armée. Les forces militaires agiront sur le terrain dès ce lundi, a déclaré le commandant supérieur des forces armées. «Nous devons prendre à bras le corps l'épidémie», a rapporté l'amiral Loïc Raffaelli. Un plan d'action a été activé. Il accélérera tout ce qui a été fait jusqu'à présent en Martinique et en Guadeloupe, a annoncé la préfecture. La dengue est une maladie infectieuse aiguë qui peut être provoquée par quatre types de virus transmis par le moustique Aedes. 33.000 cas en Guadeloupe et 25.600 en Martinique. Selon les statistiques de l'Institut de veille sanitaire (InVS) et de la cellule inter-régionale d'épidémiologie (CIRE) Antilles-Guyane, il y a eu 4.100 nouveaux cas de dengue en Guadeloupe la première semaine du mois d'août et 3.700 la deuxième semaine. En Martinique, il y a eu 3.400 nouveaux cas la première semaine et 4.160 la deuxième. Depuis le début de l'épidémie 2010, qui dépasse le pic précédent de 2007, 33.000 cas ont été dénombrés en Guadeloupe et 25.600 en Martinique, selon Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-mer. Il y a eu quatre décès en Guadeloupe, dont deux directement liés à la dengue et 12 en Martinique, dont sept directement liés, a précisé la ministre. Au total, l'épidémie aurait déjà fait 16 morts en Martinique et en Guadeloupe depuis le début de l'année. Réunion prévue mercredi prochain à Matignon. L'armée se rendra d'abord dans les écoles pour exterminer les gîtes larvaires à quelques jours de la rentrée. Les interventions seront menées par le RSMA (Régiment des Services Militaires Adaptés) et le 33è RIMA (Régiment d'Infanterie de Marine). Quarante militaires seront mobilisés.(liberation)

Deux soldats français tués en Afghanistan
Deux soldats français, dont un officier, ont été tués et trois autres blessés lundi lors de combats en Afghanistan, portant à quarante-sept le nombre de militaires français tués dans ce pays depuis décembre 2001, a annoncé l'Elysée dans un communiqué. L'officier et le soldat, qui appartenaient au 21ème Régiment d'infanterie de marine de Fréjus (Var), ont été grièvement blessés par balles lors d'une opération au sud de Tagab (nord-est de Kaboul) et sont décédées des suites de leurs blessures, a précisé la présidence de la République. "Ces militaires ont payé de leur vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan", a-t-elle ajouté, précisant que trois autres soldats "ont été blessés au cours de la nuit, au début de l'opération". Dans le communiqué, le chef de l'État a réaffirmé "son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes" et condamné "avec la plus grande fermeté les attaques meurtrières des insurgés contre nos soldats".(lepoint)

Le front s'élargit contre la politique sécuritaire de Sarkozy
La politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy suscite une réprobation de plus en plus large en France, où une partie de la droite et de l'Eglise catholique font désormais cause commune avec l'opposition de gauche. Le mot "honte" revient en boucle dans les réactions au démantèlement des camps de Roms, qui sont ensuite renvoyés dans leur pays, et au projet de déchéance de la nationalité de certains délinquants annoncés par le président fin juillet. L'ancien Premier ministre UMP Dominique de Villepin a ainsi trempé sa plume dans le vitriol dans Le Monde daté de mardi, où il franchit un pas supplémentaire vers sa candidature à la présidence en 2012 pour marquer la rentrée politique. "Il y a aujourd'hui sur notre drapeau une tache de honte", estime Dominique de Villepin, utilisant exactement les mêmes termes que nombre de dirigeants socialistes ou écologistes qui se sont exprimés sur le sujet pendant le week-end. "Il y a aujourd'hui un devoir à remplir pour tous les républicains de France, face à l'hydre qu'un président et ses courtisans voudraient réveiller au fond de chacun de nous, face à la tache qui menace de flétrir l'idée même que nous nous faisons de la France. Un devoir de refus. Un devoir de rassemblement (...) pour préparer l'alternative républicaine qui s'impose", insiste-t-il. L'ancien Premier ministre de Jacques Chirac estime que Nicolas Sarkozy a commis une "faute morale" qui a fait basculer la France dans "l'indignité nationale" car, dit-il, "le président de la République nous engage tous". Dominique de Villepin, qui a créé en juin son mouvement politique, "République solidaire", sans toutefois quitter l'UMP, lance ainsi un appel implicite à la gauche et au centre pour qu'ils surmontent les "clivages partisans". L'ancienne ministre de la Justice Rachida Dati est, elle aussi, intervenue dans le débat. "Cessons de stigmatiser tous ces 'Français de la diversité' comme des 'enfants de l'immigration' et de les cantonner à des fonctions ou à des quotas qui les renvoient systématiquement à des origines ou des pays qu'ils ne connaissent pas", écrit-elle, également dans Le Monde de mardi. Ces critiques, relayées ce mois-ci par une commission des Nations unies qui notait une "recrudescence notable du racisme et de la xénophobie en France", illustrent le malaise d'une partie de la droite face aux initiatives de Nicolas Sarkozy et de son ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux. Elles trouvent un puissant écho au sein de l'Eglise catholique, dont les ouailles sont une des bases de l'électorat de droite, et qui a réagi avec indignation aux multiples démantèlements de camps de Roms ces dernières semaines. "Les discours sécuritaires qui peuvent laisser entendre qu'il y a des populations inférieures sont inacceptables", a dit dimanche l'archevêque d'Aix et d'Arles, Mgr Christophe Dufour, tandis qu'à Lille, Mgr Laurent Ulrich estimait que la situation des Roms "provoque la conscience de nombreux chrétiens". Le pape Benoît XVI s'est lui-même mêlé au débat en s'adressant aux pèlerins français, qu'il a appelés dimanche à "savoir accueillir les légitimes diversités humaines". Brice Hortefeux s'est dit lundi prêt à rencontrer le cardinal André Vingt-Trois pour discuter de sa politique, même s'il estime qu'il agit en pleine conformité avec la loi. Selon lui, 88 camps de Roms ont été démantelés en trois semaines.(reuters)

Source: Yahoo Actualités


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