Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC, opposition) a assuré que son candidat à la présidentielle, Morgan Tsvangirai, avait remporté 60% des suffrages contre 30% au chef de l'Etat, dans les 128 des 210 circonscriptions où le MDC a fait ses propres calculs.
"Le peuple a voté contre la dictature", a déclaré le secrétaire général du MDC, Tendai Biti, exprimant l'espoir "qu'il n'y ait pas de remodelage de la volonté populaire". Il a ajouté que dans ces circonscriptions, le MDC avait en outre gagné 96 sièges de députés.
Le premier décompte officiel lundi ne portait que sur 24 sièges, donnant à égalité 12-12 l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF, au pouvoir) et le MDC.
L'opposition avait auparavant accusé les autorités de retarder les résultats pour les manipuler en faveur de Mugabe, 84 ans, au pouvoir depuis l'indépendance de l'ex-Rhodésie britannique en 1980.
La Commission européenne a pour sa part jugé "opportun que la commission électorale zimbabwéenne publie les résultats définitifs aussi vite que possible pour prouver son indépendance".
Londres est allé dans le même sens, estimant qu'"il est important, en particulier pour la population du Zimbabwe, que la clarté soit faite le plus vite possible".
Les forces anti-émeute étaient déployées dans Harare avant l'annonce des premiers résultats officiels, dont la défaite du ministre de la Justice, Patrick Chinamasa, dans la circonscription rurale de Makoni Central (est).
Tsvangirai espère évincer Mugabe lors de cette présidentielle organisée pour la première fois simultanément avec les législatives, les sénatoriales et les municipales.
Le porte-parole du MDC, Nelson Chamisa, a estimé que les "retards étaient une expression de la panique de la Zanu-PF" et a manifesté l'espoir "que la volonté du peuple soit respectée".
Outre Tsvangirai, Mugabe affrontait son ancien ministre des Finances, Simba Makoni, entré en dissidence et qui aurait obtenu 10% des voix selon le MDC, et Langton Toungana, nouveau venu sur la scène politique.
De crainte de violences comme au Kenya à l'issue d'élections controversées en décembre, les forces de sécurité étaient en état d'alerte maximale dans tout le pays et la police anti-émeute déployée dans la capitale, où néanmoins le calme régnait.
"La police est toujours en état d'alerte et appelle ceux qui veulent se réjouir à le faire avec respect pour les autres", a déclaré un porte-parole de la police, Wayne Bvudzijena.
La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui regroupe 14 pays de la région, a jugé ces élections "pacifiques et crédibles", épinglant néanmoins les forces de l'ordre pour avoir prévenu qu'elles s'opposeraient à tout changement de régime.
Le MDC a dénoncé la présence de milliers d'électeurs fantômes sur les listes et une coalition d'associations locales a exprimé des craintes similaires.
Le jugement des voisins du Zimbabwe ne départ pas d'une ligne conciliante à l'égard de Mugabe, en dépit d'un marasme économique marqué par une inflation à plus de 100.000% par an.
Le plus vieux président d'Afrique en rejette la faute sur les sanctions imposées par l'Occident après sa réélection contestée en 2002, qui ne visent en fait que les proches du pouvoir.
Harare a délivré au compte-gouttes les accréditations à la presse étrangère et refusé la présence d'observateurs européens et américains, invitant, outre la SADC, l'Union africaine (UA) et des pays amis comme la Chine ou le Venezuela.
Source: yahoo news
"Le peuple a voté contre la dictature", a déclaré le secrétaire général du MDC, Tendai Biti, exprimant l'espoir "qu'il n'y ait pas de remodelage de la volonté populaire". Il a ajouté que dans ces circonscriptions, le MDC avait en outre gagné 96 sièges de députés.
Le premier décompte officiel lundi ne portait que sur 24 sièges, donnant à égalité 12-12 l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF, au pouvoir) et le MDC.
L'opposition avait auparavant accusé les autorités de retarder les résultats pour les manipuler en faveur de Mugabe, 84 ans, au pouvoir depuis l'indépendance de l'ex-Rhodésie britannique en 1980.
La Commission européenne a pour sa part jugé "opportun que la commission électorale zimbabwéenne publie les résultats définitifs aussi vite que possible pour prouver son indépendance".
Londres est allé dans le même sens, estimant qu'"il est important, en particulier pour la population du Zimbabwe, que la clarté soit faite le plus vite possible".
Les forces anti-émeute étaient déployées dans Harare avant l'annonce des premiers résultats officiels, dont la défaite du ministre de la Justice, Patrick Chinamasa, dans la circonscription rurale de Makoni Central (est).
Tsvangirai espère évincer Mugabe lors de cette présidentielle organisée pour la première fois simultanément avec les législatives, les sénatoriales et les municipales.
Le porte-parole du MDC, Nelson Chamisa, a estimé que les "retards étaient une expression de la panique de la Zanu-PF" et a manifesté l'espoir "que la volonté du peuple soit respectée".
Outre Tsvangirai, Mugabe affrontait son ancien ministre des Finances, Simba Makoni, entré en dissidence et qui aurait obtenu 10% des voix selon le MDC, et Langton Toungana, nouveau venu sur la scène politique.
De crainte de violences comme au Kenya à l'issue d'élections controversées en décembre, les forces de sécurité étaient en état d'alerte maximale dans tout le pays et la police anti-émeute déployée dans la capitale, où néanmoins le calme régnait.
"La police est toujours en état d'alerte et appelle ceux qui veulent se réjouir à le faire avec respect pour les autres", a déclaré un porte-parole de la police, Wayne Bvudzijena.
La Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), qui regroupe 14 pays de la région, a jugé ces élections "pacifiques et crédibles", épinglant néanmoins les forces de l'ordre pour avoir prévenu qu'elles s'opposeraient à tout changement de régime.
Le MDC a dénoncé la présence de milliers d'électeurs fantômes sur les listes et une coalition d'associations locales a exprimé des craintes similaires.
Le jugement des voisins du Zimbabwe ne départ pas d'une ligne conciliante à l'égard de Mugabe, en dépit d'un marasme économique marqué par une inflation à plus de 100.000% par an.
Le plus vieux président d'Afrique en rejette la faute sur les sanctions imposées par l'Occident après sa réélection contestée en 2002, qui ne visent en fait que les proches du pouvoir.
Harare a délivré au compte-gouttes les accréditations à la presse étrangère et refusé la présence d'observateurs européens et américains, invitant, outre la SADC, l'Union africaine (UA) et des pays amis comme la Chine ou le Venezuela.
Source: yahoo news