D'après les sondages, le Parti démocrate du Japon (PDJ) de Yukio Hatoyama est aux portes d'une victoire historique. S'il l'emporte, il renverra dans l'opposition le Parti libéral démocrate (PLD) qui gouverne sans discontinuer depuis 54 ans, à l'exception d'une parenthèse de dix petits mois.
Certains sondages prévoient même une majorité supérieure aux deux tiers des 480 élus de la chambre des représentants.
Le parti d'opposition se retrouverait alors pour la première fois aux responsabilités à une période cruciale pour le Japon, frappé par un chômage sans précédent et confronté au défi du vieillissement de sa population.
"Quel que soit le vainqueur des élections de dimanche, nous voulons demander au prochain gouvernement de s'occuper rapidement des inquiétudes liées au chômage et à la déflation, qui s'accentuent simultanément", écrit le quotidien économique Nikkei dans un éditorial publié samedi.
Les statistiques officielles publiées vendredi ont montré que le chômage avait atteint en juillet un niveau sans précédent à 5,7% de la population active. Elles indiquent également que la déflation est de retour, pour la deuxième fois en moins de cinq ans.
Yukio Hatoyama et Taro Aso, Premier ministre sortant et chef de file du PLD, devaient conclure leur campagne lors de meetings prévus ce samedi à Tokyo.
Selon le quotidien Nikkei, en cas de victoire, le parti d'Hatoyama serait prêt à dévoiler les grandes lignes de son projet de budget 2010-2011 dès octobre. Il devrait aussi abolir le plafonnement des dépenses budgétaires que le gouvernement actuel a introduit le mois dernier pour l'exercice qui débute en avril prochain.
Signe de la préoccupation des Japonais, la participation pourrait atteindre des sommets. Un sondage commandé par le quotidien Asahi Shimbun évoque une mobilisation de l'ordre de 70% des inscrits. Aux dernières élections, en 2005, la participation s'était inscrite à 67,5%.
Pour de nombreux électeurs, deux questions sont prioritaires: la lutte contre la crise économique et la démographie (vieillissement et diminution de la population).
Avec plus de 127 millions d'habitants, le Japon est actuellement le dixième pays le plus peuplé de la planète. Mais selon les projections de l'US Census Bureau, équivalent américain de l'institut des études démographiques, il pourrait ne plus compter que 94 millions d'habitants en 2050, et reculer au dix-huitième rang.
En 2015, plus d'un Japonais sur quatre devrait en outre être âgé de 65 ans et plus, ce qui laisse entrevoir une aggravation du financement des prestations sociales, retraites et dépenses de santé en tête.
D'après l'Institut national de recherche sur la population et la sécurité sociale, le Japon compte aujourd'hui 3,3 actifs pour une personne âgée. Ce ratio chuterait à 1,3 d'ici 2055.
Les démocrates se sont engagés à concentrer les dépenses budgétaires sur les ménages. Ils entendent notamment améliorer le pouvoir d'achat des ménages via le versement d'allocations familiales (26.000 yens, soit 195 euros environ, par enfant et par mois dès avril 2011).
L'objectif est aussi de rendre l'économie japonaise moins dépendante de ses exportations et davantage soutenue par la consommation intérieure.
Taro Aso reproche à l'opposition d'entretenir le flou sur le financement de ces programmes.
Source: Reuters via Yahoo News
Certains sondages prévoient même une majorité supérieure aux deux tiers des 480 élus de la chambre des représentants.
Le parti d'opposition se retrouverait alors pour la première fois aux responsabilités à une période cruciale pour le Japon, frappé par un chômage sans précédent et confronté au défi du vieillissement de sa population.
"Quel que soit le vainqueur des élections de dimanche, nous voulons demander au prochain gouvernement de s'occuper rapidement des inquiétudes liées au chômage et à la déflation, qui s'accentuent simultanément", écrit le quotidien économique Nikkei dans un éditorial publié samedi.
Les statistiques officielles publiées vendredi ont montré que le chômage avait atteint en juillet un niveau sans précédent à 5,7% de la population active. Elles indiquent également que la déflation est de retour, pour la deuxième fois en moins de cinq ans.
Yukio Hatoyama et Taro Aso, Premier ministre sortant et chef de file du PLD, devaient conclure leur campagne lors de meetings prévus ce samedi à Tokyo.
Selon le quotidien Nikkei, en cas de victoire, le parti d'Hatoyama serait prêt à dévoiler les grandes lignes de son projet de budget 2010-2011 dès octobre. Il devrait aussi abolir le plafonnement des dépenses budgétaires que le gouvernement actuel a introduit le mois dernier pour l'exercice qui débute en avril prochain.
Signe de la préoccupation des Japonais, la participation pourrait atteindre des sommets. Un sondage commandé par le quotidien Asahi Shimbun évoque une mobilisation de l'ordre de 70% des inscrits. Aux dernières élections, en 2005, la participation s'était inscrite à 67,5%.
Pour de nombreux électeurs, deux questions sont prioritaires: la lutte contre la crise économique et la démographie (vieillissement et diminution de la population).
Avec plus de 127 millions d'habitants, le Japon est actuellement le dixième pays le plus peuplé de la planète. Mais selon les projections de l'US Census Bureau, équivalent américain de l'institut des études démographiques, il pourrait ne plus compter que 94 millions d'habitants en 2050, et reculer au dix-huitième rang.
En 2015, plus d'un Japonais sur quatre devrait en outre être âgé de 65 ans et plus, ce qui laisse entrevoir une aggravation du financement des prestations sociales, retraites et dépenses de santé en tête.
D'après l'Institut national de recherche sur la population et la sécurité sociale, le Japon compte aujourd'hui 3,3 actifs pour une personne âgée. Ce ratio chuterait à 1,3 d'ici 2055.
Les démocrates se sont engagés à concentrer les dépenses budgétaires sur les ménages. Ils entendent notamment améliorer le pouvoir d'achat des ménages via le versement d'allocations familiales (26.000 yens, soit 195 euros environ, par enfant et par mois dès avril 2011).
L'objectif est aussi de rendre l'économie japonaise moins dépendante de ses exportations et davantage soutenue par la consommation intérieure.
Taro Aso reproche à l'opposition d'entretenir le flou sur le financement de ces programmes.
Source: Reuters via Yahoo News