Esther Benbassa
Discriminations : rompre avec nos pratiques, pas avec nos principes
Le recours aux statistiques ethniques et raciales déliterait notre cohésion nationale en créant les conditions favorables à la concurrence communautaire, aux névroses identitaires, et à l'ethnicisation de la question sociale. Cette révolution statistique et son instrumentalisation certaine brouilleraient la représentation que la société a d'elle-même et ébranleraient à coup sûr les fondements de notre pacte républicain qui consacre la primauté de la citoyenneté sur l'identité. (latribune.fr – avril 2009)
Le "fichage" par Robert Ménard des élèves de Béziers provoque l'indignation de la classe politique
"Dans un pays comme la France, il ne peut y avoir de fichage d'éléves dans les écoles, en fonction de leurs noms (qui suggérerait) leur religion. C'est contraire à toutes les valeurs de la République", a-t-il poursuivi. "Au-delà de la saisine des tribunaux, il était important que le gouvernement puisse se prononcer, dire que ce n'était pas la République et donc que ça ne serait pas toléré, a affirmé également François Hollande donnant raison à son Premier ministre Manuel Valls. (huffingtonpost.fr)
"Les statistiques ethniques n'ont rien à voir avec le fichage" par la sénatrice EELV Esther Benbassa
Les statistiques ethniques se pratiquent sur la base du volontariat, et de façon parfaitement anonyme. Les participants à ces enquêtes peuvent déclarer s'ils se sentent catholiques, juifs ou musulmans. Ensuite, ces données sont étudiées par des chercheurs qualifiés utilisant des outils d'analyse fiables. Ni moi ni vous ne pouvons nous improviser sociologues. Enfin l'objectif des statistiques ethniques, telles qu'elles sont pratiquées aux Etats-Unis ou dans d'autres pays est de mieux connaitre la population, de mieux mesurer les discriminations, afin de les réduire. Il s'agit de sortir des blocages. Pour ensuite, sur la base de ces informations, prendre des mesures destinées à réparer l'ascenseur social en panne, en matière d'emploi ou de logement, par exemple. (lexpress.fr)
Le recours aux statistiques ethniques et raciales déliterait notre cohésion nationale en créant les conditions favorables à la concurrence communautaire, aux névroses identitaires, et à l'ethnicisation de la question sociale. Cette révolution statistique et son instrumentalisation certaine brouilleraient la représentation que la société a d'elle-même et ébranleraient à coup sûr les fondements de notre pacte républicain qui consacre la primauté de la citoyenneté sur l'identité. (latribune.fr – avril 2009)
Le "fichage" par Robert Ménard des élèves de Béziers provoque l'indignation de la classe politique
"Dans un pays comme la France, il ne peut y avoir de fichage d'éléves dans les écoles, en fonction de leurs noms (qui suggérerait) leur religion. C'est contraire à toutes les valeurs de la République", a-t-il poursuivi. "Au-delà de la saisine des tribunaux, il était important que le gouvernement puisse se prononcer, dire que ce n'était pas la République et donc que ça ne serait pas toléré, a affirmé également François Hollande donnant raison à son Premier ministre Manuel Valls. (huffingtonpost.fr)
"Les statistiques ethniques n'ont rien à voir avec le fichage" par la sénatrice EELV Esther Benbassa
Les statistiques ethniques se pratiquent sur la base du volontariat, et de façon parfaitement anonyme. Les participants à ces enquêtes peuvent déclarer s'ils se sentent catholiques, juifs ou musulmans. Ensuite, ces données sont étudiées par des chercheurs qualifiés utilisant des outils d'analyse fiables. Ni moi ni vous ne pouvons nous improviser sociologues. Enfin l'objectif des statistiques ethniques, telles qu'elles sont pratiquées aux Etats-Unis ou dans d'autres pays est de mieux connaitre la population, de mieux mesurer les discriminations, afin de les réduire. Il s'agit de sortir des blocages. Pour ensuite, sur la base de ces informations, prendre des mesures destinées à réparer l'ascenseur social en panne, en matière d'emploi ou de logement, par exemple. (lexpress.fr)