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20/01/2011 16:04

Economie: les exportations de Cognac autant que 35 Airbus A320 et autres news

Les exportations de Cognac autant que 35 Airbus A320 - Wall Street ouvre en léger repli avec les craintes sur la Chine - Dexia et la Banque postale signent un accord de liquidité - Alstom confirme son objectif de marge opérationnelle - Compétitivité: la France décroche par rapport à l'Allemagne - Le FMI lance des stress tests en Europe - La dette grecque sera rééchelonnée - La croissance devrait rester faible en 2011-12 dans la zone euro



Les exportations de Cognac autant que 35 Airbus A320
Les exportations françaises de Cognac ont représenté en 2010 un chiffre d'affaires record équivalent à la vente de 35 Airbus A320, annonce jeudi le Bureau national interprofessionnel du Cognac (Bnic). Le Bnic, qui fait état d'une hausse de 30% des ventes par rapport à 2009, précise que le Cognac est exporté à 97%. "Ces expéditions pèsent aujourd'hui 1,83 milliard d'euros dans la balance commerciale française, soit l'équivalent de la vente de 35 Airbus A320", explique le Bnic dans un communiqué. Le Cognac a bien résisté à la crise malgré une baisse de chiffre d'affaires en 2009, battant son record absolu avec 1,860 milliard d'euros de chiffre d'affaires total en 2010. "Cette formidable croissance s'applique sur tous les continents et toutes les désignations de vente pour atteindre plus de 12,8 millions de caisses expédiées en 2010", dit le Bnic, selon lequel ce succès s'accompagne d'une montée en gamme vers les qualités supérieures (VSOP et XO). La boisson n'est plus que marginalement consommée comme un digestif, 70 % du Cognac bu l'étant sur glace, en cocktails et en long drinks. (Reuters)

Wall Street ouvre en léger repli avec les craintes sur la Chine

Les marchés américains ont ouvert en légère baisse jeudi, la baisse plus forte que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis n'ayant pas suffi à compenser les craintes de surchauffe de l'économie chinoise. Quelques minutes après l'ouverture, l'indice Dow Jones cédait 0,29% à 11.790,93 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, reculait de 0,48% à 1.275,73 points, tandis que le composite du Nasdaq, à forte composante technologique, abandonnait 0,68% à 2.707,07 points. La Chine a terminé en trombe l'année 2010 avec une croissance supérieure aux attentes, qui porte la progression du produit intérieur brut (PIB) à 10,3% sur l'année, après 9,2% en 2009. L'inflation a par ailleurs diminué moins que prévu, ce qui plaide en faveur de la poursuite du resserrement monétaire entamé par Pékin. Selon le département américain du Travail, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué plus que prévu aux Etats-Unis lors de la semaine au 15 janvier, à 404.000 contre 441.000 (révisé) la semaine précédente, alors que les économistes attendaient en moyenne 420.000 inscriptions. (Reuters)

Dexia et la Banque postale signent un accord de liquidité
Dexia et la Banque postale sont convenus des principes d'un accord de liquidité, a déclaré jeudi un porte-parole de la banque franco-belge. Les modalités de cet accord n'ont pas encore été arrêtées mais il se fera aux conditions du marché, a-t-il précisé. "Les principes d'un accord de liquidité entre les deux établissements ont été définis mais les modalités de mise en oeuvre sont en cours de finalisation et ne sont pas arrêtées", a-t-il déclaré. "Cette coopération devra être évidement mutuellement profitable et se fera dans les conditions de marché", a dit le porte-parole. Il s'est refusé à tout commentaire concernant une information de presse faisant état d'un accord portant sur la souscription, par la Banque postale, à des émissions d'obligations sécurisées de Dexia pour un montant de trois milliards d'euros. Au début du mois d'octobre, le président de La Poste Jean-Paul Bailly avait dit avoir noué des contacts avec Dexia en vue d'une possible collaboration. (Reuters)

Alstom confirme son objectif de marge opérationnelle
Alstom a annoncé jeudi avoir enregistré au cours du troisième trimestre 2010-2011 son meilleur niveau de commandes depuis juillet 2009 et indiqué qu'il devrait de nouveau enregistrer davantage de contrats au quatrième trimestre. Le spécialiste des infrastructures d'énergie et de transport, pénalisé au premier semestre par l'attentisme de ses clients électriciens, a confirmé dans un communiqué que sa marge opérationnelle devrait être comprise entre 7% et 8% sur l'exercice en cours et le suivant, contre 9,1% en 2009-2010 et 8,2% en 2008-2009. Son PDG, Patrick Kron, a en outre confirmé lors d'une conférence téléphonique avec les analystes que le groupe visait un cash flow positif au second semestre de l'exercice en cours. Il a également déclaré qu'Alstom continuait d'explorer des opportunités d'acquisitions mais qu'aucune opération d'envergure ne serait dévoilée "dans les semaines qui viennent". Certains intervenants sur le marché ont relevé que les chiffres du troisième trimestre étaient en ligne voire légèrement inférieurs aux attentes mais que les perspectives pour la fin de l'exercice étaient positives. (Reuters)

