Mercredi 9 janvier, trois policiers américains transitent par Roissy pour embarquer sur le vol Paris-Brazzaville de 11 heures, en fin de matinée. A bord d'un Airbus A340 d'Air France, ils escortent deux ressortissants congolais expulsés des Etats-Unis. Manu militari.
Environ une heure avant qu'embarquent les passagers ordinaires, le personnel navigant a assisté à « une scène d'une rare violence », rapportent les syndicalistes chez Air France.
Secrétaire général adjoint de la CFDT-Air France, le chef de cabine Philippe Decrulle raconte la scène de « passage à tabac », rapportée par un de ses collègues, témoin de la scène :
Selon ce témoin, le passager récalcitrant a été frappé par l'un des policiers, qui lui a plaqué le visage au sol, le faisant saigner abondamment et vomir.
Philippe Decrulle déplore que la commandant de bord soit restée enfermée dans sa cabine sans intervenir. Et accuse les policiers français, témoins de la scène, d'y avoir assisté sans ciller :
« Il est intolérable de voir les policiers américains se comporter comme bon leur semble sur le territoire français, sur un avion de ligne d'une compagnie française. »
Pour Philippe Decrulle, la violence « inouie » avec laquelle les trois policiers américains ont procédé mercredi est sans commune mesure avec la pratique des policiers de la PAF, même si les reconduites à la frontière sont de plus en plus musclées aujourd'hui :
Au Quai d'Orsay, personne, jeudi soir, n'était en mesure de détailler à Rue89 quelles seraient les suites juridiques données à cette affaire. Un peu plus tôt dans la journée, Pascale Andréani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, avait déclaré être « en train de procéder à des vérifications avec les autres ministères concernés ».
Au ministère de l'Intérieur, on invitait mercredi soir Rue89 à se rapprocher des services de Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale… où l'on renvoyait vers le Quai d'Orsay « dans la mesure où il s'agit d'une affaire diplomatique franco-américaine ».
Du fait des incidents, l'avion de 11 heures, mercredi, n'a décollé qu'à 11h41 sur le tarmac de Roissy.
Source: Yahoo News
Environ une heure avant qu'embarquent les passagers ordinaires, le personnel navigant a assisté à « une scène d'une rare violence », rapportent les syndicalistes chez Air France.
Secrétaire général adjoint de la CFDT-Air France, le chef de cabine Philippe Decrulle raconte la scène de « passage à tabac », rapportée par un de ses collègues, témoin de la scène :
Selon ce témoin, le passager récalcitrant a été frappé par l'un des policiers, qui lui a plaqué le visage au sol, le faisant saigner abondamment et vomir.
Philippe Decrulle déplore que la commandant de bord soit restée enfermée dans sa cabine sans intervenir. Et accuse les policiers français, témoins de la scène, d'y avoir assisté sans ciller :
« Il est intolérable de voir les policiers américains se comporter comme bon leur semble sur le territoire français, sur un avion de ligne d'une compagnie française. »
Pour Philippe Decrulle, la violence « inouie » avec laquelle les trois policiers américains ont procédé mercredi est sans commune mesure avec la pratique des policiers de la PAF, même si les reconduites à la frontière sont de plus en plus musclées aujourd'hui :
Au Quai d'Orsay, personne, jeudi soir, n'était en mesure de détailler à Rue89 quelles seraient les suites juridiques données à cette affaire. Un peu plus tôt dans la journée, Pascale Andréani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, avait déclaré être « en train de procéder à des vérifications avec les autres ministères concernés ».
Au ministère de l'Intérieur, on invitait mercredi soir Rue89 à se rapprocher des services de Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale… où l'on renvoyait vers le Quai d'Orsay « dans la mesure où il s'agit d'une affaire diplomatique franco-américaine ».
Du fait des incidents, l'avion de 11 heures, mercredi, n'a décollé qu'à 11h41 sur le tarmac de Roissy.
Source: Yahoo News