Possible reprise de l'économie mondiale fin 2009, dit l'OCDE
Les indicateurs, allant des ventes de maisons aux Etats-Unis aux exportations chinoises, commencent à se rétablir et l'économie mondiale n'est plus en chute libre, a déclaré Angel Gurria lors d'un discours pendant un forum économique.
Interrogé sur la possibilité de reprise de la production mondiale d'ici la fin de l'année, Gurria a répondu : "Je dirais oui. La question de la reprise ne signifie pas que nous commençons à avoir des chiffres très clairement positifs mais que l'économie mondiale est en train d'arrêter de se contracter."
Wall Street en hausse à l'ouverture avec Moody's et Sears
Les investisseurs ont également été agréablement surpris par les résultats trimestriels de plusieurs distributeurs, dont Sears Holdings, notamment propriétaire de la chaîne de magasins discount Kmart. A la veille du week-end prolongé du Memorial Day et en l'absence d'indicateurs économiques au menu de la journée, les échanges devraient toutefois rester limités, ce qui pourrait se traduire par une volatilité plus élevée que la normale.
La Banque du Japon est moins pessimiste sur l'état de l'économie
La Banque du Japon (BoJ) laisse entendre que le pire de la crise est peut-être passé pour la deuxième économie mondiale et son gouverneur Masaaki Shirakawa déclare qu'il s'attend à une nette remontée du PIB au deuxième trimestre.
Les valeurs suivies à la Bourse de Paris à la mi-séance
* Le compartiment automobile s'inscrit en forte hausse grâce à un regain d'optimisme entourant les perspectives du secteur. Washington a notamment déclaré vendredi ne pas avoir encore décidé de l'avenir de General Motors, démentant ainsi un article du Washington Post selon lequel les autorités américaines s'apprêteraient à placer GM sous le chapitre 11.
Les cours du pétrole finissent en baisse de 1,6% à New York
Les dernières statistiques américaines de l'emploi ont notamment incité les investisseurs à la prudence. L'affaiblissement du dollar, aux alentours de 1,39 dollar l'euro, a lui au contraire limité la glissade des cours de l'or noir, dont les achats sont libellés en devise américaine. A la clôture du marché physique de New York, le contrat juillet sur le brut léger américain a cédé 99 cents, soit 1,6%, à 61,05 dollars le baril, après avoir oscillé entre 59,92 et 61,87 dollars. En fin de séance, le Brent de la mer du Nord cédait lui 69 cents, soit 1,14%, à 59,90.
Michel Sapin: 'Le gouvernement triche avec la vérité'
Quelles peuvent être les conséquences d'une récession à - 3 % en 2009 sur les finances publiques ? Avec une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 1,5 %, le gouvernement tablait sur un déficit budgétaire de 104 milliards d'euros, double de celui de 2008. La récession étant deux fois plus grave, le déficit budgétaire et, encore plus, celui des finances sociales, directement indexées sur une masse salariale en baisse, vont se creuser de manière considérable. Je ne sais pas jusqu'où, exactement, plongera le déficit budgétaire, mais je pense qu'il dépassera les 120 milliards et approchera les 130. De plus, dans le déficit de l'Etat d'aujourd'hui, il y a très peu de dépenses supplémentaires et beaucoup de diminutions de recettes. Il en ira de même malheureusement à l'avenir. C'est un déficit passif, constaté, alors que nous aurions besoin d'un déficit actif, d'un déficit de relance.
Les Français ont continué de s'endetter en 2008 malgré la crise
A la fin 2008 le taux d'endettement des ménages, qui rapporte le total de leurs dettes à leur revenu disponible, ressort ainsi à 74,4% après 71,7% un an auparavant, selon les comptes financiers de la Nation. Les flux nets d'emprunt bancaires (crédits nouveaux diminués des remboursements) a atteint 65,3 milliards d'euros en 2008 après 87,6 milliards en 2007, la diminution résultant de la baisse des crédits à l'habitat. Les placements financiers réalisés par les ménages l'année dernière ont diminué à 88,8 milliards d'euros contre 131,5 milliards en 2007 et 136,8 milliards en 2008.
