Ce qui semblait inconcevable il y a seulement un an est devenue une perspective apparemment inéluctable: le S&P-500 a perdu 40,6% de sa valeur depuis la dernière clôture de 2007, et il ne reste plus que trois séances entières en 2008.
Jeudi, premier jour de la nouvelle année, est férié.
Si l'on garde à l'esprit la volatilité qui a marqué 2008, il est tout-à-fait possible que Wall Street signe une baisse encore plus forte que son triste record de 1931, quand le marché avait chuté de 47,1%, la plus lourde perte qu'il ait jamais connue sur une année.
La place pourrait afficher une autre contre-performance: selon l'indice Dow Jones Wilshire 5000, la mesure la plus large du comportement boursier américain, 7.300 milliards de dollars de capitalisation sont partis en fumée depuis janvier, du jamais vu.
"Comment résumer une année sur laquelle la crise financière a imprimé sa marque à tous points de vue, tandis que parallèlement nous avons une économie qui est tout simplement en train d'imploser sur elle-même", soupire Jocelynn Drake, analyste marchés chez Schaeffer's Investment Research.
"S'il ne faut garder qu'une chose de 2008, c'est que l'année aura été marquée par un retour à la réalité pour un grand nombre de gens."
Aucun secteur de Wall Street n'a été épargné par le gel des marchés de crédit, la hausse du chômage, la chute de l'immobilier et le ralentissement des dépenses de consommation, qu'il s'agisse des banques, de l'automobile en passant par les ressources de base.
La situation est si inédite pour nombre d'intervenants qu'ils se demandent s'il est possible cette fois d'anticiper le traditionnel rally qui caractérise la dernière ligne droit d'une année.
"Un rally de Noël peut offrir des indices sur ce que sera janvier, et donc sur ce que la nouvelle année peut apporter", commente Bruce Zaro, stratège technique chez Delta Global Advisors.
L'absence de rally, ajoute-t-il, peut a contrario augurer de nouvelles pertes boursières en 2009, à condition que ce schéma soit toujours valable.
La semaine qui s'annonce devrait en tout cas être encore marquée par des volumes d'échanges étroits et des variations moins parlantes.
"Si on se tourne vers 2009, les statistiques économiques vont continuer d'être très mauvaises. La vraie question sera de savoir: dans quelle mesure ces informations sont déjà inscrites dans les cours, et combien de temps tout cela va-t-il durer", poursuit Zaro.
Mardi sera publié l'indice de confiance du consommateur du Conference Board pour décembre - il est attendu globalement stable à 45,0 contre 44,9 le mois précédent - suivi vendredi de l'indice ISM manufacturier, pour lequel les économistes prévoient une dégradation à 35,5 au titre du mois qui s'achève contre 36,2 en novembre.
Rares sont ceux qui croient que les trois dernières séances de l'année sont susceptibles de modifier la donne, et beaucoup préfèrent d'ores et déjà se tourner vers l'espoir d'un tournant dans le courant 2009, une année dont la première séance tombe à la fin de la semaine prochaine.
Au-delà des risques qui l'entourent, elle sera aussi marquée par une politique de la Fed ultra-accommodante, avec un taux directeur quasiment à zéro, et par l'arrivée d'une nouvelle administration à la Maison blanche.
Source: Yahoo News
Jeudi, premier jour de la nouvelle année, est férié.
Si l'on garde à l'esprit la volatilité qui a marqué 2008, il est tout-à-fait possible que Wall Street signe une baisse encore plus forte que son triste record de 1931, quand le marché avait chuté de 47,1%, la plus lourde perte qu'il ait jamais connue sur une année.
La place pourrait afficher une autre contre-performance: selon l'indice Dow Jones Wilshire 5000, la mesure la plus large du comportement boursier américain, 7.300 milliards de dollars de capitalisation sont partis en fumée depuis janvier, du jamais vu.
"Comment résumer une année sur laquelle la crise financière a imprimé sa marque à tous points de vue, tandis que parallèlement nous avons une économie qui est tout simplement en train d'imploser sur elle-même", soupire Jocelynn Drake, analyste marchés chez Schaeffer's Investment Research.
"S'il ne faut garder qu'une chose de 2008, c'est que l'année aura été marquée par un retour à la réalité pour un grand nombre de gens."
Aucun secteur de Wall Street n'a été épargné par le gel des marchés de crédit, la hausse du chômage, la chute de l'immobilier et le ralentissement des dépenses de consommation, qu'il s'agisse des banques, de l'automobile en passant par les ressources de base.
La situation est si inédite pour nombre d'intervenants qu'ils se demandent s'il est possible cette fois d'anticiper le traditionnel rally qui caractérise la dernière ligne droit d'une année.
"Un rally de Noël peut offrir des indices sur ce que sera janvier, et donc sur ce que la nouvelle année peut apporter", commente Bruce Zaro, stratège technique chez Delta Global Advisors.
L'absence de rally, ajoute-t-il, peut a contrario augurer de nouvelles pertes boursières en 2009, à condition que ce schéma soit toujours valable.
La semaine qui s'annonce devrait en tout cas être encore marquée par des volumes d'échanges étroits et des variations moins parlantes.
"Si on se tourne vers 2009, les statistiques économiques vont continuer d'être très mauvaises. La vraie question sera de savoir: dans quelle mesure ces informations sont déjà inscrites dans les cours, et combien de temps tout cela va-t-il durer", poursuit Zaro.
Mardi sera publié l'indice de confiance du consommateur du Conference Board pour décembre - il est attendu globalement stable à 45,0 contre 44,9 le mois précédent - suivi vendredi de l'indice ISM manufacturier, pour lequel les économistes prévoient une dégradation à 35,5 au titre du mois qui s'achève contre 36,2 en novembre.
Rares sont ceux qui croient que les trois dernières séances de l'année sont susceptibles de modifier la donne, et beaucoup préfèrent d'ores et déjà se tourner vers l'espoir d'un tournant dans le courant 2009, une année dont la première séance tombe à la fin de la semaine prochaine.
Au-delà des risques qui l'entourent, elle sera aussi marquée par une politique de la Fed ultra-accommodante, avec un taux directeur quasiment à zéro, et par l'arrivée d'une nouvelle administration à la Maison blanche.
Source: Yahoo News