Le collectif, qui a appelé à ce rassemblement place du Trocadéro, compte dans ses rangs des associations tchadiennes comme Agir Là-bas ou Soa Culture, mais aussi le Mouvement des Indigènes de la République ou les Verts.
"Beaucoup d'aspects doivent être clarifiés, c'est pourquoi nous demandons la mise en place d'une commission parlementaire franco-tchadienne", a déclaré à l'AFP Allasra Naorgué, porte-parole du collectif.
"Nous voulons dénoncer l'ingérence de la France. Les membres de l'association l'Arche de Zoé doivent être jugés au Tchad", a-t-il ajouté.
"Je pense aux droits des enfants et au traumatisme subi. Même s'ils retournent dans leur familles, ils ne seront pas guéris", a affirmé Nocki Djedanoum, membre de l'association Arts et médias d'Afrique.
Sous une banderole où l'on pouvait lire: "Collectif autour des 103 du Tchad, nos enfants ne sont pas des cobayes", les manifestants tenaient des pancartes "Non à la Françafrique", "Après l'exploitation coloniale, la déportation humanitaire" ou encore "Humanitaires ou kidnappeurs?". Un homme criait dans un mégaphone: "Non à la complicité Sarko-Déby".
Patrick Farbiaz, membre du Collège exécutif des Verts, a dénoncé le "colonialisme compassionnel" que l'affaire de l'Arche de Zoé a révélé selon lui. Il a réclamé la "vérité complète" sur ce dossier et l'indemnisation des familles de ces enfants.
"Beaucoup d'aspects doivent être clarifiés, c'est pourquoi nous demandons la mise en place d'une commission parlementaire franco-tchadienne", a déclaré à l'AFP Allasra Naorgué, porte-parole du collectif.
"Nous voulons dénoncer l'ingérence de la France. Les membres de l'association l'Arche de Zoé doivent être jugés au Tchad", a-t-il ajouté.
"Je pense aux droits des enfants et au traumatisme subi. Même s'ils retournent dans leur familles, ils ne seront pas guéris", a affirmé Nocki Djedanoum, membre de l'association Arts et médias d'Afrique.
Sous une banderole où l'on pouvait lire: "Collectif autour des 103 du Tchad, nos enfants ne sont pas des cobayes", les manifestants tenaient des pancartes "Non à la Françafrique", "Après l'exploitation coloniale, la déportation humanitaire" ou encore "Humanitaires ou kidnappeurs?". Un homme criait dans un mégaphone: "Non à la complicité Sarko-Déby".
Patrick Farbiaz, membre du Collège exécutif des Verts, a dénoncé le "colonialisme compassionnel" que l'affaire de l'Arche de Zoé a révélé selon lui. Il a réclamé la "vérité complète" sur ce dossier et l'indemnisation des familles de ces enfants.