Les groupes allemands EON, RWE, EnBW (détenu à 45% par le Français EDF), ainsi que le Suédois Vattenfall Europe, qui font l'objet d'une enquête de la Commission européenne pour des pratiques présumées anti-concurrentielles, sont largement épinglés par l'Office allemand anti-cartel dans un rapport interne rédigé il y a un an, écrit le Spiegel qui s'est procuré ce document transmis depuis à Bruxelles.
Selon ce rapport, établi "en étroite coopération" avec les enquêteurs de la Commission européenne et daté du 30 novembre 2006, la concurrence sur le marché de l'énergie a été entravée "de manière impressionnante" par des "opérations illégales au regard du droit de la concurrence".
Les principaux cadres dirigeants des groupes concernés, voire leurs patrons, se sont régulièrement et secrètement rencontrés entre 2003 et 2006 pour se concerter sur des questions commerciales et stratégiques, selon le magazine.
"Les quatre grands fournisseurs, bien qu'ils s'en défendent, auraient formé un cartel et soutiré aux acheteurs d'électricité, depuis des années, des prix surélevés et ce, alors que leurs bénéfices frisaient de nouveaux records", résume le Spiegel en se basant sur le rapport de l'Office anti-cartel.
Ces réunions secrètes, "parce qu'elles fonctionnaient si bien", ont même été régulièrement élargies à des dirigeants d'autres entreprises européennes du secteur, notamment belges, françaises, italiennes et suédoises, affirme encore l'hebdomadaire.
Parmi les quatre grands groupes allemands, "au moins EON, le leader du secteur, aurait tenté d'influencer de manière déterminante les prix de l'électricité", ajoute le Spiegel.
Dans un communiqué rendu public au cours du week-end, EON a rejeté ces accusations, affirmant n'avoir "à aucun moment et en aucune manière, manipulé les prix". Ce rapport de l'Office anti-cartel, "connu depuis longtemps", contient des "affirmations indémontrables, en aucune manière des faits pertinents sur le plan juridique", ajoute le communiqué.
La position d'oligopole occupée sur le marché allemand par les quatre mastodontes du secteur est régulièrement dénoncée par les experts, ainsi que par la Commission, comme le signe de l'échec partiel du processus de dérégulation du secteur.
Les entreprises concernés font l'objet de critiques récurrentes de la part des associations de consommateurs et des milieux politiques, en raison de la hausse continue de leurs tarifs. EON et RWE ont ainsi annoncé en octobre de nouvelles hausses pour janvier prochain, une mesure critiquée y compris par la chancelière Angela Merkel.
Selon ce rapport, établi "en étroite coopération" avec les enquêteurs de la Commission européenne et daté du 30 novembre 2006, la concurrence sur le marché de l'énergie a été entravée "de manière impressionnante" par des "opérations illégales au regard du droit de la concurrence".
Les principaux cadres dirigeants des groupes concernés, voire leurs patrons, se sont régulièrement et secrètement rencontrés entre 2003 et 2006 pour se concerter sur des questions commerciales et stratégiques, selon le magazine.
"Les quatre grands fournisseurs, bien qu'ils s'en défendent, auraient formé un cartel et soutiré aux acheteurs d'électricité, depuis des années, des prix surélevés et ce, alors que leurs bénéfices frisaient de nouveaux records", résume le Spiegel en se basant sur le rapport de l'Office anti-cartel.
Ces réunions secrètes, "parce qu'elles fonctionnaient si bien", ont même été régulièrement élargies à des dirigeants d'autres entreprises européennes du secteur, notamment belges, françaises, italiennes et suédoises, affirme encore l'hebdomadaire.
Parmi les quatre grands groupes allemands, "au moins EON, le leader du secteur, aurait tenté d'influencer de manière déterminante les prix de l'électricité", ajoute le Spiegel.
Dans un communiqué rendu public au cours du week-end, EON a rejeté ces accusations, affirmant n'avoir "à aucun moment et en aucune manière, manipulé les prix". Ce rapport de l'Office anti-cartel, "connu depuis longtemps", contient des "affirmations indémontrables, en aucune manière des faits pertinents sur le plan juridique", ajoute le communiqué.
La position d'oligopole occupée sur le marché allemand par les quatre mastodontes du secteur est régulièrement dénoncée par les experts, ainsi que par la Commission, comme le signe de l'échec partiel du processus de dérégulation du secteur.
Les entreprises concernés font l'objet de critiques récurrentes de la part des associations de consommateurs et des milieux politiques, en raison de la hausse continue de leurs tarifs. EON et RWE ont ainsi annoncé en octobre de nouvelles hausses pour janvier prochain, une mesure critiquée y compris par la chancelière Angela Merkel.