Ces derniers l'entendront ensuite seul dans l'après-midi pour un interrogatoire récapitulatif de l'enquête sur les pertes de près de cinq milliards d'euros attribuées au jeune homme.
"La confrontation a pour but de démontrer que Jérôme Kerviel est aujourd'hui bien seul, que les chefs n'ont pas exercé leur fonction de chefs et contrôlé ce qu'ils devaient contrôlé", a déclaré l'un de ses avocats, Me Eric Dupond-Moretti. "Jérôme reste seul avec sa responsabilité penale", a-t-il poursuivi, ajoutant que son client "n'est pas une victime. Il reconnaît un certain nombre de choses mais les mécanismes de contrôle et d'assistance n'ont pas fonctionné du tout au sein de la Société générale".
Cette confrontation et l'audition devraient être les dernières de cette enquête commencée un an plus tôt, a-t-on indiqué de sources judiciaires. En effet, les deux juges d'instruction pourraient clore leur enquête dans les jours à venir. Les avocats de la défense et de la partie civile, la Société générale, auront alors trois mois pour demander des actes complémentaires.
Mis en examen pour "abus de confiance" et "faux", Jérôme Kerviel a reconnu avoir dissimulé ses opérations à risque par des faux, ses positions à risque atteignant 50 milliards d'euros en janvier 2008. Il a toujours affirmé que sa hiérarchie avait été au courant, sans intervenir. Ce que l'enquête n'a pas démontré pour l'instant.
Les deux magistrats instructeurs ont refusé à la défense de Kerviel une confrontation en fin d'année dernière avec l'ex-PDG de la banque, Daniel Bouton, estimant qu'elle ne serait d'aucun intérêt pour la compréhension des faits.
L'ex-trader de la Société générale a changé d'avocats et de système de défense en juillet 2008, demandant aux juges d'enquêter sur le rôle et la responsabilité de sa hiérarchie qui ne pouvait ignorer, selon lui, ses prises de positions à risque.
Le débouclage de ces positions à risque, entre le 21 et le 23 janvier, avait entraîné des pertes de plus de six milliards d'euros, dont 4,9 milliards d'euros directement imputés à Jérôme Kerviel. La Société générale affirme que les positions de son ancien trader faisaient courir un risque à la banque.
Son assistant, Jérôme Mougard, a été mis en examen dans cette affaire pour "complicité d'introduction frauduleuse de données dans un système informatique", les juges lui reprochant d'avoir aidé sciemment Jérôme Kerviel en saisissant des opérations fictives sur le système informatique de la banque.
Parallèlement, Jérôme Kerviel a démenti jeudi matin avoir donné la moindre interview. "Ces propos qui sont rapportés dans le journal ont été sortis de leur contexte; ils ont été visés de leur sens (...) On a utilisé des propos privés qui ont été détournés de leur contexte et de leur sens".
Source: Yahoo News
"La confrontation a pour but de démontrer que Jérôme Kerviel est aujourd'hui bien seul, que les chefs n'ont pas exercé leur fonction de chefs et contrôlé ce qu'ils devaient contrôlé", a déclaré l'un de ses avocats, Me Eric Dupond-Moretti. "Jérôme reste seul avec sa responsabilité penale", a-t-il poursuivi, ajoutant que son client "n'est pas une victime. Il reconnaît un certain nombre de choses mais les mécanismes de contrôle et d'assistance n'ont pas fonctionné du tout au sein de la Société générale".
Cette confrontation et l'audition devraient être les dernières de cette enquête commencée un an plus tôt, a-t-on indiqué de sources judiciaires. En effet, les deux juges d'instruction pourraient clore leur enquête dans les jours à venir. Les avocats de la défense et de la partie civile, la Société générale, auront alors trois mois pour demander des actes complémentaires.
Mis en examen pour "abus de confiance" et "faux", Jérôme Kerviel a reconnu avoir dissimulé ses opérations à risque par des faux, ses positions à risque atteignant 50 milliards d'euros en janvier 2008. Il a toujours affirmé que sa hiérarchie avait été au courant, sans intervenir. Ce que l'enquête n'a pas démontré pour l'instant.
Les deux magistrats instructeurs ont refusé à la défense de Kerviel une confrontation en fin d'année dernière avec l'ex-PDG de la banque, Daniel Bouton, estimant qu'elle ne serait d'aucun intérêt pour la compréhension des faits.
L'ex-trader de la Société générale a changé d'avocats et de système de défense en juillet 2008, demandant aux juges d'enquêter sur le rôle et la responsabilité de sa hiérarchie qui ne pouvait ignorer, selon lui, ses prises de positions à risque.
Le débouclage de ces positions à risque, entre le 21 et le 23 janvier, avait entraîné des pertes de plus de six milliards d'euros, dont 4,9 milliards d'euros directement imputés à Jérôme Kerviel. La Société générale affirme que les positions de son ancien trader faisaient courir un risque à la banque.
Son assistant, Jérôme Mougard, a été mis en examen dans cette affaire pour "complicité d'introduction frauduleuse de données dans un système informatique", les juges lui reprochant d'avoir aidé sciemment Jérôme Kerviel en saisissant des opérations fictives sur le système informatique de la banque.
Parallèlement, Jérôme Kerviel a démenti jeudi matin avoir donné la moindre interview. "Ces propos qui sont rapportés dans le journal ont été sortis de leur contexte; ils ont été visés de leur sens (...) On a utilisé des propos privés qui ont été détournés de leur contexte et de leur sens".
Source: Yahoo News