Les indicateurs, allant des ventes de maisons aux Etats-Unis aux exportations chinoises, commencent à se rétablir et l'économie mondiale n'est plus en chute libre, a déclaré Angel Gurria lors d'un discours pendant un forum économique.
Interrogé sur la possibilité de reprise de la production mondiale d'ici la fin de l'année, Gurria a répondu : "Je dirais oui. La question de la reprise ne signifie pas que nous commençons à avoir des chiffres très clairement positifs mais que l'économie mondiale est en train d'arrêter de se contracter."
Wall Street en hausse à l'ouverture avec Moody's et Sears
Les investisseurs ont également été agréablement surpris par les résultats trimestriels de plusieurs distributeurs, dont Sears Holdings, notamment propriétaire de la chaîne de magasins discount Kmart. A la veille du week-end prolongé du Memorial Day et en l'absence d'indicateurs économiques au menu de la journée, les échanges devraient toutefois rester limités, ce qui pourrait se traduire par une volatilité plus élevée que la normale.
La Banque du Japon est moins pessimiste sur l'état de l'économie
La Banque du Japon (BoJ) laisse entendre que le pire de la crise est peut-être passé pour la deuxième économie mondiale et son gouverneur Masaaki Shirakawa déclare qu'il s'attend à une nette remontée du PIB au deuxième trimestre.
Les valeurs suivies à la Bourse de Paris à la mi-séance
* Le compartiment automobile s'inscrit en forte hausse grâce à un regain d'optimisme entourant les perspectives du secteur. Washington a notamment déclaré vendredi ne pas avoir encore décidé de l'avenir de General Motors, démentant ainsi un article du Washington Post selon lequel les autorités américaines s'apprêteraient à placer GM sous le chapitre 11.
Les cours du pétrole finissent en baisse de 1,6% à New York
Les dernières statistiques américaines de l'emploi ont notamment incité les investisseurs à la prudence. L'affaiblissement du dollar, aux alentours de 1,39 dollar l'euro, a lui au contraire limité la glissade des cours de l'or noir, dont les achats sont libellés en devise américaine. A la clôture du marché physique de New York, le contrat juillet sur le brut léger américain a cédé 99 cents, soit 1,6%, à 61,05 dollars le baril, après avoir oscillé entre 59,92 et 61,87 dollars. En fin de séance, le Brent de la mer du Nord cédait lui 69 cents, soit 1,14%, à 59,90.
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Quelles peuvent être les conséquences d'une récession à - 3 % en 2009 sur les finances publiques ? Avec une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 1,5 %, le gouvernement tablait sur un déficit budgétaire de 104 milliards d'euros, double de celui de 2008. La récession étant deux fois plus grave, le déficit budgétaire et, encore plus, celui des finances sociales, directement indexées sur une masse salariale en baisse, vont se creuser de manière considérable. Je ne sais pas jusqu'où, exactement, plongera le déficit budgétaire, mais je pense qu'il dépassera les 120 milliards et approchera les 130. De plus, dans le déficit de l'Etat d'aujourd'hui, il y a très peu de dépenses supplémentaires et beaucoup de diminutions de recettes. Il en ira de même malheureusement à l'avenir. C'est un déficit passif, constaté, alors que nous aurions besoin d'un déficit actif, d'un déficit de relance.
Les Français ont continué de s'endetter en 2008 malgré la crise
A la fin 2008 le taux d'endettement des ménages, qui rapporte le total de leurs dettes à leur revenu disponible, ressort ainsi à 74,4% après 71,7% un an auparavant, selon les comptes financiers de la Nation. Les flux nets d'emprunt bancaires (crédits nouveaux diminués des remboursements) a atteint 65,3 milliards d'euros en 2008 après 87,6 milliards en 2007, la diminution résultant de la baisse des crédits à l'habitat. Les placements financiers réalisés par les ménages l'année dernière ont diminué à 88,8 milliards d'euros contre 131,5 milliards en 2007 et 136,8 milliards en 2008.