La campagne pour les élections présidentielles au Togo devrait avoir lieu début 2010. Qu’il le veuille ou pas, le Président Faure Gnassingbé doit rentrer en campagne. Le piteux état du web togolais l’y oblige, l’indispensable cicatrisation des blessures populaires du scrutin de 2005, aussi bien que le clivage classique entre la ville et la brousse, entre intellectuels et paysans ne lui laisse pas le choix. Cependant, La récente tentative de coup d’état offre à Faure Gnassingbé une opportunité politique à la condition que les opérateurs économiques togolais, les intellectuels professeurs et étudiants soient suffisamment séduits pour faire pression sur les opposants et que les anciens, toujours présents dans les villes et villages, ramènent les voraces crocodiles du RPT (Rassemblement du Peuple Togolais) à la raison.
Peu d’élus ont compris que désormais les campagnes électorales s’étendent tout au long du mandat. C’est le développement même de la société de l’information, à un rythme exponentiel via l’Internet, qui l’impose. Peu d’élus mais Nicolas Sarkozy, Barack Obama et Ségolène Royal sont parmi eux. Le Togo, et plus généralement l’Afrique, n’échappent pas à la règle. Bien au contraire la tradition orale tisse une toile d’araignée naturelle bien plus redoutable que le Web. Le Président Faure Gnassingbé y est victime de son profil de technocrate formé à l’américaine et ses opposants n’ont aucun mal à surfer sur cette vague qu’on pourrait résumer en une phrase: «Faure est l’homme des étrangers». La communication du président va dans ce sens, sa timidité sur le web en est la démonstration et, en cela, elle est le reflet « de ce qui se dit »
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Peu d’élus ont compris que désormais les campagnes électorales s’étendent tout au long du mandat. C’est le développement même de la société de l’information, à un rythme exponentiel via l’Internet, qui l’impose. Peu d’élus mais Nicolas Sarkozy, Barack Obama et Ségolène Royal sont parmi eux. Le Togo, et plus généralement l’Afrique, n’échappent pas à la règle. Bien au contraire la tradition orale tisse une toile d’araignée naturelle bien plus redoutable que le Web. Le Président Faure Gnassingbé y est victime de son profil de technocrate formé à l’américaine et ses opposants n’ont aucun mal à surfer sur cette vague qu’on pourrait résumer en une phrase: «Faure est l’homme des étrangers». La communication du président va dans ce sens, sa timidité sur le web en est la démonstration et, en cela, elle est le reflet « de ce qui se dit »
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