Interviewée par le magazine Elle, Najat Vallaud Belkacem a indiqué les points forts de la loi sur la parité et son esprit. "Il m’a paru indispensable de nous doter d’une loi qui installe l’égalité femmes-hommes dans tous les domaines.[...] Cette loi est ainsi la première à promouvoir l’égalité domestique, qui seule permettra une égalité professionnelle véritable, grâce à la réforme en profondeur du congé parental."
La loi devrait également lutter contre "le développement exponentiel du temps partiel subi qui s’est fait au détriment des femmes, ou encore la précarisation des mères isolées..."
"L’article 1 de la Constitution prévoit que «la loi favorise la parité». Mon ambition, c’est de convaincre les réticents que nous pouvons transformer cette formule en «la loi garantit la parité»."
Parmi les mesures à mettre en oeuvre, on notera la création d'un "apprentissage à l’égalité filles-garçons dans les écoles primaires..."
L'égalité homme/femme - ou femme/homme - pose encore des problèmes à certains groupes: ceux qui ont lutté contre le mariage pour tous, ont fait preuve d'homophobie, d'antisémitisme et se sont montrés antimusulmans se prononcent généralement contre l'apprentissage de la parité à l'école. Et c'est bien regrettable. Il est bien regrettable que tous les humains ne militent pas pour l'égalité de toutes et tous quel que soit son genre, son origine ou sa religion.
Au-delà des controverses que ce texte suscite, une question demeure cependant à laquelle il n'est pas facile de répondre: sommes-nous tous, femmes et hommes indifféremment, égaux dans nos libertés? Quoi que l'on dise, il semble que nous n'ayons pas encore surmonté tous les obstacles liés à l'égalité femme/homme: les femmes enfantent et pas les hommes. Une femme peut devenir mère sans même en rendre compte au géniteur. Un homme ne peut devenir père sans l'accord d'une génitrice. A cela on ne peut rien faire, à moins de pouvoir changer de sexe - ce que la science finira par rendre possible, peut-être.
La loi devrait également lutter contre "le développement exponentiel du temps partiel subi qui s’est fait au détriment des femmes, ou encore la précarisation des mères isolées..."
"L’article 1 de la Constitution prévoit que «la loi favorise la parité». Mon ambition, c’est de convaincre les réticents que nous pouvons transformer cette formule en «la loi garantit la parité»."
Parmi les mesures à mettre en oeuvre, on notera la création d'un "apprentissage à l’égalité filles-garçons dans les écoles primaires..."
L'égalité homme/femme - ou femme/homme - pose encore des problèmes à certains groupes: ceux qui ont lutté contre le mariage pour tous, ont fait preuve d'homophobie, d'antisémitisme et se sont montrés antimusulmans se prononcent généralement contre l'apprentissage de la parité à l'école. Et c'est bien regrettable. Il est bien regrettable que tous les humains ne militent pas pour l'égalité de toutes et tous quel que soit son genre, son origine ou sa religion.
Au-delà des controverses que ce texte suscite, une question demeure cependant à laquelle il n'est pas facile de répondre: sommes-nous tous, femmes et hommes indifféremment, égaux dans nos libertés? Quoi que l'on dise, il semble que nous n'ayons pas encore surmonté tous les obstacles liés à l'égalité femme/homme: les femmes enfantent et pas les hommes. Une femme peut devenir mère sans même en rendre compte au géniteur. Un homme ne peut devenir père sans l'accord d'une génitrice. A cela on ne peut rien faire, à moins de pouvoir changer de sexe - ce que la science finira par rendre possible, peut-être.