Europe
16/09/2010 17:29

Elisabeth II souligne l''héritage chrétien commun

Au premier jour de son voyage d'Etat, premier du genre depuis le schisme anglican au XVIe siècle, Benoît XVI a été reçu, jeudi 6 septembre, à Edimbourg, par la reine Elisabeth II au palais écossais de Holyroodhouse, au son des cornemuses.


Elisabeth II souligne l''héritage chrétien commun' aux catholiques et aux anglicans
Au premier jour de son voyage d'Etat, premier du genre depuis le schisme anglican au XVIe siècle, Benoît XVI a été reçu, jeudi 6 septembre, à Edimbourg, par la reine Elisabeth II au palais écossais de Holyroodhouse, au son des cornemuses. Le pape n'est pas revenu sur les périodes sombres vécues par les catholiques anglais après le schisme anglican. Il a en revanche mis en exergue 'les racines chrétiennes présentes dans toutes les strates de la vie britannique' et, dans une allusion à la vie de la reine, âgée de 84 ans, ainsi qu'à sa propre jeunesse, le pape a rappelé et salué le combat du pays contre 'la tyrannie nazie qui cherchait à éliminer Dieu de la société'. Dès cette première prise de parole dans un des pays les plus libéraux et les plus déchristianisés d'Europe, Benoît XVI a insisté sur 'les leçons dramatiques de l'extrémisme athée du XXe siècle' et jugé que 'l'exclusion de Dieu, de la religion, de la vertu de la vie publique conduit à une vision tronquée de l'homme et de la société'. Il a appelé le Royaume-Uni, qui 's'efforce d'être une société moderne et multiculturelle', à toujours 'garder son respect pour les valeurs traditionnelles et les expressions de la culture que des formes plus agressives de sécularisme n'estiment ni ne tolèrent même plus !'. Une déclaration du cardinal Walter Kasper, chargé jusqu'à cet été du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, avait ces derniers jours ulcéré la presse britannique. Le prélat avait dénoncé dans un magazine allemand 'un nouvel athéisme agressif' en développement en Grande-Bretagne, et comparé l'arrivée à l'aéroport londonien à un atterrissage dans 'un pays du tiers-monde'.(lemonde)

La Russie et le Canada s'en remettent à l'arbitrage de l'ONU concernant leur litige territorial dans l'Arctique
La Russie et le Canada, qui convoitent la même région de l'océan Arctique, ont déclaré jeudi s'attendre à ce que les Nations unies se prononcent favorablement à leur revendication respective sur cette zone potentiellement riche en ressources naturelles. Le ministre canadien des Affaires étrangères Lawrence Cannon et son homologue russe Sergueï Lavrov ont indiqué après des entretiens à Moscou que leurs deux pays considéraient la dorsale de Lomonossov comme un prolongement de leur plateau continental respectif. "Nous allons soumettre nos données sur la dorsale de Lomonossov et avons bon espoir de voir notre cause l'emporter avec l'appui de preuves scientifiques", a déclaré M. Cannon lors d'une conférence de presse. M. Lavrov a de son côté souligné que la Russie s'attachait à fournir de nouvelles données pour convaincre l'ONU du bien-fondé de sa revendication. "Elles devraient apporter la preuve scientifique qu'il s'agit d'une extension de notre plateau continental", a-t-il dit. La Russie a soumis pour la première fois sa revendication aux Nations unies en 2001, mais elle a été rejetée faute de preuves. En 2007, les Russes ont donné un tour spectaculaire à leur revendication en plantant un drapeau sur le plancher océanique au pôle Nord. Le différend territorial entre la Russie et le Canada s'est accentué alors que de plus en plus de données scientifiques montrent que le réchauffement climatique fait fondre la banquise et pourrait ainsi créer de nouvelles routes maritimes et des opportunités pour exploiter les ressources naturelles de la région.(AP)

Une grève empêche l'inauguration de l'"autoroute de la mer"
Des dockers CGT ont bloqué les accès du port de Saint-Nazaire jeudi et empêché l'inauguration de la première "autoroute de la mer" entre la France et l'Espagne par les ministres des Transports des deux pays. Environ 300 agents portuaires, qui réclament des départs à la retraite anticipée en raison de la pénibilité de leur métier, ont brûlé des pneus pour protester contre les "promesses non tenues" de Dominique Bussereau lors de la réforme des ports français. Le secrétaire d'Etat aux Transports et son homologue espagnol ont préféré annuler leur venue, invoquant "des problèmes de sécurité". "Nous sommes satisfaits que Dominique Bussereau ne soit pas présent", a déclaré à la presse Yves Tual, secrétaire général du syndicat CGT du Port de Nantes/Saint-Nazaire. "Nous n'avions pas envie de fêter le fossoyeur de nos corps. Beaucoup d'entre nous meurent à 55, 56 ou 60 ans en raison de cancers." L'autoroute de la mer entre Saint-Nazaire et Gijón (Asturies) vise à décongestionner le trafic routier dans l'ouest des Pyrénées, en se montrant "plus rapide, plus écologique et moins chère". Un ferry, pouvant transporter jusqu'à 130 voitures et 40 remorques, va assurer pour cela trois fois par semaine des rotations entre les deux ports. La traversée dure quatorze heures contre vingt-deux pour le trajet routier en passant par les cols pyrénéens. "Il est plus intéressant pour les chauffeurs de passer la nuit dans une cabine à avancer, plutôt que de rester sur un parking à stationner", explique Christophe Santoni, directeur général de LD Lines, filiale du groupe Louis-Dreyfus Armateurs (LDA) chargé du développement du "merroutage". L'utilisation du ferry, facturée 450 euros l'aller simple, permet même aux chauffeurs de gagner du temps tout en respectant la réglementation européenne, qui leur impose sur la route onze heures de repos obligatoires toutes les vingt-quatre heures.(reuters)

Source: Yahoo Actualités


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