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27/01/2011 16:55

Economie: les banques prévoient un léger resserrement des règles de crédit et autres news

Les banques prévoient un léger resserrement des règles de crédit - Petite baisse de la confiance des ménages en janvier - Plastic Omnium attend un bon 1er trimestre grâce à l'automobile - Les cours pétroliers finissent en hausse de 1,3% à New York - S&P déclasse le Japon pour la première fois depuis 2002 - La Bourse de Tokyo finit en hausse de 0,74% - Les pays développés pèsent sur les trimestriels de P&G Colgate - Reprise des dépenses de publicité dans les médias en 2010


Les banques prévoient un léger resserrement des règles de crédit
Les banques prévoient d'imposer des règles de crédit légèrement plus strictes à tous les niveaux au premier semestre face à la hausse continue de la demande de prêts, a déclaré jeudi la Banque centrale européenne. La dernière enquête trimestrielle de la BCE sur les prêts bancaires indique que les banques ont maintenu leurs normes de crédit pour les entreprises et les particuliers au quatrième trimestre par rapport aux trois mois précédents. Les investisseurs immobiliers ont en revanche été pénalisés, 11% des banques, en termes nets, ayant durci leurs règles. "Dans l'ensemble, les normes de crédits pour les sociétés non financières comme pour les prêts aux particuliers sont restées inchangées au dernier trimestre 2010, tandis que celles pour les ménages en vue de l'achat d'une maison ont eu tendance à se resserrer davantage", indique l'enquête de la BCE. Les emprunteurs de tout genre dans la zone euro devraient faire face à des règles de crédit plus sévères dans les prochains mois, montre l'enquête. "Au-delà, les banques de la zone euro prévoient un nouveau resserrement très léger, en termes nets, des normes de crédit pour toutes les catégories de prêts au premier trimestre 2011", peut-on lire. La BCE a été rassurée par la dernière série de données sur le crédit, certains régulateurs estimant que le point bas des conditions du marché est peut-être finalement dépassé. (Reuters)

Petite baisse de la confiance des ménages en janvier
La confiance des ménages français s'est légèrement dégradée en janvier, montre l'enquête mensuelle de conjoncture publiée jeudi par l'Insee. L'institut national de la statistique introduit avec cette enquête un nouvel indicateur synthétique de "confiance des ménages" calculé suivant une méthode identique à celle employée pour traiter les enquêtes auprès des chefs d'entreprise. Cet indicateur est normalisé, avec une moyenne de 100 et un écart-type de 10 sur la période 1987-2010. Le nouvel indicateur synthétique a reculé d'un point à 85 contre 86 (reconstitué) en décembre. Sur la base de l'ancienne méthode, quatorze économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une légère amélioration avec un chiffre de -35 contre -36 initialement annoncé pour décembre. Depuis le début du mois de janvier, l'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée et future s'est légèrement détériorée, les soldes correspondants perdant respectivement un et deux points, précise l'Insee dans un communiqué. "Les ménages sont également un peu moins nombreux qu'en décembre à considérer comme opportun de faire des achats importants (-2 points)", ajoute-t-il. L'opinion des Français sur leur capacité d'épargne actuelle se maintient au-dessus de sa moyenne de long terme et celle sur leur capacité à épargner à un horizon de six mois reste stable, un point en dessous de sa moyenne historique. (Reuters)

Plastic Omnium attend un bon 1er trimestre grâce à l'automobile
Plastic Omnium a dit jeudi s'attendre à un premier trimestre dynamique à la faveur de la croissance de la production automobile mondiale et s'est déclaré confiant sur sa capacité à croître plus rapidement sur ses marchés sur l'ensemble de l'année. Le spécialiste des grandes pièces plastiques pour les véhicules (carrosserie et réservoirs) ou pour la collecte des déchets (conteneurs) a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 3,25 milliards d'euros, en hausse de 32% en données brutes et de 21% à périmètre constant. Les résultats annuels, qui seront publiés le 17 mars, seront en forte progression et permettront de dégager un cash flow disponible net "significatif", précise le groupe dans un communiqué, mettant en avant sa gestion rigoureuse des coûts. Dans l'automobile, qui représente l'écrasante majorité de son chiffre d'affaires, le groupe a vu ses ventes bondir de 37,9% en 2010 et de 41,0% sur le seul quatrième trimestre. (Reuters)

Les cours pétroliers finissent en hausse de 1,3% à New York
Le pétrole brut léger américain a terminé en hausse de plus de 1% mercredi sur le marché new-yorkais, le discours de Barack Obama, jugé positif pour l'économie des Etats-Unis, ayant compensé l'effet négatif d'une augmentation plus marquée que prévu des stocks de brut la semaine dernière. A New York, les cours ont connu une poussée fin de séance à la suite d'une appréciation légèrement plus optimiste, quoiqu'encore très prudente, de la situation économique américaine par la Réserve fédérale. L'écart entre le Brent et le brut américain, également connu sous le sigle WTI (West Texas Intermediate), dépasse désormais les 10 dollars, un écart jamais atteint depuis janvier 2009. "Le Brent et le WTI ont été traités comme deux entités complètement séparées ces dernières semaines, réagissant à des fondamentaux très différents", ont déclaré les analystes de Morgan Stanley dans une note de recherche. Le président des Etats-Unis a proposé mardi un gel partiel des dépenses fédérales sur cinq ans lors de son discours sur l'état de l'Union. (Reuters)

