Europe
10/07/2007 00:47

Dette publique en France: Sarkozy et l'Eurogroupe

Visiblement séduit par le personnage de M. Sarkozy, M. Juncker, président de l'Eurogroupe, a déclaré au cours d'une conférence de presse : "Nous disons oui à ce programme ambitieux de réformes structurelles en France". La ministre des Finances, Christine Lagarde, ne semble pas avoir eu l'occasion de s'exprimer.




"C'est une bonne nouvelle pour l'Europe, la France ne sera plus jamais le pays de l'immobilisme", a-t-il ajouté.

Il a néanmoins demandé au président français des engagements précis et ce dernier a dû "mettre de l'eau dans son vin", selon des sources européennes.

M. Sarkozy s'est engagé à diminuer son déficit public à 2,4% du PIB dès cette année (contre 2,5% l'an dernier) et à un niveau plus bas en 2008.

Il a promis également de ne pas relâcher ses efforts de "consolidation budgétaire" pour réduire le déficit et la dette publics.

"Je me devais d'être réaliste et transparent", a-t-il indiqué. Si "la croissance est supérieure" aux prévisions, "alors on pourra être au rendez-vous de 2010" au lieu de 2012.

M. Juncker a confirmé que "sans que nous ayons à le pousser", M. Sarkozy s'était engagé à ce que "toutes les recettes supplémentaires conjoncturelles qui seraient réalisées au-delà des prévisions budgétaires soient affectées à la réduction de la dette et du déficit."

"Il n'y a donc pas de stop et pas d'arrêt général à la consolidation budgétaire en France", s'est félicité M. Juncker.

La Commission européenne, auparavant très critique envers la France, s'est dite satisfaite des engagements français.

"Ce qu'on a obtenu va au-delà de ce que nous attendions", a confié une source communautaire.

M. Leloux



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