Ce weed-end, les négociations se poursuivaient à la Martinique et La Réunion.
Aux Antilles, le débat s'est concentré sur les méthodes du mouvement social et les malaises qu'il traduit, après l'ouverture d'une enquête judiciaire contre Elie Domota, l'emblématique leader guadeloupéen.
Le parquet de Pointe-à-Pitre a annoncé samedi une enquête pour provocation à la haine raciale et tentative d'extorsion de signature, après des déclarations télévisées de la figure de proue du "collectif contre l'exploitation" LKP.
M. Domota avait lancé en créole sur Télé-Guadeloupe que les entrepreneurs qui refusaient l'accord d'augmentation de 200 euros des bas salaires devraient "quitter la Guadeloupe" et qu'il ne "laisser(ait) pas une bande de békés rétablir l'esclavage", référence aux descendants de colons blancs, souvent accusés de mainmise sur l'économie locale.
Ces déclarations ont suscité un tollé et des craintes dans des territoires historiquement marqués par l'eclavage, alors que l'accord de sortie de crise conclu mercredi reste encore à appliquer.
D'autant que c'est précisément ce qui a été perçu par certains comme une "provocation" de patrons békés, une opération escargot sur la rocade de Fort-de-France pour réclamer le "droit de travailler", qui a déclenché vendredi une nouvelle flambée de violence en Martinique.
Source: Lematin.ch, AFP - le 08 mars 2009, 23h28
Lire la suite: http://www.lematin.ch/...enquete-domota
Aux Antilles, le débat s'est concentré sur les méthodes du mouvement social et les malaises qu'il traduit, après l'ouverture d'une enquête judiciaire contre Elie Domota, l'emblématique leader guadeloupéen.
Le parquet de Pointe-à-Pitre a annoncé samedi une enquête pour provocation à la haine raciale et tentative d'extorsion de signature, après des déclarations télévisées de la figure de proue du "collectif contre l'exploitation" LKP.
M. Domota avait lancé en créole sur Télé-Guadeloupe que les entrepreneurs qui refusaient l'accord d'augmentation de 200 euros des bas salaires devraient "quitter la Guadeloupe" et qu'il ne "laisser(ait) pas une bande de békés rétablir l'esclavage", référence aux descendants de colons blancs, souvent accusés de mainmise sur l'économie locale.
Ces déclarations ont suscité un tollé et des craintes dans des territoires historiquement marqués par l'eclavage, alors que l'accord de sortie de crise conclu mercredi reste encore à appliquer.
D'autant que c'est précisément ce qui a été perçu par certains comme une "provocation" de patrons békés, une opération escargot sur la rocade de Fort-de-France pour réclamer le "droit de travailler", qui a déclenché vendredi une nouvelle flambée de violence en Martinique.
Source: Lematin.ch, AFP - le 08 mars 2009, 23h28
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