S&P déclasse le Japon pour la première fois depuis 2002
L'agence de notation Standard & Poor's a abaissé jeudi la note de la dette à long terme du Japon, une première depuis 2002, en expliquant que le pays manquait d'un plan cohérent pour gérer une dette en forte hausse. La note est réduite d'un cran et ramenée de AA à AA-, mais elle est affectée d'une perspective stable. AA- se situe trois crans en dessous de la note maximale AAA. La note que S&P attribue au Japon est désormais un cran au-dessous des notes attribuées par les deux autres grandes agences, Fitch et Moody's. Ce déclassement est une mise en garde aux autres grands pays développés, pays européens et Etats-Unis, lourdement endettés. Depuis plusieurs années déjà, responsables politiques et agences de notation préviennent le Japon qu'il doit réduire son endettement, de loin le plus important des pays riches. Il représente deux fois la taille de son produit intérieur brut (PIB), qui est de 5.000 milliards de dollars. S&P, dans un communiqué, estime que les déficits budgétaires du pays resteront élevés dans les années qui viennent, grevant d'autant pour l'Etat une souplesse budgétaire d'ores et déjà limitée. La note à court terme est confirmée à A-1+. La perspective stable s'explique par le fait que la solidité des comptes courants du Japon et sa souplesse monétaire compensent en partie l'aspect négatif des finances publiques. Le yen a reculé après l'annonce de S&P, le dollar touchant 83,20 yens, tandis que les futures sur la dette d'Etat nippone reculaient. Les swaps de défaut de crédit (CDS) du Japon ont augmenté de cinq points de base à 85 points. (Reuters)

La Bourse de Tokyo finit en hausse de 0,74%
La Bourse de Tokyo a fini en hausse de 0,74% jeudi, effaçant les pertes enregistrées lors de la séance précédente, soutenue par les résultats positifs annoncés aux Etats-Unis. L'indice Nikkei a gagné 76,76 points à 10.478,66 et le Topix, plus large, a pris 7,02 points (0,76%) à 929,66. La tendance a également été soutenue par les statistiques américaines des logements neufs et par l'appel lancé par le président Barack Obama en faveur d'un abaissement de la fiscalité des entreprises. (Reuters)

Les pays développés pèsent sur les trimestriels de P&G Colgate
Procter & Gamble et son rival plus petit Colgate-Palmolive ont fait état jeudi de résultats trimestriels en baisse, les deux groupes de biens de consommation courante ayant enregistré des ventes mitigées dans les pays développées. Sous le coup de la prudence des consommateurs de ces pays, le chiffre d'affaires de l'une comme l'autre entreprise est ressorti à un niveau inférieur aux attentes, ce qui se traduit par un recul de près de 4,5% du titre P&G dans des échanges d'avant-Bourse. Pour relancer la vente de leurs produits, au premier chef les dentifrices pour Colgate-Palmolive et les rasoirs Gillette pour Procter & Gamble, les deux géants américains ont consenti bon nombre de rabais sur la plupart de leurs marques. "Un trimestre de qualité médiocre. C'est vrai que ces entreprises sont dans une position difficile (...)", a déclaré Tim Hoyle, analyste chez Haverford Investments. Procter & Gamble a dégagé un bénéfice de 3,33 milliards, soit 1,11 dollar par titre, au deuxième trimestre clos en décembre, contre 4,66 milliards, ou 1,49 dollar par titre, un an plus tôt. L'essentiel du différentiel provient du bénéfice exceptionnel dégagé l'année dernière à la faveur de la vente de ses activités pharmaceutiques. Le chiffre d'affaires de P&G a augmenté de 2% à 21,3 milliards de dollars, là où les analystes avaient anticipé 21,58 milliards. Colgate, qui a dégagé comme son concurrent un bénéfice par action hors exceptionnels supérieur aux attentes sur la période, a subi un recul de 2,5% de son chiffre d'affaires, à 3,98 milliards de dollars, là où les analystes anticipaient 4,06 milliards. (Reuters)

Reprise des dépenses de publicité dans les médias en 2010
Après un passage à vide en 2009, les investissements publicitaires dans les médias ont rebondi en 2010, tirés vers le haut par la télévision qui effectue un retour en force grâce au dynamisme des chaînes de la TNT, a indiqué jeudi Kantar Media. Le marché publicitaire a enregistré une progression de 10,2% l'an dernier avec un total de 23,1 milliards d'euros d'investissements publicitaires bruts pour l'ensemble des médias hors internet, selon les statistiques de l'institut d'études. Ce rebond s'explique en partie par un effet de rattrapage après une année 2009 "catastrophique" mais les chiffres de la fin d'année montrent également une progression encourageante, a souligné Corinne In Albon, directrice marketing du pôle publicité de Kantar Media, lors d'un point presse. Si tous les médias ont bénéficié de la reprise, la télévision est incontestablement la grande gagnante de l'année 2010 avec un bond de 15% des investissements - du jamais vu depuis cinq ans - contribuant à elle seule à 55% de la croissance des dépenses pour l'ensemble des médias. Ce retour en force de la télévision, après une décélération en 2006 et 2007 et une année 2008 dans le rouge, s'explique essentiellement par le dynamisme des chaînes de la télévision numérique terrestre (TNT) qui enregistrent une progression de 40% par rapport à 2009. Lancées en 2005, elles confortent leur ancrage dans le paysage audiovisuel français et ont capté l'an passé 22% des recettes publicitaires, soit une progression de quatre points de pourcentage par rapport à 2009. Les chaînes nationales ont également bénéficié d'une hausse des recettes mais à un rythme nettement inférieur de 9,0%. (Reuters)

Source : Yahoo Actualités


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