Compétitivité: la France décroche par rapport à l'Allemagne
La France décroche par rapport à l'Allemagne en termes de compétitivité et cette tendance risque d'entraîner des divergences qui menaceront la zone euro, selon une étude réalisée pour le ministère de l'Economie. Pour enrayer ce phénomène, le cabinet d'analyse économique Coe-Rexecode, qui a présenté cette étude jeudi au ministre de l'Industrie, Eric Besson, prône un "pacte" entre pouvoirs publics et organisations syndicales et professionnelles. Ses pistes : prendre en compte l'impératif de compétitivité dans toute réforme de la fiscalité ; Permettre des négociations salaire-durée du travail-emploi dans l'entreprise ; Donner une plus grande importance à l'emploi dans la gestion conjoncturelle ; Axer plus nettement l'effort de formation et de recherche sur le couplage recherche-industrie et mettre rapidement en oeuvre une mesure forte de recalage des coûts industriels en France. (Reuters)

Le FMI lance des stress tests en Europe
Le Fonds monétaire international va entamer cette semaine une série de test de résistance sur les plus grandes banques du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de trois autres pays européens au moment même où l'Union européenne tente de définir les modalités de ses nouveaux "stress tests", qui seront plus sévères que les précédents. Le FMI va d'abord se concentrer sur les banques britanniques, ont dit trois sources à Reuters, pour ensuite se tourner vers la Suède, les Pays-Bas, le Luxembourg et l'Allemagne. Les banques du Royaume-Uni concernées sont notamment HSBC, Barclays et Lloyds Banking Group. Les examens devraient durer plusieurs semaines. Lors de la réunion mensuelle des ministres des Finances de l'Union européenne de mardi, les représentants des différents pays ont abordé la question des stress tests, sans parvenir à s'entendre mardi sur les critères des prochains tests, notamment sur la manière de traiter la liquidité, de tester le risque souverain ou encore sur la méthode de publication des résultats. (Reuters)

La dette grecque sera rééchelonnée
La dette grecque aura besoin d'un rééchelonnement ou d'une restructuration, a déclaré un économiste récemment nommé conseiller de la chancelière allemande Angela Merkel, cité par plusieurs médias. Lars Feld, qui rejoindra en mars l'équipe de conseillers économiques de Berlin, est cité mercredi par trois journaux allemands, via leur site internet ou des extraits publiés en avance. "Je ne crois pas que la Grèce s'en sorte sans trancher dans sa dette. Et à ce moment-là il faudra des garanties allemandes", a déclaré le directeur de l'Institut Walter Eucken à Fribourg, selon le site internet du quotidien financier Handelsblatt. D'après Die Welt, Lars Feld a déclaré: "Je ne connais presque personne qui pense que la Grèce peut s'en sortir seule." Un peu plus tôt mercredi, le ministère allemand des Finances a démenti un article de l'hebdomadaire Die Zeit selon lequel le gouvernement préparait un rééchelonnement ou une restructuration de la dette grecque. (Reuters)

La croissance devrait rester faible en 2011-12 dans la zone euro
La zone euro, attelage disparate d'économies à la peine ou en reprise, devrait se contenter d'une croissance peu spectaculaire au cours des deux prochaines années. Malgré la publication de plusieurs indices prometteurs ce mois-ci en Allemagne, première économie de la zone, seule une faible part de la cinquantaine d'économistes interrogés croit à un effet d'entraînement profitable aux 17 pays qui ont adopté la monnaie unique. Selon eux, le taux de croissance trimestriel devrait rester compris entre 0,3 et 0,4% par trimestre jusqu'à la mi-2012, avant d'atteindre 0,5% aux troisième et quatrième trimestres de l'année prochaine. Ces chiffres sont globalement similaires à la précédente enquête publiée le mois dernier. La rafale de plans d'austérité en Europe et la crise de la dette souveraine qui a secoué la Grèce et l'Irlande, menaçant désormais d'autres pays comme le Portugal, devraient maintenir l'écart de croissance entre la locomotive franco-allemande et les économies périphériques. "Nous pensons que la capacité de la région à générer une consommation soutenue pour doper les perspectives de croissance dans les années à venir restera contenue", estime Silvio Peruzzo, économiste chez RBS. (Reuters)

Source : Yahoo Actualités




Ryma Mendy



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