Enercoop
Le géant belge de l'électricité Electrabel, du groupe Suez, revendique 8,5% du marché libéralisé chez les professionnels. Mais il aborde cette ouverture totale à petits pas. "La société ne se lance pas réellement sur le marché des particuliers, ce sera d'une manière un peu plus réfléchie", explique une porte-parole sous couvert d'anonymat.
Le fournisseur alternatif va ainsi proposer deux offres dans un premier temps: une offre 100% électricité renouvelable, "à un prix légèrement supérieur du prix du tarif régulé", et une offre "low-cost" limitée à un certain nombre de contrats. "Cela va nous permettre d'orienter nos futures lignes commerciales, on va prendre le pouls", poursuit-elle. Pour l'offre "électricité renouvelable", le tarif sera supérieur de 1,20 euro par mois par rapport à EDF.
Poweo vise pour sa part les 100.000 clients dès la fin de 2007. "Je pense qu'en juillet, plus de 1.000 clients nous auront déjà rejoints", explique vendredi le PDG du groupe Charles Beigbeder dans "Les Echos". Jusqu'à présent, seuls 265 particuliers ont choisi de quitter EDF pour se fournir auprès de Poweo dès le 1er juillet.
"Dans un contexte aussi peu favorable, je trouve (...) que c'est déjà beaucoup: au cours des derniers mois, il n'y a pratiquement pas eu de communication sur l'ouverture des marchés de l'énergie à la concurrence, aucune pédagogie. Et, pour couronner le tout, nous devons composer avec des associations de consommateurs qui prônent l'immobilisme", souligne M. Beigbeder. Pour atteindre l'objectif de 100.000 clients, ajoute-t-il, il faudra "conquérir plus de 500 clients par jour d'ici à la fin de l'année".
Direct Energie vise de son côté "un million de clients à l'horizon 2010", soit "à peu près 3% de part de marché", avec des "objectifs encore plus ambitieux sur les années qui viennent", a expliqué vendredi à l'Associated Press son directeur général délégué, Fabien Choné. Si le Conseil de la concurrence vient de lui donner raison suite à sa plainte déposée en février contre EDF, le détaillant ne pourra proposer au 1er juillet qu'une "offre d'attente" correspondant à celle -aux tarifs "inférieurs" à ceux de l'opérateur historique- présentée à ses "80.000 clients professionnels".
La société Enercoop, qui réunit environ 700 sociétaires, dont des associations, des consommateurs et des producteurs, s'inscrit elle dans une démarche écologique avec une offre 100% énergies renouvelables, grâce à un réseau d'une douzaine de producteurs photovoltaïques, éoliens et hydrauliques, explique Stéphanie Lacomblez, chargée des relations extérieures. Le fournisseur a déjà reçu 170 contrats fermes et en reçoit, à l'heure actuelle, une dizaine par jour, affirme-t-elle. Côté facture, le tarif mensuel est 30% plus élevé que celui d'EDF. Pour un ménage avec quatre personnes, avec une consommation normale, le surcoût est de dix euros par mois", poursuit-elle, notant que les bénéfices sont réinvestis dans les énergies renouvelables.
Quant au principe d'irréversibilité, qui empêchera tout particulier de revenir au tarif réglementé si le choix du prix de marché a été fait dans son logement, elle estime qu'il peut représenter un "frein à la venue de nouveaux consommateurs". "Ça limite un peu le choix".
C'est un marché à "double vitesse", renchérit la porte-parole d'Electrabel, "d'une part le libéralisé, d'autre part le régulé". "Nous attendons de voir", conclut-elle, tandis que Fabien Choné souligne que Direct Energie a toujours "combattu et combattra encore cette irréversibilité", "incompatible avec un exercice libre de la concurrence".
Le fournisseur alternatif va ainsi proposer deux offres dans un premier temps: une offre 100% électricité renouvelable, "à un prix légèrement supérieur du prix du tarif régulé", et une offre "low-cost" limitée à un certain nombre de contrats. "Cela va nous permettre d'orienter nos futures lignes commerciales, on va prendre le pouls", poursuit-elle. Pour l'offre "électricité renouvelable", le tarif sera supérieur de 1,20 euro par mois par rapport à EDF.
Poweo vise pour sa part les 100.000 clients dès la fin de 2007. "Je pense qu'en juillet, plus de 1.000 clients nous auront déjà rejoints", explique vendredi le PDG du groupe Charles Beigbeder dans "Les Echos". Jusqu'à présent, seuls 265 particuliers ont choisi de quitter EDF pour se fournir auprès de Poweo dès le 1er juillet.
"Dans un contexte aussi peu favorable, je trouve (...) que c'est déjà beaucoup: au cours des derniers mois, il n'y a pratiquement pas eu de communication sur l'ouverture des marchés de l'énergie à la concurrence, aucune pédagogie. Et, pour couronner le tout, nous devons composer avec des associations de consommateurs qui prônent l'immobilisme", souligne M. Beigbeder. Pour atteindre l'objectif de 100.000 clients, ajoute-t-il, il faudra "conquérir plus de 500 clients par jour d'ici à la fin de l'année".
Direct Energie vise de son côté "un million de clients à l'horizon 2010", soit "à peu près 3% de part de marché", avec des "objectifs encore plus ambitieux sur les années qui viennent", a expliqué vendredi à l'Associated Press son directeur général délégué, Fabien Choné. Si le Conseil de la concurrence vient de lui donner raison suite à sa plainte déposée en février contre EDF, le détaillant ne pourra proposer au 1er juillet qu'une "offre d'attente" correspondant à celle -aux tarifs "inférieurs" à ceux de l'opérateur historique- présentée à ses "80.000 clients professionnels".
La société Enercoop, qui réunit environ 700 sociétaires, dont des associations, des consommateurs et des producteurs, s'inscrit elle dans une démarche écologique avec une offre 100% énergies renouvelables, grâce à un réseau d'une douzaine de producteurs photovoltaïques, éoliens et hydrauliques, explique Stéphanie Lacomblez, chargée des relations extérieures. Le fournisseur a déjà reçu 170 contrats fermes et en reçoit, à l'heure actuelle, une dizaine par jour, affirme-t-elle. Côté facture, le tarif mensuel est 30% plus élevé que celui d'EDF. Pour un ménage avec quatre personnes, avec une consommation normale, le surcoût est de dix euros par mois", poursuit-elle, notant que les bénéfices sont réinvestis dans les énergies renouvelables.
Quant au principe d'irréversibilité, qui empêchera tout particulier de revenir au tarif réglementé si le choix du prix de marché a été fait dans son logement, elle estime qu'il peut représenter un "frein à la venue de nouveaux consommateurs". "Ça limite un peu le choix".
C'est un marché à "double vitesse", renchérit la porte-parole d'Electrabel, "d'une part le libéralisé, d'autre part le régulé". "Nous attendons de voir", conclut-elle, tandis que Fabien Choné souligne que Direct Energie a toujours "combattu et combattra encore cette irréversibilité", "incompatible avec un exercice libre de la concurrence".