Afrique et Moyen-Orient
08/06/2007 18:01

Elections au Sénégal: abstention et boycott pour sanction

Avec 34, 75 %, le Sénégal a enregistré cette année le plus faible taux de participation, jamais enregistré, à l'issue d'élections législatives. Cela, de 1963 à 2007. Ce taux qui était de 93,03 % pendant le règne du parti unique, l'Ups, a commencé à chuter remarquablement aux législatives du 9 mai 1993. En 2007, il ne s'agit pas seulement des effets du boycott de cette consultation électorale mais aussi et surtout la concéquence de graves difficultés éprouvées par le peuple Sénégalais à vivre. Jugez en...


le Sénégal et l'eau
C'est là le taux de participation commence à chuter d'une manière remarquable avec 40,98 %. Les partis en lice étaient le Ps, le Pds, Jappoo Liggueeyal Sénégal, la Ld/Mpt, le Pit, et l'Uds/R. Des élections qui avaient été marquées par l'assassinat de Me Babacar Sèye. La baisse de la participation s'accentue aux législatives du 24 mai 1998 malgré la hausse du nombre d'inscrits qui atteint, pour la première fois, 3 164 827 électeurs. Mais seuls 1 243 026 inscrits iront voter. Soit un taux de participation de 39,72 %. Ces législatives avaient également réuni un grand nombre de partis politiques dont le Ps (93 élus), le Pds (23), l'Alliance Jëf-jël/Usd de Djibo Leyti Kâ (11), Aj/Pads (4), la Ld/Mpt (3), la Cdp/Gara Gi (1), le Fsd/Bj (1), le Pds/R (1) le Pit (1), le Rnd (1), le Bcg (1), le Rps (00), le Msu (00), le Mrs (00), le Paim (00), le Rpjs (00), l'Adn (00) et l'Udf (00).

le Sénégal se retrouve en 2007 avec une participation de 34,75 %. Selon les chiffres publiés hier à l'issue des travaux de la Commission nationale de recensement des votes, sur 5 002 533 électeurs inscrits, seuls 1 738 185 électeurs ont voté.

Il ne s'agit pas seulement des effets du boycott de cette consultation électorale mais aussi et surtout la concéquence de graves difficultés éprouvé par le peuple Sénégalais à vivre. Jugez en:

"Sénégal-Panne d'électricité, coupure d'eau : Cadeaux pour les législatives:

Vivent les ombres et le noir. Vivent les pénuries d'eau, de gaz et de bois. Rien de grave. Ainsi va le Sénégal nouveau. Inscrit dans l'ordinaire des gens, ce ne sont pas tous ces manquements qui feront vaciller les bases d'un régime qui offre au peuple, à la veille des législatives, une liste de « cadeaux » dont personne ne veut et qui ne lui coûteront rien au final. Question d'habitude.

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