Le partage de l'eau est une question litigieuse dans cette partie du monde à dominante musulmane où des cultures comme le coton, qui requièrent beaucoup d'eau, sont la principale source de revenus de ses 58 millions d'habitants.
Les querelles centrées sur l'eau se sont intensifiées ces dernières années en raison de fluctuations climatiques très fortes, marquées par des hivers exceptionnellement froids, des inondations et des sécheresses destructrices.
Ces différends, considérés comme un facteur d'instabilité, inquiètent les pays occidentaux qui considèrent l'Asie centrale comme un élément de leur voie de ravitaillement de rechange pour les troupes de l'Otan déployées dans l'Afghanistan voisin.
Le sommet d'un jour à Almaty avait pour thème officiel la disparition progressive de la mer d'Aral, mais c'était aussi une occasion d'aborder ouvertement le problème de la répartition transfrontalière de l'eau.
La principale pierre d'achoppement a précisément été l'ordre du jour de la réunion des présidents du Kazakhstan, du Tadjikistan, du Turkménistan, du Kirghizistan et de l'Ouzbékistan.
Le Kirghizistan et le Tadjikistan, pays pauvres recélant d'importantes ressources hydrauliques, ont cherché à profiter de la réunion pour formuler des griefs nationaux concernant l'usage de l'eau.
L'autre camp, représenté par l'Ouzbékistan et le Kazakhstan, principales puissances économiques régionales et grands consommateurs d'eau, s'est évertué à limiter toutes les discussions au sujet moins épineux de la mer d'Aral.
Des propos incisifs du président kirghize Kourmanbek Bakiev, centrés sur des pénuries d'énergie et la nécessité de construire de nouvelles centrales électriques, ont fait réagir avec colère son homologue ouzbek, Islam Karimov, qui a insisté pour qu'on s'en tienne à la mer d'Aral.
A l'époque soviétique, la distribution de l'eau était gérée par des planificateurs de Moscou qui supervisaient un système transfrontalier complexe consistant notamment à troquer de l'eau contre de l'électricité. Système qui s'est effondré avec l'URSS.
Les dirigeants d'Asie centrale sont conscients que la stabilité de leur région multiethnique dépend de l'accès à l'eau, mais aucun accord ne semble en vue.
Le symbole le plus évident du problème est la mer d'Aral qui, après avoir été le quatrième lac du monde, s'est rétrécie de 70% sous l'effet des détournements d'eau décidés à Moscou pour des projets d'irrigation en Ouzbékistan.
La Russie, qui tient à jouer un rôle dans le traitement du problème régional de l'eau, n'était pas invitée à la réunion.
Source: Yahoo News
Les querelles centrées sur l'eau se sont intensifiées ces dernières années en raison de fluctuations climatiques très fortes, marquées par des hivers exceptionnellement froids, des inondations et des sécheresses destructrices.
Ces différends, considérés comme un facteur d'instabilité, inquiètent les pays occidentaux qui considèrent l'Asie centrale comme un élément de leur voie de ravitaillement de rechange pour les troupes de l'Otan déployées dans l'Afghanistan voisin.
Le sommet d'un jour à Almaty avait pour thème officiel la disparition progressive de la mer d'Aral, mais c'était aussi une occasion d'aborder ouvertement le problème de la répartition transfrontalière de l'eau.
La principale pierre d'achoppement a précisément été l'ordre du jour de la réunion des présidents du Kazakhstan, du Tadjikistan, du Turkménistan, du Kirghizistan et de l'Ouzbékistan.
Le Kirghizistan et le Tadjikistan, pays pauvres recélant d'importantes ressources hydrauliques, ont cherché à profiter de la réunion pour formuler des griefs nationaux concernant l'usage de l'eau.
L'autre camp, représenté par l'Ouzbékistan et le Kazakhstan, principales puissances économiques régionales et grands consommateurs d'eau, s'est évertué à limiter toutes les discussions au sujet moins épineux de la mer d'Aral.
Des propos incisifs du président kirghize Kourmanbek Bakiev, centrés sur des pénuries d'énergie et la nécessité de construire de nouvelles centrales électriques, ont fait réagir avec colère son homologue ouzbek, Islam Karimov, qui a insisté pour qu'on s'en tienne à la mer d'Aral.
A l'époque soviétique, la distribution de l'eau était gérée par des planificateurs de Moscou qui supervisaient un système transfrontalier complexe consistant notamment à troquer de l'eau contre de l'électricité. Système qui s'est effondré avec l'URSS.
Les dirigeants d'Asie centrale sont conscients que la stabilité de leur région multiethnique dépend de l'accès à l'eau, mais aucun accord ne semble en vue.
Le symbole le plus évident du problème est la mer d'Aral qui, après avoir été le quatrième lac du monde, s'est rétrécie de 70% sous l'effet des détournements d'eau décidés à Moscou pour des projets d'irrigation en Ouzbékistan.
La Russie, qui tient à jouer un rôle dans le traitement du problème régional de l'eau, n'était pas invitée à la réunion.
Source: Yahoo News