Europe
20/01/2022 12:57

Emmanuel Macron devant le parlement européen : le résumé

L’exercice semble bien commencé pour le Président français à la tête de l’Union Européenne. Devant les députés de l’UE, il se prononce et confirme sa capacité à conduire l’Europe vers une destinée plus imposante dans le monde.


Que retenir du discours de Emmanuel Macron devant les eurodéputés ?

Un discours répondant au défi actuel de l’UE : Ne pas se laisser dominer par les autres. Macron appelle à plus de détermination pour une Union Européenne plus forte. Il appel chaque acteur à divers niveaux à montrer plus d’audace pour atteindre cet objectif. Pour le Président français, et depuis peu président du Conseil de l’Union Européenne, il n’est pas question de dépendre des autres. Les autres ne sont rien d’autre que les puissances mondiales qui se battent chacune de son côté pour avoir son mot à dire dans la gestion de la planète.
Strasbourg sera marqué pour toujours de cet évènement qui a connu la présence des parlementaires européens. La date du mercredi 19 janvier 2022 entre ainsi dans l’histoire de l’UE et celle de Macron.
 

Les grands axes de travail de la présidence française à la tête de l’UE

Au cours des six prochains mois, Emmanuel Macron pense qu’il faut :
Construire un nouvel ordre de sécurité avec l’Otan ;
Elargir le droit à l’avortement ;
Protéger l’environnement ;
Sur le premier point, il fait allusion à une franchise avec la Russie dans les dialogues. Il promet d’ailleurs y revenir fréquemment durant son mandat. Sur les deux derniers points, il souhaite une réactualisation de la charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne. C’est par ce mécanisme qu’on pourra insérer et élargir ces principes. 
Il est resté constant sur l’Union Européenne, sans parler d’élection présidentielle d’Avril dans son pays qui pourrait impacter son mandat. Ses adversaires le lui reprochent depuis toujours. 

La mise en œuvre de ces axes sera-t-elle facile ?

Il faut comprendre que Macron est allé prononcer son discours au nom de la présidence française. Les convictions personnelles qui s’y trouvent peuvent donc changer si la France se donne un autre président en avril prochain. L’autre obstacle qui se dresse sur le chemin du nouveau président du conseil de l’union européenne depuis le début de cette année est Roberta Metsola. Une conservatrice farouchement contre l’interruption volontaire de grossesse, élue présidente du parlement européen depuis mardi. 
L’intégration du droit à l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne ne sera pas chose facile, même si Macron y croit. 


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