L'Economie en temps réel et en continu
12/11/2010 17:04

Economie: l'UE s'efforce d'apaiser la tourmente irlandaise et autres actus

Seoul: l'UE s'efforce d'apaiser la tourmente irlandaise - Christine Lagarde propose la rémunération du PEL sur les taux du marché - Christine Lagarde propose la rémunération du PEL sur les taux du marché - Le G20 resserre les rangs et renvoie à 2011 pour le reste - Croissance ralentie et en ordre dispersé pour la zone euro - Stabiliser les finances mondiales prendra du temps - Wall Street ouvre en baisse Boeing poursuit son recul -


Seoul: l'UE s'efforce d'apaiser la tourmente irlandaise
L'Union européenne s'est mobilisée vendredi pour apaiser les marchés concernant la situation de l'Irlande et éviter une contagion à d'autres pays de la zone euro, tandis que Dublin a démenti toute rumeur annonçant l'imminence d'un renflouement du pays. Les cinq plus grandes économies de l'UE - France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie et Espagne - ont publié un communiqué commun en marge du sommet du G20 à Séoul après une nouvelle envolée de l'écart de rendement entre les emprunts d'Etat irlandais à 10 ans et leurs équivalents allemands de référence. La fébrilité des marchés a toutefois persisté, et l'Union européenne a dû démentir qu'un plan de sauvetage de Dublin était en préparation et assurer une nouvelle fois que l'Irlande n'avait pas sollicité d'aide. Des sources au sein de la zone euro ont cependant indiqué que l'Irlande était en discussion avec les autorités européennes pour recevoir un financement d'urgence. Elles ont jugé "très probable" que Dublin reçoive des fonds de la Facilité européenne de stabilité financière, qui ne prévoirait ni restructuration ni décote pour les détenteurs d'obligations. (Reuters)

Christine Lagarde propose la rémunération du PEL sur les taux du marché
La ministre de l'Economie Christine Lagarde propose de rendre le Plan épargne logement (PEL) "plus attractif, plus populaire", en indexant son taux de rémunération sur les taux d'intérêt du marché. Fixée à 2,5% depuis 2003, la rémunération du PEL a été "parfois pénalisante", observe-t-elle dans un entretien publié vendredi par "Les Echos". Christine Lagarde propose donc "d'indexer le taux du Plan épargne logement sur les conditions de taux d'intérêt du moment. La formule permet d'augmenter la rémunération des épargnants". Cette nouvelle règle de calcul ne s'appliquerait qu'aux PEL ouverts après le 28 février prochain, précise la locataire de Bercy. Concrètement, pour les PEL ouverts à compter du 1er mars 2011, le taux de rémunération serait "déterminé chaque année en fonction des coûts de refinancement long des banques". Pour que ce taux ne descende pas trop bas, un "plancher" serait fixé à la rémunération des épargnants. (AP)

Le G20 resserre les rangs et renvoie à 2011 pour le reste
Les dirigeants du G20 ont resserré les rangs vendredi en s'engageant à surveiller les déséquilibres dangereux pour l'économie mondiale mais n'ont rien proposé aux investisseurs qui soit susceptible de les convaincre que le monde est mieux protégé des catastrophes économiques. Au terme de deux journées de débats tendus et houleux, grandes puissances économiques anciennes et émergentes ont convenu d'établir de vagues "directives indicatives" destinées à rendre compte des déséquilibres entre elles. Elles ont toutefois laissé à leurs ministres des Finances le soin d'être plus explicites à ce sujet dans le cadre de discussions qui auront lieu au premier semestre 2011. Les marchés ont davantage réagi à la crise irlandaise qu'aux conclusions du sommet du G20. Les cinq principales économies de l'Union européenne ont organisé une rencontre en marge du sommet pour tenter de rassurer les investisseurs, même si Dublin a jugé que des déclarations françaises et allemandes avaient plutôt aggravé les choses. (Reuters)

Croissance ralentie et en ordre dispersé pour la zone euro
Le produit intérieur brut (PIB) des seize pays utilisant la monnaie unique a augmenté de 0,4% sur la période juillet-septembre selon l'estimation "flash" publiée vendredi par Eurostat, après +1,0% sur avril-juin. En rythme annuel, la croissance de la zone euro ressort à 1,9%. Les économistes ne redoutent pas une rechute en récession de la zone euro mais certains s'attendent à voir la croissance tomber autour de 0,2% à 0,3% au cours des prochains trimestres.La croissance sur l'ensemble de 2011 pourrait ainsi revenir à 1,1-1,4% contre 1,7% attendu cette année. "La croissance de la zone euro devrait rester limitée au cours des mois à venir face à de forts vents contraires, avec l'emprise progressive du resserrement marqué des politiques budgétaires, le ralentissement de la croissance mondiale et les problèmes récurrents liés aux dettes souveraines", résume Howard Archer, d'IHS Global Insight. (Reuters)

Stabiliser les finances mondiales prendra du temps
Le Conseil de stabilité financière (FSB) a prévenu vendredi qu'il restait encore beaucoup à accomplir pour garantir la stabilité financière au niveau mondial. Le FSB, dans un rapport d'étape soumis aux dirigeants du G20 à Séoul, prévient que le processus complet prendra plusieurs années et choisit comme priorité de définir un cadre et un calendrier pour le traitement des grandes banques multinationales. Ce cadre est destiné aux "établissements financiers d'importance systémique" (SIFI) mais le FSB précise qu'il envisage de l'étendre aux établissements non bancaires, compagnies d'assurance comprises. (Reuters)

Wall Street ouvre en baisse Boeing poursuit son recul
Wall Street a ouvert en recul vendredi, pénalisée par le secteur des matières premières. Quelques minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones cédait 0,49% à 11.228 points, le Standard & Poor's 500 0,58% à 1.206,53 points et le Nasdaq Composite 0,45 à 2.544,11 points. Les cours des matières premières sont affectés par les rumeurs d'un relèvement des taux d'intérêt chinois, ce qui se répercute sur les valeurs minières et pétrolières. Le titre Alcoa cédait ainsi 1,37% à l'ouverture. Boeing poursuit son recul et perd 1,45%. L'avionneur a annoncé jeudi soir que l'incident survenu mardi à bord d'un Boeing 787 lors d'un essai en vol était dû à une défaillance d'un tableau électrique. (Reuters)

Source : Yahoo Actualités




Lu 1280 fois



Dans la même rubrique :