France
09/04/2008 10:55

Dépenses sociales: le tour de vis de Sarkozy


Le chef de l'État a prévenu que le revenu de solidarité active serait «calibré» en fonction des finances de l'État.


Nicolas Sarkozy essaie de garder la flamme. Ni les quelques centaines de manifestants, lycéens et fonctionnaires, tenus à l'écart du cortège présidentiel, ni les déboires de la flamme olympique n'entament son moral.

À Cahors, le président de la République était d'abord venu délivrer un discours sur la réforme de l'administration territoriale. Quatre jours après l'annonce de son plan d'économies dans les dépenses publiques, il a fait le service après-vente sur le terrain. L'Élysée avait choisi la préfecture du Lot, car elle expérimente, depuis un an, le regroupement des services de l'État en trois entités au lieu de douze précédemment.

Bref, il s'agit de mettre en valeur ce bon élève de l'«administration light» version Sarkozy. Et de montrer aux Français un exemple concret de réforme de l'État. Sur place, les «anti-Sarko» étaient plus nombreux que les partisans.
Dans un centre-ville placé sous haute surveillance policière, avec la présence de trois escadrons de gendarmes mobiles et deux de CRS (soit 450 hommes), quelques centaines de lycéens et cheminots ont manifesté derrière des banderoles hostiles au président.
Malgré un agenda serré, il a reçu une délégation de lycéens et leur a promis de revenir discuter de leurs difficultés «avant la fin de l'année» .

 À l'intérieur de la préfecture, le chef de l'État s'est lancé dans un plaidoyer en faveur de la réduction des dépenses publiques. Le ton est très volontariste, plus ferme aussi. Beaucoup plus direct que la semaine dernière. Comme s'il voulait effacer les doutes sur sa volonté de mener à bien sa politique d'économies. «Le nombre de fonctionnaires a ...

Lire la suite sur lefigaro.fr (édition du 09/04/08) Auteur: Bruno Jeudy


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